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[E3 2017] Premiers clones dans Genesis Alpha One
par CBL,
email @CBL_Factor
J'attaque cette première journée de l'E3 avec un passage chez Team 17 qui présentait quatre jeux dont Genesis Alpha One, annoncé en février dernier et développé par Radiation Blue.
Le mec de Team 17 m'explique que c'est un FPS dans lequel on dirige, construit et pilote un vaisseau spatial à la recherche d'une planète à coloniser, le tout en mode roguelike et survival et développé par trois personnes avec l'Unreal Engine 4. Puis il me le montre.
Une partie de Genesis Alpha One se commence à bord d'un vaisseau spatial généré aléatoirement dans lequel on se promène en vue à la première personne. On dispose d'une tablette qui donne des infos sur son vaisseau mais qui sert aussi à choisir les missions. On a aussi plusieurs armes qui sont assez classiques : shotgun, fusil d'assaut, lance-grenades, laser... Dans les différentes parties du vaisseau, on peut accéder à des terminaux dont la séquence de boot rappelle le DOS et qui permettent de contrôler son vaisseau.Le mec de Team 17 m'explique que c'est un FPS dans lequel on dirige, construit et pilote un vaisseau spatial à la recherche d'une planète à coloniser, le tout en mode roguelike et survival et développé par trois personnes avec l'Unreal Engine 4. Puis il me le montre.
On ne le pilote pas directement : on choisit le quadran de l'espace dans lequel on veut se rendre et le vaisseau y va automatiquement en hyperespace une fois qu'on a construit le module overdrive. En effet, en plus d'être le capitaine, on est l'architecte-ingénieur du bousin et on doit agrandir son vaisseau avec différentes pièces : des serres servent à produire de l'oxygène, du stockage, des quartiers pour les membres d'équpage, des salles d'incubation pour produire des clones, des raffineries pour produire des ressources...
Pour récolter des ressources, on choisit quelques membres d'équipage et on les envoie miner sur une planète des environs dans un petit vaisseau cargo. A terme, il devrait être possible d'aller soit-même sur les planètes. Quand ils reviennent, ils ne sont parfois pas seuls : des aliens belliqueux peuvent s'accrocher ou s'infiltrer dans la navette. On peut les buter soit-même avec son flingue ou poser des tourelles dans la salle d'embarquement. Si on ne s'occupe pas de l'infestation, elle devient vite hors de contrôle avec des oeufs dans tous les coins et des choses gluantes sur les murs. Seul le capitaine -à savoir le joueur- peut utiliser un flingue. Je n'ai pas vu beaucoup d'action mais on m'a promis des combats nerveux à la Doom. Et quand on bute un ennemi, on récupère un peu de son ADN.
Une fois raffinées, les ressources servent à construire des nouvelles pièces ou à améliorer celles existantes. On peut aussi modifier l'esthétique de son vaisseau en changeant la couleur des sols et des murs. Une fois une nouvelle pièce construite, il faut y assigner du monde pour y bosser. Par exemple dans les serres, on assigne un jardinier à chaque pot et on choisit ce qu'on veut y faire pousser. Tous les membres d'équipage sont des clones qu'il faut produire. Le procédé est assez long donc il faut éviter qu'ils crèvent. A l'aide de l'ADN alien, on peut produire des hybrides ayant des caractéristiques spéciales.
Si on meurt, on est réincarné dans un des clones qui devient le capitaine. Si tout le monde meurt ou que le vaisseau est détruit, c'est game over avec le permadeath qui va bien. On peut par contre sauvegarder en cours de partie. Le but du jeu est de trouver une planète vivable afin de la coloniser. On peut soit trouver une planète similaire à la Terre soit modifier ses clones pour s'adapter et par exemple ne pas avoir besoin de respirer de l'oxygène. Si vous vous sentez perdus dans cette masses de gameplay, une IA appelé I.D.A. peut vous filer des conseils.
Oui tout cela semble ambitieux. Et encore. Je ne vous ai pas dit que le jeu sortait aussi sur PS4 et Xbox One ou qu'on pouvait choisir entre trois corporations qui influencent le style des missions qu'on reçoit et l'apparence du vaisseau. Je ne vous ai pas dit qu'on pouvait faire des sorties dans l'espace histoire de se taper une balade en gravité zéro. Je ne vous ai pas dit que certains quadrans comportent des astéroides et des carcasses de vaisseaux. Je ne vous ai pas dit que les développeurs songent à faire du multi.
Pourtant une bonne partie de tout cela est déjà en place et fonctionne plutôt bien. L'IA des clones ne semble pas trop conne et les graphismes sont chatoyants pour une alpha mise à part les animations un peu à l'arrache. L'aspect aléatoire garantit une excellente durée de vie : vous pouvez trouver votre planète d'adoption après 15 minutes comme après 15 heures. Mais très franchement, l'important n'est pas la destination mais le voyage : on semble s'amuser bien plus à construire son vaisseau et à créer une armée de clones qu'à trouver la planète miracle.
Genesis Alpha One propose un mélange improbable entre un FPS et un Faster Than Light qui est super ambitieux. On a hate de tester une version avancée de la bête plus en détail pour voir si le tout fonctionnera sur la durée et si toutes les fonctionnalités montrées et/ou promises seront conservées. On a le temps de voir venir : le jeu est prévu en 2018 sans autre précision.