Les FactOr 2014

La sélection de Nicaulas

Le FactOr du jeu que je sais pas trop si j'ai aimé ou pas au final : The Walking Dead Saison 2
Je suis passé par tellement de sentiments différents au cours des 5 épisodes qu'avec le recul j'en retire des passages mémorables, mais aussi un légère déception globale. L'expérience narrative reste fascinante, mais la déclinaison de la formule Telltale ad nauseam me fait franchement peur (Minecraft, sans déconner...) J'ajouterai une mention spéciale à Out There, dont je ne désespère pas de finir un jour une partie mais dont il faut bien admettre que l'aléatoire est fucked up.

Le FactOr du jeu dont j'aurais grave kiffé qu'il ait le budget de GTAV : Sherlock Holmes Crimes & Punishments.
Clairement un de mes GOTY 2014. Dommage qu'on soit sur un budget BBB, il y a un potentiel énorme de L.A.Noirisation. Mention spéciale à Soldats Inconnus, le jeu tellement sous-budgété par Ubisoft que les musiques ont été achetées sur une banque de données spécialisée, ce qui fait qu'on ne sait même pas qui les a composées.

Le FactOr du jour de la marmotte mais pas trop: The Binding of Isaac Rebirth.
Assez fan de la refonte du jeu, j'y passe autant de temps que sur l'original. Cela dit si Rebirth n'existait pas je jouerais toujours au premier sans ressentir de manque. Et on a peut-être dépassé la taille critique en nombre d'items. Mention spéciale à FM 2015, nouvelle itération du tableur dont les macros aspirent votre vie sociale dans un vortex spatio-temporel.

Le FactOr du jeu que j'ai acheté pour son OST et en fait j'aurais du me contenter de l'OST : Crypt of the Necrodancer.
Si la musique déchire la race de sa grand-mère à la machette, le jeu me laisse assez froid. Et c'est assez incompréhensible : sur le papier je trouve le concept génial, le gameplay me semble équilibré et complet, l'adéquation entre le style visuel et le type de jeu est parfaite... mais je ne sais pas, il y a un truc qui ne fonctionne pas. 

Le FactOr du jeu que j'ai passé tellement de temps à essayer de défoncer qu'au final il en est ressorti mon meilleur papier depuis des années: Watch Dogs.
On peut le dire maintenant, on a eu pas mal d'infos de première main pendant le développement de Watch Dogs, la plupart totalement hush hush, et on était tous persuadés que le jeu allait être vaguement merdique et s'effondrer sur lui-même. Sauf qu'en fait c'était loin d'être nul. C'était hautement critiquable sur certains aspects, mais c'était aussi rempli de bonnes choses. A force de jouer au jeu pour le presser jusqu'à la moelle et de réécrire plusieurs fois l'analyse que j'en faisais, il en est sorti le seul papier auquel je ne changerais pas grand chose avec le recul. Et c'est grâce à Ubisoft, putain de merde.