James Bond 007 : Nightfire
Au service secret de sa majesté
Nighfire vous propose de plonger dans une aventure inédite dans l’univers de James Bond. Scénarisé à outrance, le Mode Story vous plonge dans une histoire bateau bien enrobée. Le jeu bénéficie d’une mise en scène exemplaire, avec un générique d’intro digne d’un film, et des cut scenes, souvent très machistes (merci James, tu m’a sauvée, embrasse moi), renforçant l’immersion dans l’univers. Pour couronner le tout, EA a obtenu d’utiliser l’image de Pierce Brosnan : pas de doute, on joue James !
Rien que pour vos yeux
D’ailleurs, niveau réalisation technique, on est dans le haut du panel des jeux PS2, avec des graphismes plutôt réussis grâce à un moteur qui a déjà fait ses preuves, et une fluidité sans faille. Si les cinématiques sont un peu en dedans, coup de chapeau à la modélisation des persos lors des cut scenes temps réel, tout bonnement hallucinante.
Tuer n’est pas jouer… enfin presque
Le jeu propose trois sortes de gameplay, dans l’ensemble toutes réussies. La plus courante est le FPS, qui est dans la moyenne de ce qui se fait sur PS2 : IA limite, aide à la visée salvatrice et linéarité. Si les gadgets viennent pimenter le gameplay, Nighfire ne révolutionne en rien le genre. Ces niveaux de FPS sont parsemés de phases de shoot pur et dur (pas de contrôle de déplacement) bien bourrines et de phases en véhicules assez sympas.
Les diamants sont éternels… les défauts aussi
En fait, Nightfire ressemble comme deux gouttes d’eau à Espion pour Cible, il en conserve par conséquent le gros défaut, à savoir la durée de vie. Entre 5 et 10 heures (selon votre niveau) vous seront nécessaires pour en arriver à bout. Bien sûr, on peut refaire les niveaux afin d’obtenir divers bonus, mais l’action est tellement scriptée que ça en devient layant. Reste l’implémentation de bots dans l’excellent mode multijoueur qui sauve un peu la mise.