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Un Rédacteur Factornews vous demande :

PREVIEW

Heavy Rain

Niko par Niko,  email  @nik0tine  
 
Déjà bien mis en avant pendant la conférence Sony, Heavy Rain était également très présent sur le stand Sony avec une grosse dizaines de bornes jouables. Deux séquences étaient disponibles dans cette version : celle de l'agent du FBI dans la casse auto que l'on connaissait déjà, et une toute nouvelle avec Scott Shelby, un détective privé, le quatrième et dernier personnage principal du jeu.
Scott s'intéresse à l'origami killer; son enquête le mène dans une petite épicerie dont le tenancier a perdu son fils - probablement l'oeuvre du tueur. Malheureusement, celui-ci n'est pas très loquace et notre héros bedonnant se fait vite remballer. Pendant que Shelby fait son shopping avant de rentrer chez lui, un jeune homme agité entre dans la boutique et braque le proprio. Wow, le cliché.

Ne reculant devant aucun sacrifice, nous avons joué cette scène de deux manière différentes : d'abord en essayant de calmer l'agresseur pour nous approcher discrètement, le désarmer et l'assommer (vous pouvez d'ailleurs voir ce scénario chez Eurogamer), la seconde fois en loupant tous les QTE; Shelby se prend une balle dans l'épaule et l'apprenti Tony Montana, pris de panique, s'enfuit. Dans les deux cas, le résultat est le même : reconnaissant ou pris de pitié, le patron de l'épicerie déballe son sac et donne au privé les infos convoitées. A priori, comme pour Fahrenheit, l'aventure restera globalement sur des rails quelle que soit votre façon de jouer, avec tout de même quelques embranchements sur des scènes-clés.

Coté technique, la modélisation des personnage était vraiment impeccable sur cette démo, mais dès que l'on parle d'animation, les ennuis commencent : que ce soit dans les mouvements (hors cinématiques motion capturées) ou sur le lip sync, tout est très artificiel. Le gameplay a fait ressentir à votre serviteur autant d'excitation que l'appui du bouton play sur sa platine DVD (je dois être un de ces journalistes français à l'esprit étroit), même si il faut concéder que le système est plus au point que dans Fahrenheit. Bref, les hermétiques au genre passeront leur chemin, quant aux amateurs de films interactifs... ils n'ont plus qu'à espérer que les autres scènes d'Heavy Rain seront largement en dessus du ramassis de poncifs que l'on a vu jusqu'à présent.

Notez que les journalistes totaux officiellement adoubés par David Cage© ont également eu droit à une démo privée dans un hotel. Dans celle-ci il était question de vivre le petit quotidien d'Ethan l'architecte et de s'occuper de son fils rescapé. Après une demi-heure à l'aider à faire ses devoirs, lui faire à manger, jouer avec lui, l'empêcher de regarder la TV trop tard (et sûrement lui torcher le cul), il y a de bonnes chance pour que l'on ait envie de le pousser nous-même sous les roues d'une bagnole. Et il n'est pas dit que Cage ait prévu un QTE pour cela.

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