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ARTICLE

Steam Neo Fest : une sélection de Charme et de Connard

Connard & Xavor2Charme par Connard & Xavor2Charme,  email
Comme en juin dernier, je me propose de vous faire un petit compte-rendu des démos m'ayant fait de l'oeil lors du Steam Neo Fest, événement célebrant les futures sorties et donnant accès à pas mal de démos jouables. Mais je ne suis pas le seul à m'être empiffré tous ces petits amuse-bouches et le compère Connard m'a accompagné cette fois-ci.

Les démos de Xavor2Charme

J'ai été personnellement gâté. Mes petits préférés ont sorti les démos de leurs futurs titres et Annapurna Interactive, mon éditeur favori car je suis un hipster du jeu vidéo, s'est réveillé après des mois de turpitudes en balançant ses prochaines cartouches et en les proposant à l'essai. Faute de temps, ma sélection est restreinte mais sachez que je me suis aussi penché sur Ruffy and the Riverside, jeu de plateforme au twist sympathique (le personnage peut échanger les textures pour résoudre diverses situations) mais l'ambiance lourdingue m'a fait lâcher le bazar assez vite. Pour les personnes qui ont peur des couleurs, je peux mentionner le jeu d'escalade White Knuckle de Dark Machine Games édité par DreadXP ainsi que Total Chaos, le remake de l'impressionant mod de Doom 2 et nouvelle sortie de Trigger Happy Interactive, responsable du furieux Turbo Overkill.

Wheel World

Les petits open world PS2 sont-ils les nouveaux Metroidvania ? Après le fort sympathique Caravan SandWitch et le complètement con Tiny Terry's Turbo Trip, voici un autre jeu d'exploration ramassé et centré autour de la conduite. Ici, il s'agit de conduire un vélo possédé et de parcourir le Wheel World du titre en recherche de courses de bicyclettes, de pièces d'amélioration et de points-d'observation-dévoilant-le-reste-de-la-carte.



C'est tranquille, très beau (la patte graphique me rappelle OlliOlli World mais par contre ça rame pas mal) et surtout c'est le nouveau jeu de Messhof ! Mais si ! Rappelez-vous les premiers indés, souvenez-vous de Nidhogg et de sa suite : des jeux de versus minimalistes où l'on s'envoyait des épées au visage avant de courir comme un dératé pour se faire manger par un serpent géant. Wheel World n'a donc rien à voir mais je suis heureux de savoir que le studio continue à créer des jeux.

Le titre est édité par Annapurna Interactive et est annoncé pour l’été 2025.

Promise Mascot Agency

Continuons donc sur les mondes ouverts indés. Développé par Kaizen Game Works Limited, déjà responsable du fameux Paradise Killer dont tout le monde parle, Promise Mascot Agency est un jeu de gestion/conduite de petit camion sauteur situé dans une petite ville glauque japonaise des années 90.

Notre héros yakuza, interprété par Kuroda Takaya, le doubleur de Kiryu de... Yakuza, débarque fraîchement dans un bled maudit après quelques rififis en ville. Plutôt que de lui demander de se couper le petit doigt, ses supérieurs ont une meilleure idée : faire de la thunasse en reprenant une agence de mascottes à la dérive. Nous voilà alors parti accompagné de notre secrétaire Pinky, un pouce géant malaisant, pour trouver des clients et des mascottes dégueux à recruter. L'exploration se fait en petit camion rigolo sautilleur évidemment customisable et la démo propose déjà une bonne portion de terrain à explorer.



Une fois le client trouvé et la bonne mascotte sélectionnée, l'événement est lancé avec une probabilité que cela se passe mal : la mascotte se coince dans une porte, se fait agresser par un essaim d’abeilles, bolosser par des pervers, etc. À nous alors de la dépêtrer de ses soucis en utilisant un deck de "héros de soutien aux mascottes" aux propriétés variées et que l’on étoffe avec l'aide des locaux. Une partie gestion est présente où l’on doit tout de même prendre en compte ses finances, la fatigue et la motivation de nos mascottes, mais cela a l’air plutôt léger.



En fait, le jeu a l'air de se vivre comme un grand mini-jeu de Like a Dragon dans une ambiance beaucoup plus étrange et malsaine et il me tarde de voir comment il parviendra à se déployer sur plusieurs heures. Le studio en a profité pour dévoiler la date de sortie, qui est fixée au 10 avril 2025.

