« Chacun est libre de prendre ce qu’il veut dans The Witness », conclut Nicaulas dans notre test (
allez le lire si ce n’est pas déjà fait !) du deuxième jeu de Jonathan Blow-et-ses-talentueux-collaborateurs. Et il y en a des choses à prendre dans
The Witness : des statues bizarres, des silhouettes en trompe-l’œil, des enregistrements exaltés de citations profondes, de l’architecture mûrement réfléchie, et des extraits vidéo dont la durée varie entre quelques minutes et quasiment une heure entière – et bien sûr, la réputation sulfureuse de son créateur, génie visionnaire pour certains, cuistre impénétrable pour d’autres. Des journalistes se sont enflammés, des blogueurs sont devenus fous, des topics furent lancés, tout ça pour tenter de savoir une chose : dans ce jeu dont le nom se traduit par « Le Témoin », de quoi est-on le témoin, au juste ?