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TEST

Kingdom Come: Deliverance II, audaces fortuna juvat !

Rozzo par Rozzo,  email
Développeur / Editeur : Warhorse Plaion
Supports : PC / PS5 / Xbox Series
À titre personnel, j’ai longtemps entretenu une relation d’amour/haine envers Kingdom Come: Deliverance premier du nom. Sorti en 2018 au terme d’une campagne Kickstarter très fructueuse, il avait réussi à tirer son épingle du jeu grâce à la radicalité de sa proposition : nous faire vivre le Moyen Âge, le vrai.

Ex nihilo nihil

À l’époque, j’étais parmi les premiers curieux à m’aventurer en terres de Bohême. KCD1 se présentait comme un jeu de rôle avec un système proche des Elders Scrolls dans son ADN, mais s’éloignant très vite de ce père spirituel à la faveur d’un portrait pragmatique du monde médiéval du XIVe siècle. La découverte de la destinée d’Henry de Skalice (le protagoniste que l’on campe) ainsi que la promesse d’immersion dans ce monde criant de réalisme avaient tout pour me plaire. Au début, ça a été le cas mais, peu à peu, le vernis s’est effacé face à un objet dont le poids était peut-être trop lourd pour Warhorse Studio, dont c’était la première œuvre. 



Contrairement à beaucoup de jeux de rôle qui vous font incarner un personnage dont l’héroïsme ne demande qu’à se révéler à l’univers avec votre aide, en tant que joueur, KCD1 lui, prenait le chemin inverse. Au début, vous n’étiez rien de plus qu’un réfugié, un mendiant. Diantre, on ne savait même pas lire ! Et peu à peu, on parvenait à conquérir ce confort-là, cette place dans une société violente et bourrée de principes. On commençait paysan incapable de tenir une lame et on le terminait chevalier en armure de plates sur une monture rutilante. 

Aurea mediocritas

Pourtant, cette grâce-là n'était destinée qu'aux joueurs les plus audacieux, mais surtout aux plus résilients. Parce qu’il fallait en avaler des vertes et des pas mûres pour en arriver là. Il fallait en bouffer, des bugs bloquants, des quêtes obscures, des marches à n’en plus finir dans les bois et des séances de gameplay lourdes. Si bien que le titre m’est tombé des mains, plus d’une fois. 

Il m’aura fallu la venue du deuxième opus pour m’auto-infliger un coup d’éperons et, dans une démarche de journalisme total, terminer le premier afin d’accueillir dignement le second. Et secrètement, j’espérais une forme de confirmation pour le studio qui lui offrirait la place qu’il mérite dans le cœur des joueurs. Autant dire que j’ai été servi. 

Veni, vidi, vici

Pourquoi une si longue introduction ? Parce que Kingdom Come: Deliverance II est une suite on ne peut plus directe du premier opus : il commence sur le même trajet à cheval qui clôt son prédécesseur. Après moult péripéties du premier qu’on va se garder de spoiler, Henry et son seigneur Hans Capon, un jeune noble bien égocentrique, se retrouvent porteurs d’un message pour un baron d’une région limitrophe à celle du premier jeu. Bien que le titre aime s’adonner au name-dropping de son lore « réaliste » (beaucoup des personnages ont « vraiment » existé), il n’y a finalement pas de grandes difficultés à comprendre les enjeux. 

Globalement, Henry a vu son village natal, Skalitz, rasé et ses parents abattus sous ses yeux, pris dans une guerre civile fratricide pour la couronne du royaume de Bohême entre deux rois potentiels. Dans le premier, ses objectifs étaient simples : récupérer l’épée de son père et venger ses semblables en tuant les responsables de son pillage. Dans le deuxième, son but reste le même, seulement sa position sociale, plus proche de la noblesse (en apparence), semble lui donner enfin les moyens de ses ambitions. 



C'est l’occasion de découvrir les efforts graphiques fournis par Warhorse depuis le premier titre. Tout y est plus fin, plus beau. Les décors naturels de la même manière que les villes sont bien plus riches et l’immersion n’en est que renforcée. Artistiquement, le jeu est une pure réussite qui en plus se permet de tourner comme un charme

Très vite, cette excursion qui s’annonçait comme une baladounette diplomatique part en vrille lorsque Henry, Hans, et leur escorte se font embusquer par des scélérats. Une mésaventure en entraînant une autre, le prologue d’une à deux heures fort bien réalisé au demeurant se termine avec mos deux protagonistes cloués au pilori, se prenant les tomates pas mûres d’une foule hargneuse. Et c’est au moment de notre libération que la tribulation commence vraiment : en loques, sans aucun équipement, au milieu d’un village qui nous déteste et dans une région éloignée. 