Skin deep

Révélé il y a déjà quelques années, le nouveau jeu de Blendo Games, les développeurs de Quadrilateral Cowboy, s’est décidé à sortir de l’ombre avec une démo et une date de sortie au 30 avril 2025. Cet immersive sim cartoon nous place au contrôle d’Anna à la première personne, une agente d'assurance bi-classée commando pour chats cosmonautes pourchassés par des pirates de l’espace. Oui, c'est chelou. De plus, ces malandrins ayant la capacité de se régénérer, il faut jeter leur tête (qui flotte à côté de leur corps une fois assommés) à la poubelle pour s'en débarrasser définitivement, sous peine de les voir réapparaître.



Le jeu est structuré en petits niveaux regorgeant de systèmes et d’interactions divers et variés et chaque situation peut être résolue de différentes manières. À voir si la version finale varie ses objectifs. Pour l'instant, le but consiste toujours à libérer des matous tout carrés emprisonnés par des pirates.



Le contexte est débile, les personnages le sont aussi mais le jeu fourmille de petits détails, comme ces conduits d'aération dans lesquels il est impossible de se retourner car ils sont prévus pour les chats... Ou ce scanner permettant de repérer de tout petits messages de services idiots planqués un peu partout. Bref, c’est chaotique et c’est amusant. À voir si le titre encore édité par Annapurna Interactive ne finit pas par se révéler vite répétitif et si son humour au bord du lourdingue tient sur la longueur. 

Moves Of The Diamond Hand

Je me plains souvent que les jeux vidéo se déroulent toujours dans des univers vus et revus malgré leurs qualités intrinsèques. Heureusement, Cosmo D propose depuis 2015 et le gratuit Off-Peak un monde étrange et absurde dans lequel se plonger, entre le foutage de gueule et l’installation artistique (le premier qui dit que c’est la même chose est fan d’Eric Ciotti). Après un trio de walking sims en vue subjective, le studio s'était décidé à offrir un gameplay à leur univers avec Betrayal At Club Low en 2022. À l'instar d'un Disco Elysium, chaque action dans le jeu était associée à un jet de dés, à la différence que la répartition des points d’expérience permettait d’améliorer les faces des différents dés, chacun étant lié à un type de compétence.



Moves Of The Diamond Hand reprend le même système, revient à la première personne (le précédent était à la troisième) et je suis extrêmement heureux de poursuivre l'exploration de cet univers, qui nous propose après cinq minutes de jeu de nous faire casser la binette par des pigeons géants beaucoup trop puissants. Une bonne leçon, car souvenez-vous ce que l'on vous avait appris à l'école, mépriser les pigeons, c'est de droite. Le jeu est prévu quelque part en 2025.


 

Les démos de Connard

Attiré par les mails reçus concernant des jeux de ma liste de souhaits, je suis tombé dans le gouffre des démos et j'en ai téléchargé dix-huit. Je n'ai pas pu jouer à tout, mon emploi du temps étant trop chargé à mon goût en ce moment, mais j'espère pouvoir en faire plus d'ici la fin de l'événement. Mon biais de sélection va vite se révéler flagrant, entre ma liste de souhaits et les mots-clés que Steam pense (ou sait) que j'aime : tactique et coop !

C'est après plusieurs démos que j'ai réalisé que je pouvais passer mon clavier en QWERTY (ALT + MAJ), parce que c'est quelque chose que je ne fais quasiment jamais volontairement (j'avais même désactivé cette fonctionnalité pendant un certain temps) et mon expérience de jeu a parfois pu être entachée par un manque de support de l'AZERTY. J'ai donc noté pour chaque titre son support clavier, ainsi que la langue du jeu.

Wartorn

Yara et Elani, deux soeurs elfes, vont bouffer du kilomètre pour retrouver leur famille éparpillée, tout en massacrant pas mal de monde sur le chemin. Il faudra donc promener notre petit groupe en veillant aux niveaux de vivres et d’espoir, modifiés lors des combats et les événements. Notons que la démo disponible ne nous permet de ne voir que les combats du titre.

