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ACTU

E3 : Wolfenstein : la petite BJ du jour

CBL par CBL,  email  @CBL_Factor
 
En rachetant id software, Bethesda s'est aussi offert une licence chère à mes yeux : Wolfenstein. Non seulement Wolfenstein 3D était mon premier FPS mais c'était aussi le premier jeu que j'ai moddé en faisant des cartes impossibles à finir blindées de Gatlings et de huge guards. Du coup j'attendais Bethesda et Machine Games au tournant pour ce Wolfenstein : The New Order.

La présentation a commencé avec une démo faite par les développeurs sur Xbox 360 puis j'ai pu jouer à ce qui semble être le début du jeu pendant une heure aussi sur Xbox 360. Très honnêtement je n'en attendais pas grand chose et au final c'est une bonne surprise.

La démo des développeurs commence dans un train nazi. Oui tout est nazi dans Wolfenstein : The New Order : les trains, les armes, les chiens, les pissotières, les moustaches... Les croix gammées sont partout au risque d'en choquer certains. Par contre il n'y a pas de portrait d'Hitler (en tout cas je n'en ai pas vu). Dans ce train on fait connaissance avec la vieille folle qu'on a vu dans les bandes-annonces accompagnée de son homme-objet. Elle nous fait passer un genre de test de pureté en nous faisant tirer des cartes. Le but de cette séquence était d'expliquer qu'il n'y aura pas que du bourrinage dans le jeu mais on en avait plus envie de la passer que d'en voir une autre. Quelques instants plus tard, on se retrouve sur un pont en ruines à affronter des hommes à pied. Les combats sont super brutaux et les armes claquent bien. Les basses raisonnent lourdement sous les coups de shotgun et les ennemis volent comme des pantins. Ce côté surpuissant des flingues est renforcé par le fait qu'ils occupent une bonne partie de l'écran.

Le système de santé est intéressant : les points de vie remontent tout doucement quand on est blessé mais s'arrêtent à 60 points. On peut aller aussi au-dessus de 100 PV en choppant des medikits mais dans ce cas la vie redescend doucement jusqu'à atteindre les 100. Par contre on ne ramasse pas les balles, l'armure, la santé et les flingues automatiquement : il faut appuyer sur X pour faire toute cela. C'est d'autant plus con qu'il n'y a pas de limite au nombre de pétoires qu'on peut porter. Cette démo "combats" s'est vite arrêtée et j'ai pu mettre à mon tour mes minimes sur le jeu.

Un intellectuel nazi va moins loin qu'un con qui marche



Le jeu est plus proche d'un Half-Life que d'un Call of Duty à savoir qu'il est linéaire mais qu'il laisse le temps aux joueurs d'explorer et que ce n'est pas une suite de scripts sans âme. Il y a pas mal de lieux "inutiles" à explorer avec des munitions à dégoter et des secrets à trouver. Ces derniers permettent d'en apprendre un peu plus sur le background du jeu qui semble assez riche. Même s'il y a quelques objets en surbrillance, le jeu ne te tient pas ta quéquette pour aller pisser en t'expliquant qu'il faut se baisser quand il faut se baisser. Ca a déconcerté une partie de mes confrères qui seront restés bloqués car ils ne comprenaient pas qu'il fallait s'accroupir...

On peut porter deux pétoires à la fois soit deux fois la même soit une de chaque. La puissance de feu qu'on a avec deux shotguns automatiques est impressionnante et il n'y a pas grand chose qui résiste. Par contre les munitions partent super vite. Le jeu comporte un système de cover inspiré de Killzone 2 qui permet de tirer sur les gens sans prendre trop de balles en retour. Ca tire pleinement parti du système de double arme : selon le côté vers lequel on se penche, on peut utiliser la pétoire dans sa main droite ou sa main gauche.

Joyeux naziversaire



Si le début du jeu est comporté essentiellement de couloirs, on se retrouve rapidement dans des grandes salles. Les ennemis sont assez idiots mais ils sont nombreux. Outre les gars de base (qui sont en blanc, comme les officiers de Wolf 3D), il y a des mecs en armure de combat et des robots de combat qui font très mal. La difficulté du jeu semble plutôt bien dosée et même le mode normal donne un peu de fil à retorde. Sans grosse surprise, la découpeuse laser est un gros gimmick du jeu : on ne peut découper que certains endroits et on trouve toujours une borne permettant de recharger la batterie de la découpeuse à proximité des endroits à faire fondre. C'est d'autant plus dommage qu'une partie des décors est destructible.

Le héros B.J." Blazkowicz a maintenant une personnalité et parle un peu. Il lâche régulièrement des remarques cyniques bien sympa à base de "fucking nazis". Graphiquement le jeu n'a rien d'extraordinaire mais avait le mérite d'être fluide. La DA aurait mérité une démo sur consoles next-gen ou sur PC. Au final, Wolfenstein : The New Order ne sera pas le jeu du siècle mais ne sera pas la catastrophe annoncée. Ce sera un peu plus évolué qu'un Call Of Duty : Modern Nazi mais il y a peu de chances que ça reste dans les annales. Wolfenstein : The New Order sortira à la fin de l'année sur PC, PS3, 360, PS4 et Xbox One.
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