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Hell Yeah! Wrath of the Dead Rabbit

Nicaulas par Nicaulas,  email  @nicaulasfactor
Depuis le temps que son existence a été évoquée (il y a un an et demi ici même, en fait), Hell Yeah! Wrath of the Dead Rabbit ne cessait de nous aguicher. Avec ce projet de Metroidvania 2D sous LSD, dont le héros est un lapin mort se lançant dans un génocide de monstres débiles dans des décors flashy à vous fracturer la rétine, c’est peu de dire qu’Arkedo se lançait dans quelque chose de… couillu, dira-t-on. Le genre de truc qu’on adore ou qu’on déteste. Qui veut devenir nécrocuniculophile ?

Kiss my Ash


A-t-on besoin de préciser que le scénario d’Hell Yeah! tient sur un kleenex ? Ash, Prince des Enfers, succède à son père, le Roi Lapin. Entre esclavage et torture, tout se passe bien jusqu’à ce qu’un paparazzi prenne une photo compromettante : Ash aime jouer avec un canard en plastique dans son bain, ce qui fait un peu tapette pour le Prince des Enfers. 100 monstres ont vu le cliché avant qu’il soit retiré du Hellternet, et maintenant ils se foutent bien de la gueule d’Ash. Une seule solution : les réduire au silence, en leur maravant la tronche. Ils sont déjà en Enfer, mais mourir une deuxième fois leur fera le plus grand bien.



Derrière ce scénario-prétexte, Hell Yeah ! est avant tout un hommage déjanté à tout un pan de la culture des joueurs. Un peu comme si des geeks bourrés refaisaient le monde autour d’une table, puisant dans les répliques cultes de Retour vers le Futur, DBZ, Die Hard, Alien ou South Park, chantant du Carlos ou une version salace de Still Alive, et ressortant leurs consoles d’antan pour jouer à Sonic, Space Invaders, Donkey Kong Country, Duck Hunt et Ocarina of Time. On ne doit pas être très loin d’une séance d’écriture type chez Arkedo, tant les dialogues enchaînent les répliques excellentes, entre humour potache, sens de la répartie, et donc références à la culture geek.

Sur un plan strictement ludique, les sources d’inspiration sont elles aussi visibles, mais ne remontent pas nécessairement aussi loin que le logo Sega à l’ancienne pourrait le laisser penser. Hell Yeah ! est certes un Metroidvania, mais le combo scie circulaire/armes à feu fait surtout penser au plus récent Shank, et quelques passages de plate-forme bien punitifs font penser à du die and retry façon Super Meat Boy. Mais que les allergiques à l’ultra-difficulté se rassurent, le cœur du jeu n’est pas là.



La scie, chienne fidèle


Non, le cœur du jeu, c’est un mélange de plate-forme et d’action dans une petite dizaine de niveau tous différents, mais tous bien barrés. A chaque fois, le principe est le même : on doit accéder à la porte d’un boss, pour cela on doit franchir un certain nombre d’autres portes qui ne s’ouvrent que si on a tué le nombre de monstres indiqué dessus. On tue un monstre qui va ouvrir une porte, qui va nous permettre d’accéder à d’autres monstres qui vont ouvrir une nouvelle porte, et ainsi de suite… Les nombres sur les portes sont cumulatifs, vous pouvez donc tomber dès le début du jeu sur des portes nécessitant des dizaines de monstres morts pour s’ouvrir, et il faudra donc y revenir après avoir avancé dans le jeu.