Lors de ces bagarres, nous contrôlons en temps réel quelques escouades de soldats (jusqu’à cinq dans la démo) avec leurs caractéristiques et leurs compétences. On pourrait dire que c’est un Company of Heroes miniature, comme je l’ai toujours voulu (mes missions favories des campagnes des STR se déroulant autour de petits groupes d’unités). Pour nous aider à fracasser les troupes ennemies, le jeu nous permet de ralentir fortement le temps, nous laissant ainsi la possibilité de donner des ordres à telle ou telle escouade.



Pour encore ajouter à la tactique, le jeu propose un système de surfaces élémentaires (pensez Divinity: Original Sin, toujours, jouez-y) qui ont des effets qui s’amplifient les uns les autres. Par exemple, le goudron ralentit les unités qui s’y trouvent et les cibles goudronnées brûlent plus longtemps si elles sont enflammées. A contrario, lancer un sort de pluie les éteindra. Par ailleurs, les unités peuvent appartenir à différents types qui viennent potentiellement renforcer ces effets : mon gros arbre tank étant du type plante, il était soigné par le sort de pluie de mes mages.

Avec une esthétique peinture surprenante au premier abord mais tout à fait agréable, j’ai entrevu un fort potentiel pour ce petit Roguelite. C’est donc fort regrettable que les contrôles de la démo soient en QWERTY, rendant le jeu presque injouable correctement avec mon vilain clavier franchouillard. La surcharge cognitive induite par le besoin de cliquer partout m’a de plus laissé un goût amer dont je me serais bien passé.



Par ailleurs, quelques choix étranges d’UX (expérience utilisateur) me laissent à penser que Wartorn va grandement bénéficier d’un peu plus de temps au four. En vrac : absence de moyens pour savoir ce qu’une unité est en train de faire (est-elle partie en attaquer une autre ou bien est-elle en train de ne rien faire ?) ; comportement par défaut des combattants en mêlée qui ne font rien dès que leur cible est éliminée (et restent donc comme des cons à attendre qu’on leur donne un ordre au lieu d’aller taper des vilains pourtant à proximité) ; ennemis qui attaquent un objectif à défendre depuis le brouillard de guerre (du coup, ça m’a pris un moment avant de comprendre ce qu’il se passait et j’ai failli échouer la mission). Cependant, c’est très probablement avec grand plaisir que je passerai un jour ou l’autre sur la version complète !

Le titre est disponible en anglais uniquement.

Grit & Valor

Voilà un petit jeu qui nous balance de la double uchronie : les vilains allemands ont mis une branlée à l’Europe durant la Seconde Guerre mondiale grâce à leur super technologie de gros robots (genre Iron Harvest ou Scythe dans les années 40) ! Pendant ce temps, sur une île au large de l’Écosse, la résistance est bien déterminée à botter du cul métallique brillant de nazi, en récupérant pour les réparer des robots allemands (des roboches ?). À nous la charge de diriger tout ce beau monde dans un énième Roguelite. Ça tombe bien, j’aime ça.

Au jeu des mélanges, on va mettre une louche de XCOM (base à améliorer avec des robots à équiper et pilotes à entraîner), une cuillère à soupe de Slay the Spire (chemins multiples pendant une partie, avec choix entre combats, marchands, événements... pour finir par un combat de boss) et une petite pincée d'Into the Breach (ou Overland, au choix, pour les petites arènes/saynètes comportant une grille avec du vide autour).



Mais contrairement à toutes ces inspirations, le joueur contrôle ici ses unités en temps réel (avec la possibilité de mettre le jeu en pause) et doit résister à des vagues de Chleuhs qui l'assaille de toute part. Chaque mission propose également un objectif secondaire pas bien difficile (protéger tel bidule, détruire tel autre, etc.) pour augmenter les récompenses. Les unités se foutent sur la gueule avec un principe de chifoumi, trois types différents infligeant davantage de dégâts à un autre mais en subissant plus du troisième. Du reste, il faut placer ses quelques unités (trois à cinq) au bon endroit pour profiter au mieux de leur type et du terrain sur lequel elles se trouvent (surplomb, couverture, etc.).

La démo est disponible en français avec un support clavier adapté ! Cependant, j’ai là aussi eu des petits soucis d’UX : chaque pilote a une compétence qui lui est propre mais je n’ai pas trouvé le moyen de savoir ce qu'elle fait lorsque je suis en combat. Ce n’est qu’entre les parties (donc quand je n’en avais plus besoin) que la bulle d’aide s’affichait. Les améliorations obtenues pendant les combats (via des caisses) donnent parfois des effets, à la manière de ce qu'on trouve dans les jeux de carte comme Slay the Spire, mais qui ne sont pas toujours bien expliqués. Enfin, comme souvent dans ce type de jeu et d’autant plus dans une démo, les événements se répètent beaucoup d’une partie à l’autre.