Si ce retour à la case départ aurait de quoi frustrer de prime abord, les afficionados du premier titre ne peuvent que s’en rassurer, car c’est dans cette position-là que le jeu est à son meilleur. Parce que sous ses airs de « Skyrim réaliste », Kingdom Come cache bien son genre, à savoir celui de l’Immersive sim. 

Sic itur ad astra

Si Henry possède un passé et une personnalité qui lui sont propres, c’est à vous de choisir comment parvenir à vos moyens. Prenons le début de jeu par exemple. Allez-vous œuvrer pour le forgeron d’un village limitrophe et marteler des fers à cheval pendant quelques jours le temps d’avoir assez d’argent pour avoir un peu de matériel ? Ou bien allez-vous travailler pour le meunier et porter des sacs de farine ? Allez-vous prendre le raccourci du larcin et vous faufiler dans la maison du bailli pour y voler l’équipement d’un garde ? Et pourquoi ne pas braconner finalement ? Cette multiplicité des approches est servie par les piliers de gameplay que sont l'exploration, le combat, l'nfiltration, et des relations sociales très solides. Passons-les en revue. 

Comme dans le premier opus, le jeu fait la part belle à la découverte. Là où le premier titre n’offrait que des petits villages et châteaux, ici, la carte est deux fois plus grande. Si les environnements sont magnifiques, mais peu variés (véracité historique oblige), chaque bourgade possède sa personnalité et Warhorse s’est même autorisé à nous faire évoluer dans une vraie ville médiévale. On va donc battre la campagne à pied, accompagné de notre chien (qui était présent en DLC dans le premier) et de notre fidèle destrier.

Les combats sont désormais bien plus dynamiques. On passe de six directions offensives à quatre, ce qui permet de se concentrer sur le rythme des parades et contre-attaques plus facilement. Avec un peu de maîtrise, on arrive à injecter quelques combos bien sentis, on se replace mieux, et on apprend quand frapper juste. S’il ne plaît pas à tout le monde, la réponse que ce système apporte au sempiternel débat sur le manque d’intérêt du combat au corps à corps en vue FPS m'a conquis. 



L’infiltration est bien plus tolérante que dans le premier jeu. On parvient plus facilement, avec le bon équipement (des vêtements sombres, qui ne sortent pas de l’ordinaire) à se faufiler et à exécuter nos basses œuvres. Attention toutefois car le dispositif judiciaire a lui aussi connu une nette amélioration. Si un villageois vous voit rôder autour de chez lui, il ira faire le tour de ses possessions et, si une chose vient à lui manquer, il n’omettra pas d’aller prévenir la garde. Entre la fortune et le gibet, il n’y a qu’un pas. Comme dans le premier titre, l’excellence s’acquiert par la répétition et chaque acte donne au joueur de l’expérience dans des statistiques et compétences nombreuses, qui permettent ensuite d’acheter des habiletés particulières. Cette fois, tout semble utile et on se prend à hésiter avant de choisir où investir cette précieuse expérience. 



Jeu de rôle oblige, les dialogues sont prépondérants et occupent une grande place pendant toute l’aventure. Un système de réputation va influer sur comment les gens vous perçoivent et votre manière d’interagir avec eux ne laisse rien au hasard. Vous ne vous êtes pas lavé depuis deux jours ? Les foules vous le diront. Essayez d’être un peu propre enfin ! Vous allez pouvoir puiser dans vos compétences lors des discussions. Mais attention, ce n’est pas parce qu’une option est présente que c’est obligatoirement la bonne réplique à articuler. Par exemple, certaines choix de dialogue à des moments importants peuvent être des allers simples pour le gibet. Game over.

Carpe diem

Cette liberté d’approcher l’espace de jeu comme on l’entend était déjà une force dans le premier titre et elle s’exprime encore mieux dans le deuxième. Toutefois, il faut être prêt à souffrir, car le gameplay reste exigeant, parfois un peu abstrait, et le système de sauvegarde hérité du premier qui a fait couler tant d’encre est toujours présent. Globalement, elle s’effectue de trois manières : en buvant une boisson spécifique nommée "Schnaps", en dormant et lors de moments majeurs dans les quêtes. Ici, le syndrome de la recharge de sauvegarde à outrance n’a pas sa place. Si ce choix a de quoi dérouter, il donne de l’importance à chaque instant, à chaque manœuvre, et rend tout plus intense. De plus, la présence plus régulière de Schnaps de sauvegarde fait que l’on se retrouve rarement en manque. Et dans le pire des cas, des mods existent pour ceux que ce système rebute.

