PREVIEW
[E3 2016] Premières bites dans Shadow Warrior 2
par Nicaulas,
email @nicaulasfactor
Développeur / Editeur : Devolver Digital Flying Wild Hog
Joule vous a déjà narré à quel point le stand Devolver fut accueillant pour nous, qui étions un peu à la ramasse niveau organisation. Parmi les jeux qu’on a pu essayer dans leurs caravanes, on s’est offert une petite session en co-op avec les développeurs de Shadow Warrior 2. Et si le jeu est très différent du précédent opus, il y a toujours de l’humour en dessous de la ceinture.
Pour ceux qui seraient passés à côté, les polonais de Flying Wild Hog nous avaient gratifié en 2013 d’un remake du Shadow Warrior de 1997. Le principe était simple : des couloirs, des démons, un katana, quelques flingues et quelques pouvoirs, le tout pour un des FPS défouloir, nanardesque et bourrin le plus réussi depuis le premier Painkiller, bien qu’un peu lourdingue et redondant. Pour sa suite, les développeurs ont décidé d’ouvrir les vannes et de couper les liens avec le jeu de 1997, ce qu’ils font de toute évidence avec la bénédiction de Devolver qui ne crache bien évidemment pas sur un projet aussi atypique. Shadow Warrior 2 va donc contenir tout ce qu’ils voulaient mettre dans un jeu depuis longtemps, et (pardon my french) putain qu’est-ce qu’ils lui ont mis !
Je vais passer rapidement sur le problème technique rencontré pendant ma session, dont j’ai déjà parlé dans l’un des Cacolac Gaming Breakfast : la physique est partie en vrille. Très lent dans mes déplacements, je ralentissais encore plus dès que je touchais un élément de décor qui ne soit pas le sol, et j’avais tendance à rentrer dans les plafonds comme s’ils étaient des mottes de beurre. Et comme, on va le voir, les déplacements du jeu reposent en grande partie sur des sauts et des dash, la manipulation de mon perso s’en est retrouvé poussive. Je ne leur en tiens pas rigueur plus que ça, étant donné que : je n’étais même pas censé venir tester le jeu à la base, c’est un jeu encore en développement, le dev présent a reconnu que dans ma partie « something is wrong with the physics » et qu’il allait vérifier ça ensuite (ou alors il parlait de mon crâne dégarni), ça ne m’a pas empêché de voir toutes les mécaniques du mode co-op ni de profiter du jeu dans les espaces ouverts, et j’ai pu assister plus tard à d’autres sessions pour lesquelles il n’y a pas eu ce problème. En revanche, les quelques chutes de framerate que j’avais cru déceler sont malheureusement réelles, et ont été relevées par d’autres journalistes ayant testé la bestiole.
Dans les grandes lignes, le jeu repose sur les mêmes bases, mais sera composé d’environnements plus grands et plus ouverts que dans le premier opus, et les missions semi-procédurales se déclencheront par l’intermédiaire de PNJ. Il s’agissait ici de mener à bien une mission en co-op dans laquelle trois objets étaient à récupérer (des reliques en forme de godemichés, évidemment), et sur cette session nous étions deux joueurs, un autre des devs présents et moi-même. La mission était aussi basique que vous pouvez l’imaginer : défourailler des grappes de monstres, parfois agrémentées d’un mini-boss, récupérer une bite magique, avancer, défourailler, mini-boss, bite, monstres, gros boss, grosse bite. Et l’anecdote de la constellation de la bite est vraie : tout fiers de leur blague, les devs faisaient une pause dans chaque présentation pour inciter les joueurs à lever les yeux au ciel et regarder des étoiles en forme de bite.
Pour ceux qui auraient tâté - même brièvement - Shadow Warrior, deux éléments sautent aux yeux. Premièrement, le système de déplacement a été chamboulé. Déjà nerveux à l’origine, le gameplay est devenu ultra rapide grâce à l’ajout d’un double saut et d’une touche de dash. L’idée est que vous pouvez parcourir les environnements ouverts à grande vitesse et presque sans toucher le sol, en combinant habilement sauts et dash. Précision de taille : on peut s’orienter pendant les dash, ce qui en fait des strafes améliorés. Très rapide à prendre en main, ce système est étonnamment souple et agréable. Deuxièmement, il y a beaucoup plus d’armes, principalement des flingues. On nous promet 80 armes à feu dans le jeu final, il y en avait une petite dizaine à essayer dans la démo. Au risque de compromettre la mission en mourant bêtement, j’ai essayé un peu tous les flingues dans la plupart des combats. La bonne surprise est qu’ils avaient tous un feeling différent, même si rien ne garantit que ce soit le cas pour tous les autres.
Petite subtilité à propos des armes à feu : elles peuvent être modifiées grâce à des cristaux qu’on loote en route, ce qui permet de les rendre plus efficaces face à certains ennemis. Quand on passe le réticule de visée sur un ennemi, le HUD nous dévoile ses caractéristiques importantes, du style « monstre de glace » ou « immunisé à la magie ». On peut ainsi choisir une arme modifiée, ou la modifier directement, pour améliorer notre DPS. Là encore, on peut saluer le côté intuitif de la chose qui repose visuellement sur un code couleur évident (bleu = glace, rouge = feu, etc.). Par ailleurs, le katana n’a pas été oublié puisqu’il bénéficie d’une mise à jour de son maniement. Il s’agit toujours de combiner les touches directionnelles et les mouvements de souris, mais le tout m’a semblé un peu moins abstrait qu’auparavant. Petit bonheur indispensable dans un FPS bourrin, une tronçonneuse était présente en fin de mission. L’occasion de vérifier que la localisation des dégâts, les démembrements et l’orientation de la coupe rendent le maniement des armes blanches aussi jouissif qu’on pouvait l’espérer.
