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4 heures chrono : Focus sur Focus
Cette partie a été réalisée sous la caution de CBL, expert en Hulk
Space Hulk. Enfin ! Le FPS développé par Streum On Studio se déroulant dans l'univers de Warhammer 40K montrait donc le bout de son nez pour la première fois. On n’espérait pas voir grand-chose d’un jeu prévu pour 2015 mais on a quand même pu prendre la manette pour tourner en rond dans une salle. Le jeu nous mettra aux commandes d’un archiviste (un vétéran bad-ass qui possède des pouvoirs psys) et de sa troupe de quatre Space Marines d’élite (des Terminator dans le jargon) pour une sympathique visite de ce qu’on appelle un Space Hulk.
Le Space Hulk n'est donc pas un super soldat vert mais un agglomérat de débris spatiaux et de carlingues de vaisseau qui a fini par devenir un énorme corps céleste ayant sa propre gravité. Vous y croiserez des GeneStealers et des hybrides capables d’user d’armes ou de pouvoirs psychiques comme celui de ressusciter vos victimes. Il faudra donc user d’un peu de stratégie en combat pour éliminer en priorité les créatures les plus vicieuses. Les ennemis que vous pouvez affronter ne seront pas nécessairement très nombreux, mais vu les tailles impressionnantes que certaines mutations GeneStealers peuvent atteindre (jusqu’à 5 mètres) ainsi que les capacités à priori mortelles qu’elles embarquent (boules d’acides et énormes griffes) on ne fera probablement pas le malin. Les niveaux seront linéaires, la rejouabilitée étant assuré par l’aspect aléatoire de l’apparition des ennemis. Pour plus de surprises, ceux-ci ne sont pas scriptés mais possèdent un comportement propre : ainsi l'esprit de ruche des GeneStealers leur permet de communiquer automatiquement votre position à tous leurs confrères.
Malgré le corps à corps, la nature très pesante de votre personnage et la lourdeur des armes nous éloignent définitivement de la fureur des combats de l'excellent Shadow Warrior. Il est d’ailleurs impossible de sauter et les affrontements devraient donc avoir une toute autre saveur : plus lents et plus stratégiques avec, on l’espère, des ennemis du coup très dangereux qui nécessitent de contrôler l'espace et d'avancer prudemment. On peut d’ailleurs choisir de souder une porte pour fermer un accès ou d’en exploser une au risque d’ouvrir un accès supplémentaire aux bestioles. L’aspect tour à tour claustrophobique et titanesque du level design devrait accentuer cette impression de danger constant - la démesure d’immenses pièces sombres donnant sur des couloirs biens étroits et guère plus rassurants.
Le jeu tourne sur l’Unreal Engine 4 et les décors qu'on a pu apercevoir étaient magnifiques, avec des textures superbes et détaillés. L'ambiance est très contrastée, tout en ombre et lumière, et rappelle les plus grands moments de Doom 3. Le GeneStealer qui prenait la pose pour nous était très bien rendu, de la pointe de ses griffes à sa langue baveuse qui se tortillait. En s’en approchant avec l’Oculus Rift - qui sera supporté - on pouvait vraiment apprécier le niveau de détails de la bête tout en prenant la pleine mesure de la vertigineuse architecture de la pièce. Reste à savoir comment l’animation et l’IA des bestiaux parviendront à rendre crédible leur puissance supposée. Rares sont les jeux à avoir pu rendre palpable dans le gameplay la sensation de danger vendue par le scénario.
Space Hulk ne disposera pas de multi compétitif, Streum On Studio préférant se concentrer sur le solo et le coop. Jouable à quatre, chaque joueur incarnera un Space Marine classique (pas d’archiviste pour éviter les disputes entre geek) dans une campagne qui suivra globalement les missions du solo. Petite subtilité, un joueur mort peut tout de même passer côté GeneStealer pour se venger de ses anciens camarades.
Comme pressenti, Space Hulk était de loin le projet le plus ambitieux présenté durant la journée, combinant le background riche d’une licence populaire et des aspirations de gameplay peu communes qui font plaisir à voir. Même s'il n'est prévu que pour 2015, on espère qu’il sera pleinement réalisable pour une si petite équipe (un peu plus d’une dizaine de personnes). C'est une lourde responsabilité pour les développeurs de E.Y.E et, si on a confiance en leur capacité à produire un jeu atypique et de caractère, on espère qu'il seront capables de soutenir la charge d'un projet aussi important. Ils ont en tout cas toute notre attention.
Prochain épisode : 17h00-17h30 – Les liens du feu
Space Hulk. Enfin ! Le FPS développé par Streum On Studio se déroulant dans l'univers de Warhammer 40K montrait donc le bout de son nez pour la première fois. On n’espérait pas voir grand-chose d’un jeu prévu pour 2015 mais on a quand même pu prendre la manette pour tourner en rond dans une salle. Le jeu nous mettra aux commandes d’un archiviste (un vétéran bad-ass qui possède des pouvoirs psys) et de sa troupe de quatre Space Marines d’élite (des Terminator dans le jargon) pour une sympathique visite de ce qu’on appelle un Space Hulk.