Amor fati

Si le prologue explique les bases des contrôles, du combat et de l’infiltration, les premières heures libres dans le monde ouvert nous guident grâce à des quêtes. Via celles-ci, on va apprendre à forger ses propres lames, à pratiquer l’alchimie, à crocheter des serrures, bref, à découvrir différents pans de l’expérience. Et là où le deuxième opus surpasse clairement son aîné, c’est sur la qualité d’écriture de ces mêmes quêtes. Un peu comme dans The Witcher 3 ou Cyberpunk 2077 (de belles références tout de même !), chaque mission va avoir droit à son petit twist, son personnage parfois grave, d'autre fois loufoque. Je me suis surpris à plus d’une occasion à en faire certaines, non pas pour la récompense promise, mais surtout pour voir comment celles-ci allaient finir. Et si l’humour est une affaire de goût, j’ai rarement autant ri dans un jeu, qui sait ricaner de lui-même et faire preuve d’une bouffonnerie souvent grasse, souvent très juste. 



Cette qualité d’écriture se retrouve également dans les quêtes principales, qui sont des segments n’ayant pas peur d’être linéaires pour se raconter. La mise en scène des cinématiques n’a pas à rougir face aux ténors du genre et certaines missions resteront dans les annales des grands RPG. Henry va rencontrer via celles-ci toute une galerie de personnages hauts en couleur qui servent à la fois à crédibiliser l’ancrage historique du jeu et à faire monter les enjeux de la lutte fratricide au cœur de l’histoire. Entre infiltration de châteaux, batailles rangées, sièges, fuites dans les bois, enquêtes dans les métropoles, il y a de quoi faire. Si, dans le premier titre, il pouvait sembler presque absent de sa propre histoire, ici Henry s’affirme et on s’attache vraiment à sa quête de vengeance. 

Errare humanum est

Porté à la fois par un monde immersif, un coeur de gameplay solide et une narration excellente, il est difficile, si l’on adhère à sa proposition, de ne pas être happé. Ce n’est qu’à l’usure, à force de jouer, que les fêlures se mettent à apparaître

Ces petits bugs, tout d’abord, propres aux open worlds, qui peu à peu nous frustrent. Un PNJ qui se prend un mur, une patrouille qui ne se déclenche pas. Le système de zones accessibles ou non qui fait des siennes. Parfois, on se retrouve à se faire virer sans sommation d’endroits que l’on ne souhaitait que traverser. On dort dans le mauvais lit, pour être réveillé par un garde à trois heures du matin qui veut nous coller une amende. Notre chien clippe à travers tout et rien et notre cheval semble déterminé à nous faire choir de selle.



Les doublages français, qui ont fait déjà couler beaucoup d’encre, finissent aussi par avoir raison de notre patience. C’est simple : KCD2 n’a pas du tout eu droit à un doublage à la hauteur de la qualité du reste du titre,  À l’exception des personnages principaux qui sonnent plutôt correctement, les voix des autres protagonistes semblent avoir été interprétées par des amateurs, sans mise en situation. Le point embêtant, c’est que beaucoup de dialogues importants se lancent en dehors des cinématiques avec des textes flottants et c’est un vrai confort de les entendre dans notre langue. Sur la version presse, seul le français était disponible, mais depuis la sortie du jeu, le joueur a le choix entre de bonnes voix dans un dialecte étranger, quitte à perdre une partie de la richesse du monde, ou des voix françaises ratées qui sonnent faux. Au moins, Warhorse serait déjà en train de rattraper cette version française calamiteuse. 

On pourrait également mentionner un inventaire simultanément clair et bordélique, des interactions pas toujours évidentes, ou encore un penchant pour la « baufferie » parfois un peu trop prononcé.



