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Les FactOr 2014
La sélection de Marc
FactOr du "je reviens de loin" : Diablo III Reaper of Souls.
Ce n'est rien de le dire, Diablo III a provoqué la frustration et l'incompréhension des amateurs de la licence. Littéralement plombé, entravé par son système de loot, de difficulté, et par l'hérésie incompréhensible que fut l'hôtel des ventes, il y avait de quoi se faire du mouron. L'extension et la fermeture de l'hôtel des ventes a enfin offert ses lettres de noblesse au roi du hack'n'slash. Un retour en arrière tout bonnement inespéré de la part de Blizzard, qui a su reconnaitre sa grossière erreur et faire marche arrière tout en renouvelant le contenu de son jeu intelligemment.
FactOr du more-of-the-same qui est quand même cool même si c'est de la fainéantise assumée : Borderlands The Pre-Sequel.
Après avoir retourné Pandore dans tous les sens, les fans replongeront bien évidemment avec plaisir dans l'univers décérébré de Gear Box. Un épisode de fan service pur et dur, proposant le strict minimum syndical de nouveauté. L'absence de gravité dans les combats est clairement la plus grosse réussite du titre, rendant les affrontements bien plus funs. Pour le reste, le contenu reste un poil rachitique, rattrapé de justesse par une histoire et une mise en scène qui raviront tous les fans de la franchise.
FactOr de la bonne surprise dont on attend la suite : Tales From the Borderlands - EP01 - Zer0 Sum.
Encore du Borderlands, mais sauce Telltale. Une addition qu'on n'attendait vraiment pas du tout, mais qui marche vraiment du tonnerre. Drôle, au casting et aux répliques croustillantes, à la mise en scène léchée et dynamique, le studio montre qu'il peut s'adapter parfaitement à des licences plus légères. Ici aussi un concentré pur jus de fan service à ne pas zapper si vous aimez la franchise.
FactOr de l'ignominie : Escape Dead Island.
Ce fut une lutte pour en venir à bout et pondre le test. Le titre se démarque par un level design tout simplement catrastophique, digne des pires jeux de la Playstation première du nom. Ajoutez à cela une histoire totalement nanardesque portée par des personnages aussi insipides qu'une soupe à l'oignon en poudre sans croutons. Terminez par une difficulté atroce, car totalement bancale et vous obtenez cette pub géante pour Dead Island 2. Alors ne vous faites pas violence, n'y jouez pas en 2015, ni même pour le restant de vos jours.