ACTU
Capcom, le repli sur soi
par Nicaulas,
email @nicaulasfactor
Il y a encore quelques semaines, tout allait bien dans le meilleur des mondes (celui des DLC) pour Capcom. Mais ça, c'était avant. Alors que la saison des bilans annuels approche à grand pas (la plupart des entreprises ont des années fiscales de mars à mars et publieront bientôt leurs résultats), l'éditeur nippon nous prévient qu'il faut s'attendre à des chiffres moins bons que prévu.
En effet, les documents qu'ils publient ici et ici indiquent qu'une charge exceptionnelle de 7,2 milliards de yens (environ 55 millions d'euros) va lourdement peser sur les résultats, faisant passer les prévisions de bénéfice de 6,5 à 2,9 milliards de yens, soit de 50 à 23 millions d'euros. En cause, la restructuration de l'entreprise : déçu par la qualité et la rentabilité de ses jeux sous-traités à l'étranger, et par ses ventes de jeux d'une manière générale, Capcom a brutalement décidé de tout rapatrier chez lui, et au passage d'annuler plusieurs projets en cours.
S'il reste à vérifier sur le long terme la pertinence de ce revirement stratégique, on remarquera tout de même que sans ce choix, Capcom enregistrerait de meilleurs résultats que prévu. Malgré les ventes officiellement décevantes de Resident Evil 6 (moins de 5 millions) et de DmC : Devil May Cry (moins de 2 millions), qui étaient de toutes façons prévues, le dématérialisé continue de porter le chiffre d'affaires de l'entreprise, qui pourra compter sur Monster Hunter 4 ou Lost Planet 3 pour son prochain exercice. Ou sur les bornes de pachinko, celle de Resident Evil 5 étant un succès phénoménal au Japon.
En effet, les documents qu'ils publient ici et ici indiquent qu'une charge exceptionnelle de 7,2 milliards de yens (environ 55 millions d'euros) va lourdement peser sur les résultats, faisant passer les prévisions de bénéfice de 6,5 à 2,9 milliards de yens, soit de 50 à 23 millions d'euros. En cause, la restructuration de l'entreprise : déçu par la qualité et la rentabilité de ses jeux sous-traités à l'étranger, et par ses ventes de jeux d'une manière générale, Capcom a brutalement décidé de tout rapatrier chez lui, et au passage d'annuler plusieurs projets en cours.
S'il reste à vérifier sur le long terme la pertinence de ce revirement stratégique, on remarquera tout de même que sans ce choix, Capcom enregistrerait de meilleurs résultats que prévu. Malgré les ventes officiellement décevantes de Resident Evil 6 (moins de 5 millions) et de DmC : Devil May Cry (moins de 2 millions), qui étaient de toutes façons prévues, le dématérialisé continue de porter le chiffre d'affaires de l'entreprise, qui pourra compter sur Monster Hunter 4 ou Lost Planet 3 pour son prochain exercice. Ou sur les bornes de pachinko, celle de Resident Evil 5 étant un succès phénoménal au Japon.