Mais son plus grand défaut, à mes yeux, était déjà celui de son prédécesseur, à savoir son équilibrage. Dans un jeu où la progression est si valorisante, la tâche de maintenir cette gratification sur toute la durée est dantesque. Comment créer une expérience qui satisfasse à la fois les joueurs qui vont se contenter de l’aventure principale et ceux qui vont faire beaucoup de contenu annexe ? Le jeu n’a pas la réponse. Après une cinquantaine d’heures, j’ai la meilleure épée, la meilleure armure, le meilleur cheval et finalement, il n’y a plus que l’écriture des quêtes qui me pousse à les faire. Cette sensation d’arriver au bout de la progression avant d’avoir terminé l’œuvre ne gâche pas tout, mais on en vient presqu'à regretter ces moments du début où l’on était dans la misère, où chaque petite victoire était une récompense en soi. 

Ce test est déjà bien trop long et pourtant j'ai le sentiment de n'avoir qu'effleuré la surface de ce que Kingdom Come: Deliverance II nous propose. J’aurais adoré vous spoiler certaines quêtes, vous raconter certaines mésaventures. J’aurais aimé vous mentionner le moindre minuscule détail qui enrichit et rend ce monde palpable, immersif, mais la bienséance m’oblige à rester en surface pour respecter votre temps et votre attention.

Mais alors, comment savoir si le jeu est fait pour vous ? 

Le jeu est fait pour vous si : 
  • vous êtes passionnés d’histoire médiévale, plus particulièrement du Saint Empire Romain Germanique au XIVe siècle ;
  • vous recherchez une expérience qui se veut authentique mais grand public de la vie de l’époque ;
  • vous aimez les balades bucoliques en forêt et la vue d'un cerf vous ravit ;
  • devenir un chevalier et manier l'épée est un fantasme de l’enfance inassouvi ;
  • vous avez envie de vivre une aventure palpitante à la croisée des contes chevaleresques et de Game of Thrones ;
  • les mots tels que “occire”, “séant”, “ribaude” vous font marrer ;
  • l’hygiène est une chose importante que vous voudriez voir retranscrite fidèlement dans une œuvre vidéoludique ;
  • avoir un chien qui vous répond au doigt et à l'œil est quelque chose que vous n’êtes pas parvenu à accomplir dans la vraie vie et le vivre par procuration vous enchante ;
  • vous avez aimé Crusader Kings 3 ;
  • avoir l’air d’un plouc pendant 30 heures de jeu pour survivre ne vous dérange pas (c’est vrai quoi, ce casque a l’air con, mais au moins vous mourrez en deux coups au lieu d'un).

Le jeu n’est pas fait pour vous si : 
  • l'époque féodale ne vous intéresse pas ;
  • vous aimez vous sentir puissant, tout de suite, là, maintenant ;
  • vous jouez aux jeux pour vous détendre, pas pour vous faire racketter par trois pelés les  quelques pièces que vous aviez péniblement gagnées après avoir tapé trois minutes sur un bout de métal ;
  • vous aimez être accompagné dans votre expérience de jeu et vous paniquez dès qu’on vous lâche la bride (foutu jeu, reprends-moi en main !) ;
  • gérer votre faim, votre soif, votre hygiène vous ennuie (c’est déjà chiant dans la vie, pourquoi s’emmerder dans un jeu ?) ;
  • les longs dialogues mal doublés vous rebutent (pourquoi le roi a une voix d'adolescent de 16 ans ?) ;
  • les jeux d’Europe de L’Est et leur manque de finition légendaire vous lassent (c’est bon quoi, vous venez de vous fader S.T.A.L.K.E.R. 2, c’est pas pour remettre la tête dedans !)
  • gérer un inventaire qui devient de plus en plus gros et lourd à manoeuvrer vous débecte ;
  • s’engager sur 60/120h de jeu vous lasse d’avance.

 
Dire que c’est globalement « le premier, mais en mieux » ne serait pas faire honneur au pas de géant qu’a réussi à accomplir Warhorse, tant la marche était haute à gravir. Une fois de plus, le studio nous livre un jeu radical, d’une ambition folle, même s'il ne plaira pas à tout le monde. La chance sourit aux audacieux, et aujourd’hui ils peuvent festoyer, car ils sont à la table des seigneurs.
 

