TEST
My Nintendo Picross - The Legend of Zelda : Twilight Princess
Développeur / Editeur : Jupiter Corporation
Support : 3DS
Ne cherchez pas sur l’eShop de Nintendo, vous ne trouverez pas ce jeu. En effet, afin de célébrer le lancement de son service My Nintendo, le géant japonais s’est dit qu’il serait bon de rendre ce jeu disponible exclusivement comme récompense. Mais vaut-il vraiment ses 1000 Points Platine ?
My Nintendo, donne-moi tes cadeaux
Nintendo aurait pu donner n’importe quel autre jeu en cadeau pour son nouveau service et très franchement, une énième version de Super Mario Bros. n’aurait choqué personne. Mais souhaitant surfer sur la vague des 30 ans de la série The Legend of Zelda et de la récente sortie de The Legend of Zelda: Twilight Princess HD sur Wii U, ils ont demandé au studio Jupiter Corporation de bosser sur un nouveau Picross, en l’occurrence, My Nintendo Picross - The Legend of Zelda : Twilight Princess. Et les gars de chez Jupiter sont des experts en la matière, avec une bonne quinzaine de Picross X « nom d’une grosse licence » sur leur CV.
Pi quoi ?
Avant de partir dans le vif du sujet, il faut savoir que le picross n’a pas été inventé par Jupiter Corporation. Il s’agit d’un jeu qui a pris vie à la fin des années 80 et qui est toujours très joué au Japon. Un picross est un jeu de réflexion consistant à découvrir un dessin en pixel art, en noircissant des cases, le tout aidé par des indices numériques sur les bords de la grille. Un cousin très éloigné du vieux jeu Sudoku, qui a fait fureur dans nos transports en commun il y a une petit dizaine d’années.
Zelda, un vrai apport ?
Concrètement, ce Picross Zelda reprend les codes de l’univers de l’épisode Twilight Princess, avec tout ce qui va bien, à commencer par Midona comme professeur. Exit Link, Zelda ou autre personnage, ici, c’est Midona ou rien.
Tout le reste n’est qu’habillage, avec quelques musiques de la bande son du jeu de salon, quelques backgrounds pour faire joli, et surtout, énormément de dessins en pixel art à découvrir. Etant fan de la série, ce n’est vraiment pas mal, si on met de côté le fait que le titre possède très peu de musiques différentes.
Tout le reste n’est qu’habillage, avec quelques musiques de la bande son du jeu de salon, quelques backgrounds pour faire joli, et surtout, énormément de dessins en pixel art à découvrir. Etant fan de la série, ce n’est vraiment pas mal, si on met de côté le fait que le titre possède très peu de musiques différentes.
Modes de jeu
L’équipe de Jupiter a eu la bonne idée de faire un jeu très complet, avec un grand nombre de tableau et trois modes de jeu différents, histoire de varier un peu les plaisirs.
Le premier mode est tout simplement Picross. Composé de 45 scènes différentes avec des tableaux allant de 10x10 cases à 20x15, ce mode reprend les principes de base du jeu, dans lequel il faudra recomposer l’image du dessin de l’écran supérieur, en se servant des nombres indices pour remplir les cases.
Concrètement, si le chiffre 3 est placé sur une colonne, il faudra remplir 3 cases, et mettre des « x » dans les autres cases vides. Evidemment, il faut faire correspondre les colonnes verticales et horizontales. Si au premier abord, cela peut paraître assez simpliste, surtout dans la phase de tuto avec des tableaux de 5x5 cases, l’exercice se complique bien plus dans des tableaux plus grands.
Concrètement, si le chiffre 3 est placé sur une colonne, il faudra remplir 3 cases, et mettre des « x » dans les autres cases vides. Evidemment, il faut faire correspondre les colonnes verticales et horizontales. Si au premier abord, cela peut paraître assez simpliste, surtout dans la phase de tuto avec des tableaux de 5x5 cases, l’exercice se complique bien plus dans des tableaux plus grands.
Le second mode se nomme Mega Picross et très franchement, j’ai été obligé de lire deux fois les explications de Midona pour bien comprendre son fonctionnement. Déjà, il faut savoir maîtriser le premier mode de jeu sous peine de se tirer une flèche.
Les règles de base sont les mêmes que pour le Picross classique, il faudra cette fois-ci faire avec d’autres gros nombres-indices, appelés mega nombres. Ceux-ci indiquent des amas de cases pouvant s’étendre sur deux lignes ou colonnes, appelées mega lignes. Et là, comme le dit Midona : « Dans les mega lignes, les cases remplies correspondant aux nombres-indices normaux ne doivent pas toucher celles remplies sur l’autre ligne ou colonne de la mega ligne. Si c’était le cas, ce sera un mega nombre. » Simple non ?
En clair, Mega Picross est une grosse prise de tête dans les premières minutes, mais une fois que l’on a capté qu’il faut se concentrer sur les nombres-indices normaux des mega lignes, on se met à réfléchir en se retournant le cerveau tout en étant fier d’avoir réussi à terminer son tableau. Et des tableaux, il y en a un bon paquet. Comme dans le mode Picross, il faudra en terminer 45, de 10x10 cases, jusqu’à 20x15 cases.
Enfin, le dernier mode de jeu est Micross. Il s’agit là d’un puzzle général de 8x8 cases, composé de plusieurs puzzles de 10x10 cases. Ce mode offre donc potentiellement 64 tableaux à résoudre.
Enfin, le dernier mode de jeu est Micross. Il s’agit là d’un puzzle général de 8x8 cases, composé de plusieurs puzzles de 10x10 cases. Ce mode offre donc potentiellement 64 tableaux à résoudre.
Ah oui, j’allais oublier ! Chaque tableau est chronométré. Au-delà de 60 minutes pour résoudre un tableau, l’image sera visible, mais seulement en noir et blanc. Les développeurs ont aussi intégré un système de vérification auto des réponses, mais si chaque case remplie de manière erronée est automatiquement corrigée, il faudra par contre accepter d’être sanctionner d’une pénalité de temps. Et ça peut grimper très vite à ce niveau. Tout cela ne s’applique par contre pas pour les tableaux Micross, qui seront juste chronométrés.
Pour un jeu gratuit, on peut dire que Nintendo et Jupiter ne se moquent pas des fans. Si on aime le principe du jeu Picross et la licence Zelda, prévoyez quelques heures à passer en compagnie de votre 3DS. Ce soft devient vite une vraie drogue.