Le Space Hulk n'est donc pas un super soldat vert mais un agglomérat de débris spatiaux et de carlingues de vaisseau qui a fini par devenir un énorme corps céleste ayant sa propre gravité. Vous y croiserez des GeneStealers et des hybrides capables d’user d’armes ou de pouvoirs psychiques comme celui de ressusciter vos victimes. Il faudra donc user d’un peu de stratégie en combat pour éliminer en priorité les créatures les plus vicieuses. Les ennemis que vous pouvez affronter ne seront pas nécessairement très nombreux, mais vu les tailles impressionnantes que certaines mutations GeneStealers peuvent atteindre (jusqu’à 5 mètres) ainsi que les capacités à priori mortelles qu’elles embarquent (boules d’acides et énormes griffes) on ne fera probablement pas le malin. Les niveaux seront linéaires, la rejouabilitée étant assuré par l’aspect aléatoire de l’apparition des ennemis. Pour plus de surprises, ceux-ci ne sont pas scriptés mais possèdent un comportement propre : ainsi l'esprit de ruche des GeneStealers leur permet de communiquer automatiquement votre position à tous leurs confrères.
Pour vous défendre, vous aurez une arme à distance (des Bolters ou des Fulgurants, sorte d’énormes pistolets tireurs d’obus) ainsi qu’une arme de corps à corps (tronçonneuse ou épée) qu’il faudra choisir entre les missions (sachant qu’il n’est pas possible de changer pendant). Vous pourrez aussi donner des ordres généraux à votre escouade, bien que le système ait l’air encore en chantier.
Vous pourrez bien sûr améliorer votre personnage en choisissant de vous spécialiser dans l’une des branches : escouade, armes à distance, pouvoirs ou corps à corps. Les améliorations débloquent des pouvoirs ou des armes plus puissantes avec un truc vraiment spécial sur la fin de chacune des branches.
Vous pourrez bien sûr améliorer votre personnage en choisissant de vous spécialiser dans l’une des branches : escouade, armes à distance, pouvoirs ou corps à corps. Les améliorations débloquent des pouvoirs ou des armes plus puissantes avec un truc vraiment spécial sur la fin de chacune des branches.
Malgré le corps à corps, la nature très pesante de votre personnage et la lourdeur des armes nous éloignent définitivement de la fureur des combats de l'excellent Shadow Warrior. Il est d’ailleurs impossible de sauter et les affrontements devraient donc avoir une toute autre saveur : plus lents et plus stratégiques avec, on l’espère, des ennemis du coup très dangereux qui nécessitent de contrôler l'espace et d'avancer prudemment. On peut d’ailleurs choisir de souder une porte pour fermer un accès ou d’en exploser une au risque d’ouvrir un accès supplémentaire aux bestioles. L’aspect tour à tour claustrophobique et titanesque du level design devrait accentuer cette impression de danger constant - la démesure d’immenses pièces sombres donnant sur des couloirs biens étroits et guère plus rassurants.
Le jeu tourne sur l’Unreal Engine 4 et les décors qu'on a pu apercevoir étaient magnifiques, avec des textures superbes et détaillés. L'ambiance est très contrastée, tout en ombre et lumière, et rappelle les plus grands moments de Doom 3. Le GeneStealer qui prenait la pose pour nous était très bien rendu, de la pointe de ses griffes à sa langue baveuse qui se tortillait. En s’en approchant avec l’Oculus Rift - qui sera supporté - on pouvait vraiment apprécier le niveau de détails de la bête tout en prenant la pleine mesure de la vertigineuse architecture de la pièce. Reste à savoir comment l’animation et l’IA des bestiaux parviendront à rendre crédible leur puissance supposée. Rares sont les jeux à avoir pu rendre palpable dans le gameplay la sensation de danger vendue par le scénario.
Space Hulk ne disposera pas de multi compétitif, Streum On Studio préférant se concentrer sur le solo et le coop. Jouable à quatre, chaque joueur incarnera un Space Marine classique (pas d’archiviste pour éviter les disputes entre geek) dans une campagne qui suivra globalement les missions du solo. Petite subtilité, un joueur mort peut tout de même passer côté GeneStealer pour se venger de ses anciens camarades.
Comme pressenti, Space Hulk était de loin le projet le plus ambitieux présenté durant la journée, combinant le background riche d’une licence populaire et des aspirations de gameplay peu communes qui font plaisir à voir. Même s'il n'est prévu que pour 2015, on espère qu’il sera pleinement réalisable pour une si petite équipe (un peu plus d’une dizaine de personnes). C'est une lourde responsabilité pour les développeurs de E.Y.E et, si on a confiance en leur capacité à produire un jeu atypique et de caractère, on espère qu'il seront capables de soutenir la charge d'un projet aussi important. Ils ont en tout cas toute notre attention.
Prochain épisode : 17h00-17h30 – Les liens du feu