Commentaires

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Tribune

Anglemort
(15h19) Anglemort Ah il y a aussi une plainte en France en fait, et un article qui explique un peu mieux ce qui est reproché : [generation-nt.com]
choo.t
(14h34) choo.t Je ne connais pas l'organisme autrichien, avec un peu de chance ils ne sont pas les même paillasson que la CNIL.
choo.t
(14h32) choo.t Anglemort > sur le long terme oui, y a de grande chance que tout ce que font et veulent faire ces corps soit légalisé d'une façon ou d'une autre, mais à court terme on espérer une petite amende ou mise en demeure.
Sunday 27 April 2025
Anglemort
(12h12) Anglemort choo.t > Disons que je fais la distinction entre ce que j'aimerais et ce qui risque de se passer. Il y a quand même de fortes chances que la CNIL conclue que ce que fait Ubi est légal, à partir de ce ce que je peux lire dans l'article en tout cas.
choo.t
(07h42) choo.t museau, autant en profiter. Surtout qu'Ubi est particulièrement forceur, avec son Uplay/Uconnect, ses cluf longues comme le bras et Denuvo. Fuck them. Hard.
choo.t
(07h39) choo.t Si si, y'a matière, y'a 20-25 ans on appelait ça un spyware, c'est juste qu’on s'est habitué et on a fini par internaliser ces pratiques des merde. Mais on a jamais eux notre mot à dire, alors si pour une fois ces une de ces boites qui prend dans le
Anglemort
(01h11) Anglemort Mouais, il n'y a pas grand chose là quand même. A moins que la CNIL autrichienne veuille s'attaquer au vaste chantier des CLUF de logiciels mais je n'y crois pas trop tellement ça remettrait tout ce qui se pratique en question
Saturday 26 April 2025
BeatKitano
(22h23) BeatKitano Sinon en un peu plus rigolo: ubisoft est dans la mouise avec la CNIL [usine-digitale.fr]
BeatKitano
(22h23) BeatKitano Ah mais totalement, je faisais juste remarquer a quel point les similitudes sont amusantes entre la réalité et CP77 pour le pauvre et le design des voitures pour pauvre aujourd'hui... Le schisme corpo/prolo s'accentue.
ptitbgaz
(20h44) ptitbgaz (12h05) Y a un vrai marché je pense pour ceux veulent de la qualité électrique fiable sans fioritures. Pas que pour les truck et pas qu'aux US
BeatKitano
(20h03) BeatKitano Ça me motive d'autant plus a investir dans du matos de soutien autonome pour le coup...
BeatKitano
(20h00) BeatKitano Court circuit sur un cable près de la maison. Une coupure c'est chiant mais avoir un retour electrique qui t'empêche d'éteindre des lumières (avec un interupteur physique) qui font des variations c'est un peu stressant.
BeatKitano
(12h08) BeatKitano L'art s'inspire de la vie ou ..? [artstation.com]
BeatKitano
(12h06) BeatKitano C'est marrant ça me rappelle quelque chose [gamereactor.eu]
BeatKitano
(12h05) BeatKitano Le truck americain electrique "Dacianisé": [theverge.com]
rEkOM
(09h38) rEkOM Putain on peut tartiner presque une centaine de commentaires de vieux aigris sur oblivion remaster et pendant ce temps chez Bethesda [bsky.app]
Thursday 24 April 2025
kirk.roundhouse
(20h37) kirk.roundhouse La dernière fois que j'ai frissonné devant un monstre au cinéma parce qu'il était entièrement à découvrir, c'était dans Jeepers creepers. Et c'était il y a 20 ans je pense maintenant. Plus personne ne fait ce genre de pari aujourd'hui. Malheureusement.
kirk.roundhouse
(20h35) kirk.roundhouse Moi j'en ai mare de voir toujours les mêmes monstres au ciné. Comme dit Fwdd, on les connait sur le bout des doigts et n'ont plus rien de mystérieux. J'ai pas envie de voir du lore sans intérêt être développé. Je veux voir des trucs nouveaux.
Fwdd
(20h13) Fwdd Après ils transforment Alien en lore tolkienien, ca me gêne pas, si les gens sont content, çà me va. Mais j'en verrais quand même pas l’intérêt.
Fwdd
(20h08) Fwdd TOUT le lore en plus fragilise le principe central du film original, la peur de l'inconnu.
Fwdd
