J’ai un copain qui s’appelle
Forza Horizon. On se voit de temps en temps, on rigole comme des crétins en écoutant de la techno et de la pop tout en prenant tout plein de pilules. Je l’ai connu via son grand frère,
Forza Motorsport, beaucoup plus appliqué et propre sur lui avec lequel je discutais des sujets les plus sérieux jusqu’au bout de la nuit. Quand Horizon est arrivé, il a foutu le
zbeul, renversé la table tout en gardant au fond de lui la rigueur de la famille Forza. Avec les potes on a été séduit par Horizon et on s’est détaché de Motorsport.
On le respectait, car c’est lui qui a tout appris à Horizon mais il a commencé à mal tourner. Il a essayé de me vendre des pilules, comme Horizon, mais elles n’avaient pas la même saveur. Me voyant me rapprocher d’Horizon, il a simplifié son propos alors que ce que j’aimais chez lui c’était sa complexité. Alors il est parti. Soi-disant pour travailler sur lui-même. Il m’envoyait des lettres me disant que quand il reviendrait, il aurait changé, mûri et qu’il redeviendrait le Grand Forza de
Microsoft.