ACTU
Cultist Simulator joue la carte du Lovecraft aimant crafter
par Nicaulas,
email @nicaulasfactor
Cela fait un petit moment que j'écris pour Factornews, mais je dois bien vous avouer que c'est la première fois que j'ai autant de peine à simplement décrire un jeu. Le site officiel de Cultist Simulator nous le décrit comme "a game of apocalypse and yearning" (un jeu d'apocalypse et d'ardent désir), mais cela ne nous avance guère. Reprenons depuis le début : il y a quelques temps et malgré leur processus habituel d'open production qui avait fonctionné pour Fallen London et Sunless Sea, les membres du studio Failbetter Games n'ont pu empêcher Sunless Skies d'être un échec commercial, poussant quatre employés hors du navire pour qu'il reste à flot. Lottie Bevan, qu'on avait pu voir lors de la dernière édition de l'Indiecade, était du lot, mais a heureusement pu rebondir très vite. Elle a rejoint Alex Kennedy, un des fondateurs de Failbetter parti depuis 2016, et à eux deux ils forment Weather Factory avec une ambition finalement assez proche de celle de Failbetter : faire des jeux très narratifs à l'esthétique très marquée. Leur premier jeu, kickstarté à hauteur de 80 000 livres sterling, est donc Cultist Simulator, dont l'ambiance et l'esthétique sont lovecraftiennes en diable et que j'ai toujours autant de mal à décrire.
Essayons de nous raccrocher aux branches : c'est un jeu narratif à embranchements et fins multiples, dans lequel on est plongé dans la psyché d'un citoyen lambda et où on va avancer en utilisant des cartes pour crafter sa progression. Un deck s'étale devant le joueur, qui doit piocher judicieusement dedans pour allouer chaque carte à un menu d'action, selon ses caractéristiques. Une carte santé peut par exemple être allouée au menu "travail" pour générer des revenus, revenus qui seront automatiquement ponctionnés par le menu "temps qui passe" pour s'assurer que vous mangez et vous vous soignez correctement. Mais évidemment, comme on est dans le jardin de Lovecraft, très rapidement il va plutôt s'agir de "à quoi voulez-vous rêver la nuit", "voulez-vous étudier cet artefact ancien avec passion ou avec raison", "voulez-vous endoctriner cet innocent" ou encore "allez, fais pas ton timide, c'est que des tentacules". Il est possible de mourir, et si c'est le cas on peut démarrer une nouvelle partie dans la peau d'un ou une héritière du perso précédent.
L'idée étant évidemment de pousser le joueur à expérimenter différentes combinaisons de cartes. Bardé de timer, à la fois pour la résolution de vos crafts et parce que certaines cartes ont une durée de vie limitée, Cultist Simulator est aussi et surtout un jeu à pause active. Très rapidement, devant la profusion d'infos à digérer et de craft à gérer, il devient nécessaire de mettre le jeu en pause et de lire consciencieusement chaque carte pour faire les bons choix. L'occasion de signaler que le jeu n'est disponible qu'en anglais et qu'il demande un vrai bon niveau parce qu'il est très écrit, comme l'étaient Fallen London ou Sunless Sea. Disponible sur Steam et le Humble Store au prix de 20€, il y a au moment où j'écris ces lignes une ristourne de 10% encore valable une poignée d'heures. On écrira probablement un test un de ces quatre.
Essayons de nous raccrocher aux branches : c'est un jeu narratif à embranchements et fins multiples, dans lequel on est plongé dans la psyché d'un citoyen lambda et où on va avancer en utilisant des cartes pour crafter sa progression. Un deck s'étale devant le joueur, qui doit piocher judicieusement dedans pour allouer chaque carte à un menu d'action, selon ses caractéristiques. Une carte santé peut par exemple être allouée au menu "travail" pour générer des revenus, revenus qui seront automatiquement ponctionnés par le menu "temps qui passe" pour s'assurer que vous mangez et vous vous soignez correctement. Mais évidemment, comme on est dans le jardin de Lovecraft, très rapidement il va plutôt s'agir de "à quoi voulez-vous rêver la nuit", "voulez-vous étudier cet artefact ancien avec passion ou avec raison", "voulez-vous endoctriner cet innocent" ou encore "allez, fais pas ton timide, c'est que des tentacules". Il est possible de mourir, et si c'est le cas on peut démarrer une nouvelle partie dans la peau d'un ou une héritière du perso précédent.
L'idée étant évidemment de pousser le joueur à expérimenter différentes combinaisons de cartes. Bardé de timer, à la fois pour la résolution de vos crafts et parce que certaines cartes ont une durée de vie limitée, Cultist Simulator est aussi et surtout un jeu à pause active. Très rapidement, devant la profusion d'infos à digérer et de craft à gérer, il devient nécessaire de mettre le jeu en pause et de lire consciencieusement chaque carte pour faire les bons choix. L'occasion de signaler que le jeu n'est disponible qu'en anglais et qu'il demande un vrai bon niveau parce qu'il est très écrit, comme l'étaient Fallen London ou Sunless Sea. Disponible sur Steam et le Humble Store au prix de 20€, il y a au moment où j'écris ces lignes une ristourne de 10% encore valable une poignée d'heures. On écrira probablement un test un de ces quatre.