Quoi qu’il en soit, même si la courbe de difficulté m’a paru étrange (je roule sur le jeu puis, à deux combats du boss, les Fritz me défoncent et je dois l'affronter dans un sale état), les bases sont solides et je suis un peu triste d’avoir dû lâcher le jeu sans avoir vaincu le boss afin de me dégager du temps pour les autres démos.
 

Drop Duchy

Vous savez de quel jeu je n’ai pas encore parlé ? Slay the Spire ! Depuis sa sortie en… (j’ai la flemme de chercher), nous avons l’immense joie de retrouver sa progression dans de nombreux Roguelite, à savoir une carte avec des chemin à embranchements menant à des affrontements, des événements, des marchands ou toute autre activité délicieuse pour, à terme, combattre un boss. À l'instar de Grit & Valor, Drop Duchy s’inspire de son illustre aïeul et en reprend la structure. Seulement, au jeu du cocktail, vous ne vous attendiez peut-être pas à retrouver cette base bien connue associée à une pinte de Tetris et un shot de Dorfromantik !

Ici, on doit placer des tuiles de différentes formes et composées de cases à la façon d’un bon vieux Tetris. Chaque lieu d’affrontement possède ses tuiles de terrain (par exemple : 30% de forêts et 70% de plaines) qui sont mélangées aux tuiles spéciales issues de notre deck et aux tuiles ennemies.



Lorsqu'une ligne est complétée, on collecte les ressources des cases qui lui sont associées, avec un bonus si on finit plusieurs lignes en même temps. De plus, différentes tuiles permettent de changer les cases du terrain qui se trouve autour (changer des forêts en plaine, collectant du bois au passage, ou des plaines en champs, etc.) là où, à l'inverse, d'autres ont des effets en fonction du terrain.

Certaines tuiles vont produire des unités selon leur placement. L'objectif sera de maximiser leur rendement en les plaçant au mieux, tout en veillant à mal positionner les tuiles ennemies pour ne pas qu'elles génèrent d’unités. Lorsque le tableau est terminé (toutes les tuiles placées, tableau dépassé, condition de mission particulière, etc.), la phase de combat commence.

On doit alors créer un chemin entre toutes les unités (les nôtres et celles les ennemis), ce qui détermine l'ordre des actions dans la séquence qui suit (infanterie qui tape les archers adverses, puis qui se renforce en rejoignant nos archers, pour ensuite attaquer une infanterie ennemie, etc.). Comme d’habitude, un principe de chifoumi donne un avantage pour l'un des trois types d’unités sur un autre, avec un désavantage contre le troisième type.



À l'aide des ressources ramassées lors des affrontements, on peut optimiser son deck, acheter des améliorations, etc. À la fin d’une partie (lorsque notre santé atteint zéro ou que les boss sont défoncés), on peut dépenser une monnaie particulière gagnée en relevant des défis, dans une méta progression qui permet de débloquer de nouvelles tuiles.

Tout est relativement classique mais en même temps terriblement charmant. Je trouve le jeu fort joli et son rythme plutôt lent. Le fait que les tuiles ne descendent vraiment pas vite d’elles-mêmes permet de réfléchir à ce qu’on fait tout en étant plutôt détendu. Si vous manquiez de violence en jouant à Dorfromantik, vous serez conquis par Drop Duchy. En tout cas, je le suis (conquis, pas en manque de violence. C’est bien quand il n’y a pas de violence. Dorfromantik, c’est bien. Vous savez quel X me saoûle le plus dans les 4X ? L’eXtermination. C’est souvent très chiant. Ne soyez pas malveillants envers votre prochain).

Le titre est en français avec des contrôles modifiables et l'AZERTY sélectionnable de base. Un petit miracle.
 

Windward Horizon

Il y a dix ans, j’ai joué à Windward avec un ami et j’ai aimé. Windward Horizon, c’est la suite. On y dirige un bateau qui parcourt les mers à la recherche de richesses et de gloire. Serez-vous un marchand ? Un infâme pirate ? Un explorateur ? La mer est à vous, faites-en ce que vous voulez.