On repère trois types de gameplay permettant de progresser : Ash sans armes, Ash avec armes, et l’utilisation de véhicules ou d’outils. Sans armes, Ash ne peut que sauter, double sauter et rebondir sur les murs, il s’agit donc de plate-forme pure. On ne peut pas tuer les ennemis, du moins pas directement : il faut utiliser le décor, pour cramer les monstres ou les écraser sous des blocs de pierre par exemple. Avec armes, c’est le défouloir : on se sert de la scie circulaire comme d’un jetpack ou d’une foreuse pour atteindre les ennemis, qu’on tue soit avec ses armes soit en utilisant le décor, mais on y reviendra plus tard. Le jeu réserve enfin quelques passages en véhicules (sous-marin, vaisseau spatial…), armés ou non, ainsi que l’utilisation d’outils comme des canons pour dégager les obstacles, vivants ou non, de votre route, ou atteindre des points éloignés.



Chaque niveau est donc conçu comme un mélange plus ou moins équilibré de ces trois éléments, et avec le système de portes, il y a une belle variété de sensations manette en main. Le level design étant assez labyrinthique, on a le choix pour s’y repérer: le dézoom, qui permets de prendre du recul pour visualiser les alentours, le radar qui indique les directions à suivre pour trouver les monstres, et la carte, qui se complète au fur et à mesure que vous vous baladez dans le niveau et contient toute une série d’indications (position des monstres croisés, fontaine de soin, portes, missions secondaires...). Les sauvegardes sont automatiques et fonctionnent avec des check points. Quand vous mourrez, vous repartez au dernier check point traversé, dans l’état de santé où vous l’avez traversé, même si vous n’aurez pas à retuer un monstre mort si vous subissez un game over juste après.

Ce qui permet de noter deux premiers défauts. Premièrement, le jeu est un poil plus dirigiste que ses sources d’inspiration: des éléments de décors sont là pour vous indiquer la direction à suivre par des flèches, les objectifs sont on ne peut plus explicites, votre carte affiche la position de l’objectif en cours, votre radar la direction à suivre pour trouver les monstres. En bref, on vous prémâche un peu le travail d’exploration. Deuxièmement, la plupart des monstres vous font des dégâts, mais les éléments de décors vous one-shot très souvent (les pics entre les plates-formes par exemple) ou vous font des dégâts en chaîne : les phases de plate-forme sont donc souvent plus punitives que les combats contre les monstres, alors même que les checkpoint sont plutôt disposés… avant les monstres. Certains passages sont rageants, pas seulement parce qu’ils sont difficiles, mais aussi parce qu’on doit à chaque fois se retaper un petit trajet pour y retourner.



Rabbit of Caerbannog


Puisqu’on parle des défauts de gameplay, il faut malheureusement souligner le principal : un manque notable de précision dans la maniabilité, causé par plusieurs choses. L’inertie de la scie/jetpack rends difficile l’accès à certaines plates-formes, et il n’est pas rare de glisser sur les plus petites d’entre elles. Jouer à la manette réduit cette sensation de manque de maîtrise lors de sauts, mais implique une utilisation du stick droit pour viser et tirer avec les armes à feu. A l’inverse, jouer au clavier et à la souris permets de viser sans problème, mais les flèches directionnelles raidissent encore plus les sauts. Attention, il ne s’agit pas de dire que la maniabilité est foireuse, elle est même plutôt bonne car assez intuitive, mais lors de certains passages un peu tendus, le fun s’éclipse et la frustration pointe.

Lors de certains passages seulement. Car la plupart du temps, on s’amuse beaucoup à buter du monstre à la chaîne. Niveau arsenal, l’arme de base est la scie circulaire. On dispose également de tout un arsenal d’armes à feu assez classiques, allant de la mitraillette au lance-flamme en passant par le colt, le lance-grenade, le lance-roquette… Mais si l’équipement est classique, notre barre de vie est pour sa part nettement plus funky (ou crade, selon le point de vue), puisqu’elle est matérialisée par une jauge de sang. Jauge qu’on peut remplir en prenant une douche dans des fontaines d’hémoglobine tenues par une certaine "Mme Fontaine" (gros clin d'oeil), cyclope de surcroît. Et quand on récupère de la vie sous cette fontaine, c’est matérialisé par des infirmières à gros nibards qui s’envolent dans le ciel et ne dépareilleraient pas dans un porno allemand des 80’s.