(20h07) Fwdd Meme dans un monde ideal, sans gestion d'IP par disney, je vois pas l'interet d'etoffer un univers qui n'a jamais eu un lore utile narrativement, au contraire.
Fwdd
(20h06) Fwdd On parle d'etendre une IP marketing.
Fwdd
(20h06) Fwdd Je vois pas le rapport.
BeatKitano
(20h05) BeatKitano Fwdd > Je crois que t'as un problème d'imagination en fait. Serieusement. Y'a tellement de trucs a raconter même avec les trucs gros sabot posés par prometheus/covenant
Fwdd
(20h05) Fwdd Apres en soit, ca me gene pas qu'ils l'exploitent, mais a choisir je prefererais qu'ils fassent tau zero.
BeatKitano
(20h04) BeatKitano Fwdd > Encore une fois tu pars sur du blanc ou noir. Personne parle de faire un alien cinematic universe hein... Juste qu'il y a matière a parler d'autres choses dans cet univers et en faire des trucs intéressants a regarder et pas toujours la même soupe
Fwdd
(20h04) Fwdd Meme SW, tu as tout pour le decliner a l'infini, et meme la ca marche pas.
Fwdd
(20h03) Fwdd Un truc qui repose uniquement sur une créature mystérieuse qui n'a plus rien de mystérieux et qui perds donc tout son intérêt.
Fwdd
(20h02) Fwdd (18h54) Je suis pas d'accord avec la comparaison, je dis pas qu'il faut pas faire de slasher, de film de SF ou de film d'action dans l'espace. Je dis juste que je comprends pas l'interet de chercher a faire du star wars avec
BeatKitano
(18h58) BeatKitano Y'as des trucs a faire, mais faut pas avoir peur de chambouler les concepts, rapports de force et protagonistes.
BeatKitano
(18h57) BeatKitano Mais tout ce qui manque c'est le gars qui arrive a balancer ses idées et gagner l'adhésion du public pour qu'on lui lache un peu la bride et qu'on ai des films plutot cool. Prey en fait partie. Pas revolutionnaire mais frais.
BeatKitano
(18h56) BeatKitano Et je fantasme rien du tout, y'a des comics et novelisations intéressantes pour Alien et Predator. Mais personne ne veut les toucher parce que c'est pas bankable pour raison x ou y.
BeatKitano
(18h54) BeatKitano comme si je te disais "on arrête les ARPG maintenant, Path of exile existe c'est bon ça suffit".
BeatKitano
(18h54) BeatKitano C'est comm
BeatKitano
(18h54) BeatKitano Non ton problème c'est que tu es dans l'idée que des films que t'aiment pas salissent les précédents.
Fwdd
(18h52) Fwdd et c'est ca a chqaue fois.
Fwdd
(18h52) Fwdd la transformation de chouette films en univers, c'est ca l'origine de la merde.
Fwdd
(18h52) Fwdd Alors meme que les seuls films cool ont ZERO lore,
Fwdd
(18h51) Fwdd Vous fanstasmez un truc qui n'existe pas, le lore canon est deja degeulassé par une chiée de merdes, et ca en sortira jamais, comme n'importe quelle grosse IP.
BeatKitano
(18h51) BeatKitano Scott free.
BeatKitano
(18h51) BeatKitano Parce qu'on refait les mêmes films. Pas parce que l'univers n'as pas le materiau pour faire des trucs intéressants et différents.
Fwdd
(18h50) Fwdd Çà fait 39 ans que çà tombe dans l'enshitification.
BeatKitano
(18h49) BeatKitano T'es un peu tête en fait. Mais ok. On va être d'accord de pas être d'accord.
Fwdd
(18h48) Fwdd Mais çà va être les même gars qui vont inventer un lore.
BeatKitano
(18h47) BeatKitano Fwdd > Non mais justement on peut totalement passer autour de ces merdes. Très aisément en fait. Le vrai problème de l'ip c'est Scott free ;)
Fwdd
(18h45) Fwdd Maintenant qu'on a la réponse officielle aux space jockey, jsuis sur que tout le monde est content de plus avoir le mystère pour preciser un peu le fdond de ma pensée :D
BeatKitano
(18h44) BeatKitano Même la novelisation de Alien Resurrection a tellement de themes non explorés dans le film qui pourraient établir une base pour mon idée de film là.
Fwdd
(18h43) Fwdd Ah oui non ca va, j'ai lu deja des bouquin aliens tellement nuls que je cherche toujours a me faire rembourser le temps perdu :D
Fwdd
(18h43) Fwdd En fait, tu pourrais faire comme Predator 2, faire des trucs dans l'univers d'alien sans jamais mentionner l'IP directement.
BeatKitano