Prenez des missions dans les villes et les avant-postes ; achetez ici pour vendre là avec une belle marge ; pillez ou défendez des navires marchands contrôlés par l'IA ou d’autres joueurs qui vivent leurs aventures. Seule l’imagination peut vous limiter. Ou presque. Il s’agit ici d’un jeu principalement développé par une seule personne et, si c’est un exploit impressionnant, l’expérience est forcément plus limitée qu’un gros monde ouvert arrosé à coups de millions de dollars.



En gros, c’est Elite Dangerous avec un cache-oeil et pas de budget. L’idée me plaît mais je m’y fais tout de même vite chier. Les fonctionnalités de groupe sont inexistantes : les missions ainsi que leurs éventuels lieux instanciés ne sont pas partagés et il n’y a pas moyen de monter un groupe. De fait, la démo n'aura pas duré longtemps, que ce soit pour mon ami ou pour moi.

Quoi qu’il en soit, pour la nostalgie d’une époque révolue et parce que j’espère qu’il est possible de sortir un jeu de niche sur lequel on travaille pendant des années et d'avoir un relatif succès financier, je vous parle de Windward. Qui sait, peut-être êtes-vous des dégénérés qui pensent qu'Elite Dangerous, c’est palpitant (vous ne seriez pas les seuls, il y en a à la rédac).

Le titre est en anglais, QWERTY et jouable à la souris, si on arrive à comprendre le fonctionnement du jeu malgré l'absence complète de tutoriel.
 

Chip 'n Clawz vs. The Brainoids

Les aliens des années 50 (ou de Mars Attack) nous ont attaqués mais nous leur avons résisté. Ces cerveaux indépendants dans des corps robotiques sont toujours là et nous, Chip (un gros déconneur à l’humour de papa) et Claws (une chatte robot) allons leur casser la bouche pour les faire dégager.

J’essaie de trouver un autre titre auquel le comparer mais j’ai du mal. J’ai envie de dire… Pikmin ? Le jeu se joue idéalement en coop (locale ou en ligne) à deux, en nous donnant à chacun un personnage qu’on joue à la troisième personne et qui doit créer des bâtiments qui vont principalement générer des unités (pour récolter des ressources ou taper les méchants) mais qui peuvent aussi avoir d’autres usages (tour de défense, distributeur d’armes à feu, etc.). Ensuite, on utilise ces ressources, unités et jouets pour progresser sur la carte et nettoyer les camps ennemis, jusqu’à atteindre leur base et la détruire, tout en défendant nos constructions des attaques ennemies.



À l’image d’un Orcs Must Die!, notre personnage peut lui-même tabasser les unités adverses, en faisant attention à ne pas se faire trop taper. Pour être efficace, il faut savoir utiliser les points de ralliement des unités créées pour établir des stratégies. Envoyer les combattants en mêlée ici pendant que nos artilleurs vont attaquer les tourelles ennemies là-bas, par exemple.

Du reste, lors de chaque partie, on est encouragé à explorer les environs pour trouver des petits collectibles en tout genre qui permettent de débloquer de nouvelles choses dans la méta progression, d’avoir des petites BD à lire et/ou du lore, ou tout simplement des ressources pour la mission en cours. Le scénario quant à lui m’a semblé proche de l’inexistant, du moins dans cette démo, même s’il y avait un chemin de progression entre les missions, avec même des objectifs secondaires !



Le jeu est plein de bonne humeur, de jeux de mots pourris et d’action à partager avec quelqu’un d’autre. C’est mignon et ça bouge bien. Oh, et c’est aussi développé par le studio derrière Chaos Reborn et Phoenix Point.

Le titre est en français (avec des voix en anglais) et propose des touches réassignables… sauf pour le mouvement qui est codé en dur en QWERTY, rendant le jeu difficilement jouable. Heureusement, on peut y jouer plus ou moins facilement à la manette (il y a un milliard d’actions sur tous les boutons).
Malheureusement, nous ne pouvons pas couvrir les 2 421 démos listées par Steam et vous avez ici nos coups de coeur sur cette première moitié du Neo Fest. Si Saint Gabe nous le permet, nous serons bientôt de retour pour vous parler d'autres petites pépites !
 

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