Surpris ? Vous n’avez encore rien vu. Puisque le but du jeu est de buter du monstre, le bestiaire a été particulièrement soigné. En fait, on distingue trois types de monstres. Tout d’abord 100 monstres principaux divisés en deux catégories : les sous-boss (les plus nombreux) qui ouvrent les portes, et les boss. Il y a en plus toute une flopée de petits ennemis plus ou moins agressifs pour pimenter votre progression. Les monstres principaux sont justes hallucinants, que ce soit dans leurs designs ou dans leurs noms, et on préfère vous laisser la surprise. Une fois battus, ils sont recensés dans un Monstrodex qui nous raconte leur histoire en quelques phrases souvent hilarantes.

Les combats sont bien plus variés que la facilité des premières minutes ne le laisse pense. En fait, les petits monstres qui pullulent dans les niveaux sont à découper s’ils ne sont pas électriques, à flinguer de loin sinon. Les sous-boss sont en général protégé par le level design, en ce sens qu’il faut arriver jusqu’à eux pour les buter. Avec parfois des patterns qui font qu’on doit trouver le bon flingue et/ou le bon timing pour les défoncer, mais certains monstres doivent obligatoirement être éliminés avec des éléments de décor comme des blocs de roches, des coulées d’acide ou des canons. Quand on a bien entamé leur barre de vie, un mini-jeu « finish him » apparaît. QTE débile, QCM à la con, mini-jeu de réflexes façons Wario Ware… Le concept est fun, d’autant plus que les finish move sont adaptés à la manière de tuer le monstre (par exemple, si on utilise un élément de décor pour le cramer, le mini-jeu sera des monstres-silex à frotter au bon moment pour démarrer le feu), mais un peu redondant puisqu’il n’y en a qu’une trentaine pour 100 monstres. Une fois passé l’effet de surprise…



Hell Yeah! C’est d’la bonne !


Visuellement, le jeu est tout à fait ce à quoi on s’attendait : un cartoon psychédélique intégralement en 2D bourré d’effets improbables et outranciers (mention spéciale aux animations des finish move), et à chaque fois avec des couleurs flashy à vous fracturer la rétine. Il y a une très grande variété visuelle dans les niveaux, chacun développant une thématique particulière, offrant plusieurs visions de l’Enfer. Des plus classiques, comme une prison de manoir hanté ou un monde de flammes et de sang, au plus surprenants, comme un vaisseau spatial rempli d’aliens gluants, un trip hippie qui donnerait des boutons à Cartman, ou encore un hilarant monde remplis de monstres arc en ciel et dont la musique de fond semble tout droit sortie d’un épisode de My Little Pony.



D’ailleurs, l’environnement sonore accompagne parfaitement ce feu d’artifice visuel. Pop sirupeuse, métal qui crache, ou bien électro qui fait wub wub, à chaque fois c’est une parodie musicale, mais tellement raccord avec ce qu’il se passe à l’écran qu’elle se grave dans votre mémoire. Les compositeurs, comme le reste de l’équipe d’Arkedo d’ailleurs, sont vraisemblablement tombés dans une marmite de LSD quand ils étaient petits, mais ça leur a réussi. Les bruitages sont un peu moins frappants, mais variés et bien crades comme il faut. Le seul regret réside dans l’absence de doublages pour Ash et les Monstres, qui restent muet ou se contentent de petits bruitages.