(18h42) BeatKitano Toi t'as clairement pas grandi en lisant les comics. Y'a TELLEMENT de trucs a explorer au delà de weyland-yutani bad et boo monstre.
Fwdd
(18h42) Fwdd C'est un slasher et un film d'action minimaliste d'un point de vue lore, c'est pas star wars avec un très gros world building.
Fwdd
(18h41) Fwdd BeatKitano > Mais y'a pas de base. un monstre, une entreprise, a la limite une planète. Tout le lore développé depuis çà se passe mal.
BeatKitano
(18h37) BeatKitano Fwdd > (14h33) Pas besoin non, mais la base est excellente et y'a pleins de gens qui sont très curieux d'approfondir l'univers.
Zaza le Nounours
(17h57) Zaza le Nounours Fwdd > y a encore des risques qui peuvent être pris, regarde Prey.
Fwdd
(17h42) Fwdd Mais ca, on s'en passerait.
Fwdd
(17h42) Fwdd Enfin a part faire un montage tiktok degueulasse comme sur Romulus.
Fwdd
(17h42) Fwdd Ils prendront encore moins de risques avec une IP connue. Donc non seulement ca apporte rien en terme d;univers, ca limite en terme artistique, mais en plus les artistes n'auront jamais aucune liberté artistique.
Fwdd
(17h12) Fwdd Des nouvelles idées genre Romulus :)
kirk.roundhouse
(17h03) kirk.roundhouse C'est une IP connue du public, c'est moins risqué financièrement que produire un film avec du nouveau contenu, de nouvelles idées.
Fwdd
(14h37) Fwdd D'autant que fondamentalement, le lore Alien ou AVP, il est lamda.
Fwdd
(14h36) Fwdd En fait c'est ca que j'ai du mal a comprendre, t'as pas besoin de l'ip de disney pour faire des trucs dark biomecha, t'as meme interet a pas te coltiner l'heritage, l'attente reloue des fans et la pression de de Disney.
Fwdd
(14h33) Fwdd BeatKitano > C'est cool comme idée, mais t'as pas besoin de l'alien
BeatKitano
(14h12) BeatKitano Perso je m'imagine une planete originale complêtement incompréhensible quand tu vois comment les bestioles terraformes avec leur ruche dans aliens... Imagine une planete sous leurs pieds pendant des millions d'années. Blame x Giger.
BeatKitano
(14h10) BeatKitano Tu peux même te permettre un gros twist brutal parce qu'on connait finalement rien de ces bestioles en dehors de ce que les films ont laché jusqu'a présent. Cad rien de de leur perspective.
BeatKitano
(14h08) BeatKitano Je pend en exemple scorn parce que l'art biomechanoide est au centre de l'oeuvre: il se passe pas grand chose mais le jeu est un énorme malaise. Ben ça chez les xenomorphes.
BeatKitano
(14h06) BeatKitano Tu fais alien sauf que c'est pas un monstre parmis des humain mais un humain qui essaye de comprendre ou il est. Y'a moyen de faire un truc de flippe cosmique sans trop se préoccuper des films précédents.
BeatKitano
(14h05) BeatKitano Fwdd > (10h16) Imagine un film ou un seul humain se retrouve sur la planete d'origine du monstre. Pas de dialogues un humain qui erre et tente de survivre en découvrant une civilisation complêtement inexplicable dans le sens conventionel.
MaVmAn
(12h54) MaVmAn Cool les miniatures géantes de YT, ça me motive à fermer la page quand j'ai envie de glander à mater des vidéos. Sont fort les gars chez google.
Fwdd
(10h42) Fwdd T'as l'air bien sur de toi ahah.
kirk.roundhouse
(10h32) kirk.roundhouse Fwdd > Le vaudou n'est pas vraiment une culture. C'est une religion. Complètement désuète de surcroît. Cela n'a pas du embêter grand monde.
Fwdd
(10h24) Fwdd (enfin ptetre pas raciste, mais il fait ouvertement caca sur la culture vaudou)
Fwdd
(10h21) Fwdd Apres predator il prends cher depuis le 2, un chouette gros film raciste :D
kirk.roundhouse
(10h20) kirk.roundhouse J'ai en tête l'image de G. Lucas et S. Spielberg en train de violer Indy dans south park, mais là avec Mickey qui ferait pareil avec un alien et un predator.
Fwdd
(10h19) Fwdd (et Aliens ca marchait parce que c'etait un film d'action gogol)
Fwdd
(10h19) Fwdd Alien ca marchait parce que c'etait mysterieux, inconnu, etrange.
Fwdd
(10h18) Fwdd Et d'un autre coté, plus on cherche a expliquer les origine d'alien, plus c'est nul.
