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Un Rédacteur Factornews vous demande :

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Max Payne 2

Arnaud par Arnaud,  email  @drsynack
Max Payne. Un nom qui produira des réactions différentes en fonction de la personne à qui vous le dites. Soit elle se mettra à genou en prosternation, soit elle vous mettra une tarte. Tout dépendra de sa perception des jeux : longs et pas super peaufinés, ou pas super long mais aussi bien huilé que les scripts de Factornews.

Donnez vous la Payne


Lorsqu’on lance le jeu pour la première fois, peu a changé. La musique est la même, l’interface identique, sans parler du style graphique (toonshading) qui n’a pas bougé d’un iota. La seule chose qui a changé, en fait, est la tête de Max Payne, maintenant incarné par un autre homme. Cependant rassurez-vous, la voix délicieusement dépressive de Max n’a pas bougée, elle.

Et en dehors d’une mise à jour technique de l’excellent moteur de Remedy, peu de nouveautés apparaissent dans le jeu. Alors oui, l’histoire vous permet de jouer à une ou deux occasions la nouvelle dulcinée de Max, tueuse à gage de son état.

Sans vouloir tout révéler de l’histoire, sachez qu’elle confirme que le héros central n’a vraiment pas de bol. Alors qu’il vient de se faire blanchir suite à sa descente chez les barons américains de la drogue (la fin du premier épisode, donc), voilà qu’il remet le couvert en buttant une collègue.



Dépaynalisé


La construction du récit est assez intéressante. La majeure partie se passe en flashback si bien que le début est assez déroutant. Un peu comme si vous preniez 24h en cours de route. Remedy a donc utilisé cette méthode pour donner renforcer l’effet de profondeur du scénario du jeu, et ça marche parfaitement. Le joueur prendra donc l’histoire en cour de route, mais avant le dénouement final. La voix-off maniaco-dépressive fera de nouveau la narration durant tout le jeu. A ce propos, cette fameuse ambiance « noire » revendiquée est parfois justement trop revendiquée et l’on sent bien que la dose est forcée.

Max se retrouve donc encore au cœur d’une erreur judiciaire, mais bon comme d’habitude il ne l’a pas volé. On s’aperçoit avec délectation que quelques améliorations ont été apportées au gameplay. Par exemple le jeu se voit doté d’un troisième mode « bullet-time ». Vous pouvez maintenant vous lancer dans les airs, tirer et profiter des bonus du mode « ralenti », mais sans que cela ne consomme la moindre « énergie » du mode bullet-time. Idéal pour faire irruption dans une pièce et minimiser les risques.

En dehors de ça, le nombre de passages « trip d’acide » ou « cauchemar » a été diminué, et fini les séquences « jeu-de-plate-forme-dans-le-noir-avec-des-trompe-l’œil-la-vision-déformée-et-un-bras-attaché ». Comme indiqué un peu plus haut, le joueur sera amené à jouer Mona à quelques occasions. Rappelons que Mona est une tueuse à gage que Payne rencontre dans le premier épisode. L’implémentation d’un duo dans l’histoire permet bien entendu d’être beaucoup plus créatif au niveau des objectifs et scripts qui parcourent les niveaux.

Bourré d’humour noir, avec un scénario intéressant (mais peut être un peu trop forcé au niveau du caractère dépressif du personnage principal, quasiment palpable), Max Payne 2 pêche au niveau de sa trop courte durée de vie, comme son prédécesseur. Et de relancer le débat : vaut-il mieux des jeux trop courts mais excellents, ou plus longs et beaucoup moins travaillés ?

SCREENSHOTS

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