Tout ça peut sembler peu digeste. Et c’est malheureusement là la limite de ce Hell Yeah ! : malgré tous les efforts consentis pour proposer de la variété, on frise parfois l’overdose. Sur le fond, le principe général de gameplay reste le même tout au long du jeu, seule la difficulté augmente, et la variété n’est que cosmétique. D’autant plus que tout ce qui fait office de contenu complémentaire tombe un peu à plat. Les nombreux skins à débloquer pour Ash et la scie ? Un gadget qui fait sourire sans plus. Les boutiques ? Une fois que vous y avez upgradé votre santé et les deux armes améliorables, elles ne servent plus à grand-chose. L’île sur laquelle les monstres vaincus sont réduits en esclavage à votre service ? Un concept enthousiasmant au début, mais en réalité assez creux. En fait, seules les missions secondaire que Ash 2.0 (votre vous du futur) vous confie sortent du lot. Il s’agit de mini-jeux proposant un vrai challenge, comme tuer 50 ennemis en 25 secondes ou traverser la map dans le même temps. Dommage que les récompenses ne soient pas à la hauteur du challenge.


Jeu testé à partir d'une clé Steam fournie par l'éditeur
Un peu redondant à la longue, ce Hell Yeah! vaut cependant largement le détour. Trip gore, bariolé et drôle à la réalisation originale, ce défouloir crade nous balance comme promis une violence inouïe dans notre face.

SCREENSHOTS

 

Commentaires

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Ddomba
 
En fait, des mises à jour conséquentes ont sensiblement réduit les temps de chargement de Shadow Tactics (surtout ceux en début de mission).

J'ai tellement aimé ce jeu que je suis sûr d'aimer celui-là, même si je suis moins emballé par l'univers western. Je suis ravi de lire qu'ils n'ont pas commis d'impair dans la jouabilité.
Aslan85
 
J'ai participe a la close beta (celle de la video mis ici ou il suffisait de s'inscrire et de repondre a un questionnaire) il y a quelques mois. Je ne sais pas jusqu'ou va le NDA donc je ne vais pas trop en parler, mais ce que je peux dire c'est que c'est exactement ce que l'on en attends, un Shadow Tactics en mieux et avec un skin western. J'ai adore.
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Tribune