Fwdd
(10h16) Fwdd L'alien je trouve çà complique dans le sens ou il y a plus trop de mystères, pour moi y'a pas trop de sens a vouloir faire un truc SF ou horrifique en t'enchainant a un IP trop lourde niveau attente.
BeatKitano
(10h10) BeatKitano Pour predator je comprends ton propos vu que le personnage a toujours eu un lore hyper limité et greffé au chausse pied mais là aussi Suffit de renverser le point de vue (et Badlands a l’air de faire un peu ça avec le pred fugitif)
BeatKitano
(10h05) BeatKitano Fwdd > alors alien y’a tout à fait moyen de faire des films interessants si on arrive à effacer prometheus et covenant de la mémoire collective. Suffit de pas refaire aliens…mais alien en explorations les origines.
Fwdd
(09h14) Fwdd Et pis bon, est ce qu'une entreprise qui vends de l'eau en bouteille avec du caca dedans, c'est pas plus flippant qu'une vilaine entreprise qui veux faire des armes avec un alien.
Fwdd
(08h02) Fwdd Le seul avenir pour ces IP, c'est de l'exploitation marketing reloue. meme prey c'est sympa, mais ca arrive pas à la cheville du predator original.
Fwdd
(08h01) Fwdd Je veux dire meme le film The Founder ca fait passer la weyland pour des connards gentillets.
Fwdd
(07h58) Fwdd Perso je vois pas ce que alien ou predator ca peut raconter en 2025 qui soit pas ringard ou deja vu un milliard de fois avec en plus des monstres tellement pop qu'ils existent en jouet et font plus peur a personne.
BeatKitano
(03h23) BeatKitano Cela dit je suis un peu biaisé professionnellement avec AVP requiem...
BeatKitano
(03h21) BeatKitano Perso en tant que fan ça fait des décennies que j'attends qu'on ai un peu plus de canon dans les films sur les Yautja.
BeatKitano
(03h20) BeatKitano Ah je serais pas aussi catégorique. Prey était pas révolutionnaire mais tentait un truc, ça marchait. Là ils réouvrent la voie vers aliens (la nana est un synth Weyland-Yutani) et ça a l'air de présenter la chasse du coté predator. A voir.
Wednesday 23 April 2025
Zaza le Nounours
(19h26) Zaza le Nounours Ca a l'air tout à fait nul. Ca me fait penser aux suites de Pitch Black, quand ils ont commencé à rajouter tout un lore à la con autour de Riddick dont on n'a rien à foutre.
Requiem
(19h19) Requiem C'est pas rassurant du tout.
Requiem
(18h41) Requiem Nouveau Predator : [youtu.be]
BeatKitano
(17h10) BeatKitano Bon sinon je pense qu'il y a un memory leak dans le jeu. je me suis retrouvé avec un framerate de merde soudainement après avoir passé un checkpoint du jeu et paf crash peu après. Typique du creation engine.
BeatKitano
(17h09) BeatKitano CBL > Je pense qu'ils te justifieraient ça a base de "le vert c'était une limitation technique de l'époque, c'était ça qu'on voulait".
CBL
(16h57) CBL Samax > c'est sur mais je ne pige pas pourquoi il n'y a pas eu un DA qui a regardé le jeu et qui s'est dit qu'il y a un truc qui n'allait pas
BeatKitano
(15h39) BeatKitano Le point positif de tout ça c'est que quelque part, les zompolitics vont se retrouver aussi au chomage...
BeatKitano
(15h37) BeatKitano choo.t > Le fun: créer des IA pour balader des IA honey pot. Et regarder internet s'écrouler dans un chaos le plus total sans aucun sens.
choo.t
(14h40) choo.t BeatKitano > dead internet v2, des IA d'entrapment déployable en masse [404media.co]
Samax
(13h46) Samax Laurent > De ce que j'ai vu les bugs sont toujours là aussi :D (dans toutes les vidéos que j'ai vues il y avait au moins une intéraction avec un PNJ bugguée)
Fwdd
(13h04) Fwdd Et les animations sont compliquées aussi.
Laurent
(12h37) Laurent les PNJ sont toujours aussi horribles par contre
Samax
(10h14) Samax CBL > Rien qui ne puisse se corriger via des mods / reshade du coup non?
Fwdd
(08h52) Fwdd Ca va aller vite, y'a deja 90 mods dispo, dont des necessaires (à mes yeux) slower leveling, lower attributes et no Compass :D
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