ARTICLE
4 heures chrono : Focus sur Focus
Cyanide était présent en force puisqu’en plus de Blood Bowl 2, ils présentaient un second jeu : Styx : Master of Shadows, croisement inattendu (du moins à l’époque) entre Dark Fantasy et infiltration. Le jeu se déroule dans le même monde qu’Of Orcs and Men et vous dirigerez Styx le gobelin avant sa rencontre avec Arkaïl. Votre objectif : grimper au sommet de la citadelle bâtie autour de l’arbre de vie pour en voler le cœur. Cet arbre génère l’ambre, qui est une source de magie et bien sûr de corruption et la citadelle sert tout autant à la protéger qu’à en rechercher et exploiter le pouvoir. C'est donc une forteresse bien gardée, mais pas seulement puisqu'elle possède également des quartiers civils, un centre politique, une prison et donc autant d’environnements dans lesquels vous pourrez sournoisement assassiner.
Styx possède bien sûr des capacités dont la plus originale reste le système de clonage, qui permet de contrôler un clone pour partir en reconnaissance, résoudre des puzzles ou immobiliser un ennemi pendant qu’on en assassine un autre. Il conserve aussi l’invisibilité d’Of Orcs And Men. Même si celle-ci sera loin d’être utilisable à volonté et ne vous empêche pas de faire du bruit, elle semble quand même un peu trop puissante et n’entre pas vraiment dans la philosophie infiltration. Pour utiliser ces capacités, il faut des fioles d’ambre qu’on peut trouver ou voler aux soldats vivants avant de les achever (ceux-ci brisent la fiole en tombant). Sans fiole, l’ambre remonte juste assez pour faire un clone. Ces capacités peuvent être améliorées au fil du jeu via un désormais classique arbre de compétence. Je reste toujours sceptique sur la nécessité de faire évoluer un personnage par ce biais dans un jeu d’infiltration, puisqu’au final, ces améliorations facultatives ne s'intègrent jamais bien au level-design mais ne font souvent que faciliter des situations qui pourraient se résoudre sans.
De ce qu’on a vu, les niveaux sont assez ouverts et profitent d’une belle verticalité tout en restant assez linéaires. Il existe plusieurs passages et des actions annexes qui permettent à la mission de se dérouler différemment, même si la continuité globale reste la même, avec une série d'objectifs précis à atteindre successivement : utiliser un levier pour ouvrir une porte, passer ladite porte etc… Pas question de faire preuve de créativité dans la résolution des niveaux. Il faudra donc compter sur le bestiaire pour faire varier les situations. Certains ennemis seront tout bêtement protégés contre les coups de couteau dans le dos, mais d’autres adversaires vous feront réfléchir un peu plus. Ainsi les elfes peuvent sentir votre présence de loin, tandis que les roachs sont aveugles mais entendent le moindre petit bruit. Tout ça est plutôt classique, mais un bon mélange pourrait donner lieu à des défis intéressants.
Difficile encore de se faire une idée d’un jeu dont la qualité dépendra en grande partie du level-design. S’il ne devrait pas forcément briller par l’originalité de ses mécanismes de jeu, Styx : Master of Shadows dispose d’un univers intéressant et inhabituel pour le genre qui, associé à un gameplay solide et à la compétence de clonage inédite, pourrait donner un jeu intéressant.
Prochain épisode : 16h30-17h00 – Le tour du Hulk
Cyanide veut faire un retour à l’infiltration d’antan, c'est à dire qu'il n'y aura que peu de réussite chez les joueurs du dernier Hitman. S’ils vous ont vu, les ennemis n’oublient pas votre présence à moins de vous tuer, et en temps normal, ils possèdent des chemins et des activités à embranchements multiples afin de les rendre moins prévisibles. Le système de détection repose sur un principe binaire d’ombre/lumière et sur le bruit. Une fois repéré, vos capacités offensives ne vous permettent pas vraiment de combattre et il faudra donc fuir. Il y a tout de même quelques pièges mortels disséminés dans les niveaux pour faire le ménage mais ils devraient être rares. Votre personnage, petit et très agile, dispose de nombreuses cachettes inhabituelles pour disparaitre ou dissimuler les corps (bien que je n’aie rien vu de bien original durant la présentation jouée) et peut escalader certains murs.
Styx possède bien sûr des capacités dont la plus originale reste le système de clonage, qui permet de contrôler un clone pour partir en reconnaissance, résoudre des puzzles ou immobiliser un ennemi pendant qu’on en assassine un autre. Il conserve aussi l’invisibilité d’Of Orcs And Men. Même si celle-ci sera loin d’être utilisable à volonté et ne vous empêche pas de faire du bruit, elle semble quand même un peu trop puissante et n’entre pas vraiment dans la philosophie infiltration. Pour utiliser ces capacités, il faut des fioles d’ambre qu’on peut trouver ou voler aux soldats vivants avant de les achever (ceux-ci brisent la fiole en tombant). Sans fiole, l’ambre remonte juste assez pour faire un clone. Ces capacités peuvent être améliorées au fil du jeu via un désormais classique arbre de compétence. Je reste toujours sceptique sur la nécessité de faire évoluer un personnage par ce biais dans un jeu d’infiltration, puisqu’au final, ces améliorations facultatives ne s'intègrent jamais bien au level-design mais ne font souvent que faciliter des situations qui pourraient se résoudre sans.
De ce qu’on a vu, les niveaux sont assez ouverts et profitent d’une belle verticalité tout en restant assez linéaires. Il existe plusieurs passages et des actions annexes qui permettent à la mission de se dérouler différemment, même si la continuité globale reste la même, avec une série d'objectifs précis à atteindre successivement : utiliser un levier pour ouvrir une porte, passer ladite porte etc… Pas question de faire preuve de créativité dans la résolution des niveaux. Il faudra donc compter sur le bestiaire pour faire varier les situations. Certains ennemis seront tout bêtement protégés contre les coups de couteau dans le dos, mais d’autres adversaires vous feront réfléchir un peu plus. Ainsi les elfes peuvent sentir votre présence de loin, tandis que les roachs sont aveugles mais entendent le moindre petit bruit. Tout ça est plutôt classique, mais un bon mélange pourrait donner lieu à des défis intéressants.
Difficile encore de se faire une idée d’un jeu dont la qualité dépendra en grande partie du level-design. S’il ne devrait pas forcément briller par l’originalité de ses mécanismes de jeu, Styx : Master of Shadows dispose d’un univers intéressant et inhabituel pour le genre qui, associé à un gameplay solide et à la compétence de clonage inédite, pourrait donner un jeu intéressant.
Prochain épisode : 16h30-17h00 – Le tour du Hulk