skör
(19h44) skör Samax > Tout est dit :) LXC c'est top. J'utilise également Debian dessus avec 5go de disque pour des petits services. Proxmox gère très bien le Passthrough aussi.
Laurent
(18h31) Laurent (18h07) merci pour ton oeil affuté
BeatKitano
(18h10) BeatKitano toof > "Moraleees, moraaaleeeeesEUH"
toof
(18h07) toof Frostis : «  voirE le premier » (désolé je suis relou et je vais pas faire un commentaire à chaque fois :)
BeatKitano
(17h29) BeatKitano Sinon oui pour un particulier c'est pas un mauvais moyen. Mais si ça merde, faut pas mettre ça sur le dos de la distro nécessairement.
BeatKitano
(17h28) BeatKitano CBL > Heu... quand ça couille pas totalement le montage des disques parce que le kernel aime pas WSL (j'ai déjà eu le cas de disques qui dégageaient sans raison au bout de X minutes)
CBL
(17h22) CBL A noter que le meilleur moyen de tester une distro Linux pour serveur est d'utiliser WSL
BeatKitano
(17h07) BeatKitano (je parle de arch). Pour le reste ouais, en headless du moment que ça fait tourner ce que tu veux et que les updates sécu sont serieuses, ça n'a pas d'importance.
BeatKitano
(17h06) BeatKitano CBL > (16h21) Ouais enfin les rolling release c'est pas franchement une super idée pour un serveur qui fait juste tourner quelques services en local.
kirk.roundhouse
(16h50) kirk.roundhouse Samax > (14h28) les repo essentiellement. S'il n'y a pas un paquet dans les repo Debian, il est souvent dispo sur Ubuntu. Je préfère ça que d'installer les paquets à la main, ou ajouter des repo "officieux". Et je priorise Debian.
CBL
(16h24) CBL Alors que Node est un binaire tout con sans la moindre dépendance
CBL
(16h24) CBL La seule distro qui m'a fait des misères est RHEL. Impossible de mettre à jour Node sans changer de version majeure de RHEL
CBL
(16h22) CBL J'utilisais pas mal Ubuntu mais vu que je déploie sur AWS, je suis passé sur la distro d'Amazon
CBL
(16h21) CBL Pour avoir essayé pas mal de distros côté serveur, y'a finalement pas des masses de différences mis à part le gestionnaire de paquets
Samax
(15h36) Samax BeatKitano > Ok merci, c'est parfaitement clair. Je vais partir sur du Debian alors
BeatKitano
(14h33) BeatKitano Debian me semble être un choix bien plus sage.
BeatKitano
(14h32) BeatKitano Je fais actuellement tourner un de mes nas sur arch (parce que j'avais que ça sous la main et que j'avais pas envie de me prendre la tête) mais j'oublie de faire les majs de temps en temps et je recommande pas.
BeatKitano
(14h29) BeatKitano Du coup faut assurer la maintenance et en headless ça peut vite devenir chiant quand t'as des interventions manuelles a faire [wiki.archlinux.org]
BeatKitano
(14h29) BeatKitano Samax > Un bureau tu le mets a jour régulièrement pour diverses raisons. Un serveur headless tu veux un truc stable et tu vas pas installer des tas de trucs souvent (du moins un serveur arr).
Samax
(14h28) Samax Et quelle est la différence concrète entre Ubuntu et Debian pour du headless? Ubuntu est basée sur debian donc ça doit être peu ou prou la même chose non?
Samax
(14h27) Samax BeatKitano > Ok merci pour la précision. Mais pourquoi c'est pas la plus adaptée exactement?
Samax
(14h26) Samax kirk.roundhouse > Nickel merci pour les infos !
BeatKitano
(14h23) BeatKitano Samax > Pas du arch pour un serveur en tout cas. J'adore la distro mais c'est pas la plus indiquée pour un serveur arr*
kirk.roundhouse
(14h20) kirk.roundhouse Et j'en crée sur base Arch, Ubuntu et Debian, selon mes besoins.
kirk.roundhouse
(14h18) kirk.roundhouse Samax > avec proxmox tu as la possibilité de créer des conteneurs LXC. Je n'utilise que ça en headless : [pve.proxmox.com]
Samax
