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Halo 4

Niko par Niko,  email  @nik0tine  
 
Pour prendre la succession de Bungie aux commandes de la licence-mascotte de sa console, Microsoft ne s’est pas embêté à faire du porte-à-porte : il a tout simplement sorti de terre un énorme studio, génétiquement conçu pour produire du Halo. 343 Industries a fait ses premières armes sur Halo Waypoint, puis a travaillé en collaboration avec Bungie sur Halo : Reach avant son grand départ. Les voici maintenant seuls maîtres à bord pour ce Halo 4.

Le premier objectif que s’est fixé le studio était visiblement de rafraîchir un peu le look de la série, et c’est, sur cet aspect, une véritable réussite : les artistes de 343 Industries ont intégré et fait évoluer le design "Halo" de façon convaincante : plus sobre, plus sombre aussi, mais néanmoins dans le même esprit.

Mais non content de reprendre et sublimer le style graphique, le studio a pu y imprimer sa marque grâce aux nouveaux ennemis introduits dans cet épisode, les Forerunners. Cette race ancienne, à l’origine des halos, semble prête à tout pour imposer à l'univers son goût pour le tuning néon bleu/orange vulgos, y compris à appuyer sur le bouton "reset" de la galaxie. Pour Masterchief, ce sera l’occasion d’occire de nouveaux types d’ennemis, à la tactique plus rentre-dedans que les Covenants.



Qui dit nouveaux belligérants, dit nouvelles armes : celles des Forerunners sont vraiment superbes, mais à l’usage, on se rend vite compte qu'il ne s’agit que d’une jolie skin sur des fusils tout ce qu'il y a de plus classique. Et on en arrive ici au problème récurrent d’Halo 4 : derrière le joli vernis, ce jeu est un Halo classique de bout en bout. Cela a de bons côtés : une maniabilité fort agréable au pad, des zones un peu plus grandes que la moyenne des FPS scénarisés, des phases en véhicules sympa (mais très linéaires) et une IA pas dégueu... mais on a une impression tenace de déjà joué.

La campagne commence de manière plutôt intimiste avant de se déployer, sans jamais devenir vraiment grandiose : il manque à ce Halo 4 des séquences marquantes. Les grands enjeux du scénario resteront un peu flous pour les "Haloïstes" du dimanche qui ont pris la série en cours -c’est mon cas- mais les motivations à court terme du Masterchief restent claires. Il faut dire que le garçon est un peu binaire...



Au final, les huit missions de ce Halo 4 seront conclues en 6-7h sans forcer, une durée de vie que certains compenseront avec le multijoueur ou le mode Spartan Ops. Ce dernier est un ensemble de mini-scénarios que 343 Industries ajoute chaque semaine gratuitement, jouable en solo ou en coop.

Bref, avec Halo 4, Microsoft a probablement eu exactement ce qu'il demandait : un Halo pur jus, dans la droite lignée des épisodes de l’époque Bungie. On peut cependant regretter que les ambitions de renouveau se soient limitées à la partie graphique du titre - même s'il reste fort agréable à jouer au demeurant.

Jeu testé à partir d'une version retail fournie par l'éditeur
343 Industries a bien lu le petit guide du Halo en 10 leçons.
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