Je vais passer rapidement sur le problème technique rencontré pendant ma session, dont j’ai déjà parlé dans l’un des Cacolac Gaming Breakfast : la physique est partie en vrille. Très lent dans mes déplacements, je ralentissais encore plus dès que je touchais un élément de décor qui ne soit pas le sol, et j’avais tendance à rentrer dans les plafonds comme s’ils étaient des mottes de beurre. Et comme, on va le voir, les déplacements du jeu reposent en grande partie sur des sauts et des dash, la manipulation de mon perso s’en est retrouvé poussive. Je ne leur en tiens pas rigueur plus que ça, étant donné que : je n’étais même pas censé venir tester le jeu à la base, c’est un jeu encore en développement, le dev présent a reconnu que dans ma partie « something is wrong with the physics » et qu’il allait vérifier ça ensuite (ou alors il parlait de mon crâne dégarni), ça ne m’a pas empêché de voir toutes les mécaniques du mode co-op ni de profiter du jeu dans les espaces ouverts, et j’ai pu assister plus tard à d’autres sessions pour lesquelles il n’y a pas eu ce problème. En revanche, les quelques chutes de framerate que j’avais cru déceler sont malheureusement réelles, et ont été relevées par d’autres journalistes ayant testé la bestiole.
Dans les grandes lignes, le jeu repose sur les mêmes bases, mais sera composé d’environnements plus grands et plus ouverts que dans le premier opus, et les missions semi-procédurales se déclencheront par l’intermédiaire de PNJ. Il s’agissait ici de mener à bien une mission en co-op dans laquelle trois objets étaient à récupérer (des reliques en forme de godemichés, évidemment), et sur cette session nous étions deux joueurs, un autre des devs présents et moi-même. La mission était aussi basique que vous pouvez l’imaginer : défourailler des grappes de monstres, parfois agrémentées d’un mini-boss, récupérer une bite magique, avancer, défourailler, mini-boss, bite, monstres, gros boss, grosse bite. Et l’anecdote de la constellation de la bite est vraie : tout fiers de leur blague, les devs faisaient une pause dans chaque présentation pour inciter les joueurs à lever les yeux au ciel et regarder des étoiles en forme de bite.
Pour ceux qui auraient tâté - même brièvement - Shadow Warrior, deux éléments sautent aux yeux. Premièrement, le système de déplacement a été chamboulé. Déjà nerveux à l’origine, le gameplay est devenu ultra rapide grâce à l’ajout d’un double saut et d’une touche de dash. L’idée est que vous pouvez parcourir les environnements ouverts à grande vitesse et presque sans toucher le sol, en combinant habilement sauts et dash. Précision de taille : on peut s’orienter pendant les dash, ce qui en fait des strafes améliorés. Très rapide à prendre en main, ce système est étonnamment souple et agréable. Deuxièmement, il y a beaucoup plus d’armes, principalement des flingues. On nous promet 80 armes à feu dans le jeu final, il y en avait une petite dizaine à essayer dans la démo. Au risque de compromettre la mission en mourant bêtement, j’ai essayé un peu tous les flingues dans la plupart des combats. La bonne surprise est qu’ils avaient tous un feeling différent, même si rien ne garantit que ce soit le cas pour tous les autres.
Petite subtilité à propos des armes à feu : elles peuvent être modifiées grâce à des cristaux qu’on loote en route, ce qui permet de les rendre plus efficaces face à certains ennemis. Quand on passe le réticule de visée sur un ennemi, le HUD nous dévoile ses caractéristiques importantes, du style « monstre de glace » ou « immunisé à la magie ». On peut ainsi choisir une arme modifiée, ou la modifier directement, pour améliorer notre DPS. Là encore, on peut saluer le côté intuitif de la chose qui repose visuellement sur un code couleur évident (bleu = glace, rouge = feu, etc.). Par ailleurs, le katana n’a pas été oublié puisqu’il bénéficie d’une mise à jour de son maniement. Il s’agit toujours de combiner les touches directionnelles et les mouvements de souris, mais le tout m’a semblé un peu moins abstrait qu’auparavant. Petit bonheur indispensable dans un FPS bourrin, une tronçonneuse était présente en fin de mission. L’occasion de vérifier que la localisation des dégâts, les démembrements et l’orientation de la coupe rendent le maniement des armes blanches aussi jouissif qu’on pouvait l’espérer.
Sans Genital Jousting (présent lui aussi – évidemment - sur le stand de Devolver), Shadow Warrior 2 aurait remporté l’award du jeu qui en a dans le pantalon. On est même surpris de ne pas être reparti avec un goodies en forme de teub. Blague à part, le jeu est un défouloir encore plus jouissif et bas du front que son grand frère. C’est Shadow Warrior, mais avec plus de tout : des niveaux plus grands, plus de moves, plus de variété dans le gameplay, et surtout beaucoup, beaucoup plus d’armes. Deux interrogations persistent à environ 6 mois de la sortie : on n’a toujours pas vu le mode solo, et les chutes de framerate ont de quoi inquiéter.