(13h52) Samax skör > kirk-roundhouse m'a conseillé ça aussi, du coup je pense que je vais tenter, mais tu conseillerais quoi comme distro linux pour du headless (essentiellement pour faire tourner des serveurs pour mon réseau local)?
skör
(08h54) skör Dragonir > Proxmox depuis quelques années. Ca marche très bien
Tuesday 11 March 2025
Zaza le Nounours
(23h41) Zaza le Nounours Nicouse > si t'as envie de tester Linux en condition réelles, plutôt que de te faire chier avec des VM, trouve-toi un petit SSD sacrificiel et installe l'OS dessus.
kirk.roundhouse
(22h57) kirk.roundhouse Dragonir > Nutanix et proxmox
Nicouse
(22h46) Nicouse (22h13) kirk.roundhouse > possiblement, mais c'est d'abord mon ignorance de linux qui est prépondérante :-D
Dragonir
(22h35) Dragonir Tiens en parlant d'hyperviseur, vous les migrés vers quoi vos environnements VSphere d'entreprise ?
kirk.roundhouse
(22h13) kirk.roundhouse Nicouse > peut être. Mais peut être aussi que les problèmes que tu rencontres sont essentiellement dûs à l'hyperviseur que tu utilises.
Nicouse
(22h02) Nicouse kirk.roundhouse > (17h27) c'est juste pour tester avant de déployer sur un vrai pc (ou pas). Je vais pas m'emmerder à installer l'hyperviseur de W10.
LeGreg
(19h58) LeGreg MacOS -> limité à un seul vendeur de hardware. Windows -> coût des licenses et moins d'open source. Linux -> un sacré bordel mais gratuit et souvent open source. Android -> limité en dehors du support tablette/téléphone, écosystème google.
LeGreg
(19h54) LeGreg Mais c'est comme partout, on a dix solutions imparfaites et il faut faire son choix selon ce qui sera un point bloquant ou pas.
LeGreg
(19h53) LeGreg Si la gratuité et/ou l'open source est le critère principal, alors il n'y a pas d'alternative ou très peu (OSes plus obscurs et sans doute avec un support moindre).
LeGreg
(19h52) LeGreg Alors oui, c'est gratuit (pas de licence par machine), c'est flexible et le support hardware est suffisant (ou atteint la barre minimale au niveau hardware) pour que ça puisse être utilisé par une grande partie de l'industrie.
LeGreg
(19h49) LeGreg Dans mon expérience, les points mis en avant par les développeurs Linux sont souvent des points qui n'ont que peu d'intérêt ou sont au détriment de l'utilisateur final et aussi souvent des développeurs d'applications.
Alroc
(18h33) Alroc Portage GO de typescript : [x.com]
kirk.roundhouse
(17h27) kirk.roundhouse Faut utiliser un hyperviseur KVM si vous voulez faire tourner correctement des VM linux. Des VM tout court aussi d'ailleurs. Et pas cette cochonnerie de virtualbox.
Zaza le Nounours
(07h25) Zaza le Nounours Et c'est aussi pour ça du coup que si on fait que jouer sur son PC, les 9900X3D et 9950X3D ne servent littéralement à rien, puisque dans tous les cas on les utilisera qu'à moitié.
Zaza le Nounours
(07h24) Zaza le Nounours Et pour faire ça, ça passe par l'installation de la Xbox Game Bar, qui "optimise" le bordel en coupant le CCD qui n'a pas de Vcache quand tu joues.
Zaza le Nounours
(07h23) Zaza le Nounours Nicouse > le 9800 a qu'un seul CCD, alors que les 9900 et 9950 en ont deux, mais le Vcache est posé que que sur un seul des deux. Donc faut s'assurer que les jeux utilisent le CCD avec Vcache pour en tirer parti.
BeatKitano
(04h55) BeatKitano Et pour les drivers cpu: pas exactement vrai, y’a toujours le microcode à update. Sous arch c’est géré automatiquement à chaque update système.
BeatKitano
(04h52) BeatKitano J’ai toujours eu des merdes avec Linux +enviro de bureau sous les VMs (fenêtres lentes, bugs de store) des fois installer les pilotes hôte aident mais ça sera jamais aussi fiable que bare metal.
Nicouse
(00h14) Nicouse Et me vlà maintenant avec Arch...je viens de finir l'install sur ma VM à partir de l'iso. J'ai pu télécharger des packages durant l'install... et v'là que maintenant rebooté sous l'os installé, j'ai plus de réseau. 'tin c'est l'apprentissage the hard way.
Nicouse
(00h13) Nicouse (23h51) merci CBL
Nicouse
(00h13) Nicouse (23h25) lapin compris le CCD avec le Vcache :-o
Nicouse
(00h13) Nicouse merci, j'avais oublié l'existence du noyau et que les drivers cpu/chipset étaient dedans. J'ai dû lire ça... un jour...
CBL
(00h05) CBL (Juste t'assurer que ton noyau est à jour)
CBL
(00h04) CBL (c'est directement dans le noyau donc tu n'as rien à télécharger)
Monday 10 March 2025
CBL
(23h51) CBL Internet me dit que le support a été ajouté avec Linux 6.9 et amélioré avec Linux 6.13
CBL
(23h47) CBL Zaza le Nounours > Y'a bien des pilotes pour un CPU histoire d' en tirer partie
Zaza le Nounours
(23h26) Zaza le Nounours En gros : "it just works" (en théorie). Et de toute façon, t'auras bien d'autres prises de tête à venir.
Zaza le Nounours
(23h25) Zaza le Nounours *parquer le CCD qui n'a pas de Vcache quand tu joues.
Zaza le Nounours
(23h25) Zaza le Nounours Nicouse > y a pas vraiment de drivers pour les CPU. Et comme c'est "que" un 9800X3D, t'as même pas à te prendre la tête avec les histoires de Xbox Gamebar pour parsuer le CCD qui n'a pas de
Nicouse
(22h46) Nicouse Petite question en passant: je vais recevoir une config plutôt récente genre chipset AMD B650E avec un 9800X3D. Sur Amd.com je vois bien les pilotes pour windows, rien pour linux. Comment je sais que linux va tirer parti de mon matos ?
Nicouse
(22h45) Nicouse Vivement que je lance la VM d'Arch, ça va être la fête du slip...
Nicouse
(22h44) Nicouse Là je me suis dit, putain c'est pas gagné.
Nicouse
(22h43) Nicouse Au final, je m'aperçois au bout d'une grosse demi-heure, sans doute bien plus, qu'en fait ce con de synaptics avait conservé comme source de paquets l'iso d'install (cdrom). Il n'allait jamais chercher sur le net. Ce CON....
Nicouse
(22h42) Nicouse Toujours pas de paquet steam de trouvé. Je me dis, c'est pas possible il doit pas avoir accès au net ce con à travers la vbox. Mais non, je lance FF et me balade sur youtube.
Nicouse
(22h41) Nicouse Je me résous à regarder sur le net, je trouve même un tuto sur la v.12.9. Rien n'y fait..
Nicouse
(22h40) Nicouse Alors y'en a des évidents à éliminer, genre les langues. J'en essaie un ou deux.. je reboote, rien. J'insiste pas, ça me gonfle. Rien n'est évident. Je repasse à steam.
Nicouse
(22h39) Nicouse Je me dis bon je vais plutôt regarder pour le DE, on verra pour steam ensuite... et là le drame aussi (moins mais bon). Dans Synaptics, tu tapes KDE et là t'as trouze mille packages qui sortent.
Nicouse
(22h38) Nicouse Je me fous dans la ligne de commande, apt search blabla, apt update, apt upgrade, toujours pas de paquet steam.
Nicouse
(22h38) Nicouse je file dans Synaptics, je trouve pas le paquet steam.
Nicouse
(22h37) Nicouse Debian 12.9, je tente Xfce. En effet c'est minimaliste mais à la limite je n'ai jamais été à fond dans l'eye-candy. Cela dit j'aimerai bien installer un autre DE type KDE pour voir, et surtout tester Steam. Et là, c'est le drame.
Nicouse
(22h36) Nicouse Bon les deux Fedora, j'imagine que ça n'aime pas trop Vbox: la version xfce n'a jamais booté l'install, la version Wkstation plante au reboot d'install. Verdict: poubelle
Nicouse
(22h35) Nicouse Me voilà avec Debian 12.9, Fedora Wk 41, Fedora Wk 41 mais sous Xfce et enfin Arch.
Nicouse
(22h34) Nicouse Anecdote d'hier soir... je teste plusieurs distributions sous VirtualBox en prévision de mon futur PC qui est en transit.
Nicouse
(22h34) Nicouse Sinon...pour revenir à Linux, je plussoie quasiment 100% des posts de CBL. La diversité de Linux n'excuse pas l'herméticité.
Nicouse
(22h33) Nicouse C'est aussi ce qui fait que les US gardent toujours la main sur leurs matériels de guerre. Enfin la France aussi a sa propre régulation, la CIEEMG, mais a priori plus light.
Nicouse
(22h32) Nicouse [fr.wikipedia.org]
Nicouse
(22h31) Nicouse [fr.wikipedia.org]
Nicouse
(22h31) Nicouse Pour ceux qui se posaient des questions sur le F35, n'oublions pas ITAR
Le vertueux
(22h10) Le vertueux ahhhh je ne sais pas...
Le vertueux
(22h10) Le vertueux Ou alors que JE sois Robocop ?
Le vertueux
(22h10) Le vertueux Non attends, est-ce que je ne préfèrerais pas vivre dans un monde où il existe réellement ?
Le vertueux
(22h10) Le vertueux Je suis vraiment content de vivre dans un monde où Robocop a été inventé.
Le vertueux
(19h52) Le vertueux Ça rame bien fort et l'image n'est pas très belle sur ma 2080 ti mais ça reste malgré tout une meilleur expérience qu'en 2d. Je suis content d'être robuste et d'avoir une bonne vue pour ne pas souffrir de motion sickness.
Le vertueux
(19h51) Le vertueux Mon bug dans robocop VR venait du fait que je laissais mon pouce reposé sur un des capteurs du contrôleur -_-
BeatKitano
(19h30) BeatKitano Alroc > Ouais enfin méluche il est pote avec putin aussi apparemment donc bon...
Alroc
(19h08) Alroc si vous vous demandez comment aider, ben je sais pas :/
Alroc
(19h07) Alroc BeatKitano > Twitter est KO a cause d'une attaque cyber
Alroc
(19h05) Alroc BeatKitano > il a aussi chier sur les américains depuis le début. et l'autre homme politique qui fait la meme chose depuis plus de 20 ans c'est méluche, voila c'est dit !
BeatKitano
(18h28) BeatKitano Toujours pas.
Gurvy
(18h27) Gurvy [x.com]
Gurvy
(18h27) Gurvy Mais quelle triste nouvelle… [x.com]
BeatKitano
(18h22) BeatKitano (et avoir viré les américains du sol français mais bon ça tout le monde le rabache)
BeatKitano
(18h22) BeatKitano kirk.roundhouse > Ça doit être a peu près le seul point positif de tout ce que le type a fait: avoir conservé un semblant de souveraineté dans le materiel militaire.
kirk.roundhouse
(17h39) kirk.roundhouse Oui c'est la France, et pas n'importe laquelle, la France du Général De Gaulle.
Alroc
(17h10) Alroc C'est comme le lobbying tiens, quand au Zimbabwe on dit de la corruption mais quand c'est en France, ont dit du lobbying. Pas besoin de traduire les corrompu en justice si tu rends la corruption légale <3
Alroc
(17h08) Alroc choo.t > rétrocommission c'est un beau mot pour dire pot-de-vin <3
BeatKitano
(17h01) BeatKitano choo.t > Pour avoir malheureusement été forcé au contact de décideurs dans la sécurité intérieure/défense, oui tu as raison mais aussi: y'a un paquet d'abrutis qui n'écoutent pas ce que leur disent des gens plus techniques... parce que eux ILS SAVENT.
choo.t
(16h51) choo.t Ils sont pas abrutis, c'est juste que leur intérêt perso passe avant le reste. Y'a du avoir des "cadeaux" et des commissions occulte et autre rétrocommissions.
BeatKitano
(16h38) BeatKitano choo.t > Non mais le truc c'est le spotify de la defense, tu veux jouer ta musique offline ? Connecte toi tous les 30 jours. Là pareil. C'est fort qu'ils aient réussi a en vendre, les dirigeants sont des abrutis.
choo.t
(15h54) choo.t Si l'article est juste, plus qu'un DRM, c'est aussi un single point of failure.
choo.t
(15h54) choo.t BeatKitano > «Le logiciel se connecte au seul serveur mondial, qui se situe au Texas.» [francetvinfo.fr]
BeatKitano
(15h49) BeatKitano -pas
BeatKitano
(15h49) BeatKitano (c'est aussi naz, non stp choo.t, pas mordre !) mais la défense c'est pas vraiment le domaine ou tu veux pas avoir de DRM du fabricant, surtout quand il est pas soumis aux lois nationales ;)
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