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Echo of the Wilds, la pelle de la nature

kimo par kimo,  email
 
A première vue, Echo of the Wilds semble tout droit sorti de la vieille soupière à jeu indé. Une poignée de pixel-art, de la survie, un peu de craft, un scénario pseudo-cryptique, voilà qui a de quoi faire craindre un mélange indigeste dans le genre déjà archi-saturé du retro-exploration-survival-crafting-game. Mais il faut croire qu’on aime ça, puisqu'on y a joué.
 

Je te survivrai

Le survival-horror et le jeu de survie n’en finissent plus de se rejoindre depuis quelques temps. Reconnaissance logique d’un genre dans un autre puisque, notamment depuis Silent Hill 2, le caractère symbolique du survival horror ne faisait bien souvent que redoubler le combat physique du survivant sur son versant onirique ou psychanalytique. Survivre y était devenu échapper à ses projections et à ses fantasmes, se survivre en quelque sorte. S’enfuir d’une île/d'un manoir hanté/d'un asile, tout comme d’un cauchemar, nécessite une connaissance de l’espace (des frontières réelles ou fantasmées, des espaces secrets et des ressources) qui correspond également à une (re)connaissance de soi-même (ses limites physiques, morales, et mentales). Lone Survivor illustrait clairement la portée réflexive d’une telle structure : ce n’était pas tant le personnage que le joueur qui s’enfermait dans les images. C’est pourquoi ces jeux, mais tout autant Day Z ou même Far Cry 3, aiment à articuler (explicitement ou pas) des questions éthiques à leurs nécessités pratiques de gameplay. Ainsi, par l’expérience symbolique du jeu, le joueur apprend quelque chose sur lui-même : quel type de rapport il entretient aux images et aux fantasmes et ce qu’il est prêt à faire pour y survivre et/ou s’en échapper.

Echo of the Wilds mange clairement de ce pain-là, il est un hybride typique de la survie classique et de l’emballage symbolique qui constituent ce genre de jeu, avec des dosages parfois très différents. Mais en élaborant son propre langage et ses propres fins, il parvient malgré tout à tirer son épingle du jeu.

Chasse, pêche, nature et traditions

Au début d’Echo of the Wilds, vous êtes quasi-nu (et amnésique bien sûr) dans la nature, et votre premier objectif est donc logiquement de survivre. Pour cela, il vous faut gérer trois données principales : la chaleur, la vitalité (sous forme de faim/soif) et le temps. Ces trois éléments sont interconnectés : il vous faut de la vitalité pour la réaliser la plupart des activités (comme la découpe d’arbre), du bois pour alimenter votre feu de camp et ne pas perdre de vitalité durant la nuit, et enfin, gérer votre temps pour récupérer ces ressources avant la nuit. L’exploration consomme en effet des portions de votre journée : se rendre dans une zone pour récupérer de quoi survivre la fait impitoyablement avancer. Généralement, vous n’avez le droit qu’à deux expéditions par jour, et comme votre inventaire est très limité (surtout au début), il faut bien prévoir vos priorités et planifier votre journée, notamment lors des saisons les moins riches en nourriture. Même sauvegarder vous coutera : il faudra non seulement prendre le temps de vous rendre sur place et y apporter une offrande, ce qui est, par moment, loin d'être négligeable.

L’exploration en elle-même se déroule d’une façon particulière. Les zones sont indépendantes et vous les découvrez d'abord de façon aléatoire avant de pouvoir y revenir. Lorsque vous y retournez, vous êtes sûrs d’y retrouver le même biome, mais les ressources sont redistribuées aléatoirement et varient drastiquement selon les saisons. Vous pouvez retourner en terrain connu ou bien décider de découvrir un nouvel environnement au prix d’une demi-journée de recherche, sachant que vous ne pouvez en conserver qu’un nombre limité en mémoire et qu’il faudra régulièrement « oublier » d’anciens lieux pour en découvrir de nouveaux (bien qu’il est possible plus tard d’en garder le souvenir autrement). L’aspect aléatoire est réel, mais reste heureusement limité, puisque certains lieux n’apparaissent que sous des conditions bien spécifiques que le joueur découvrira peu à peu.

Bien entendu, le craft vous permettra de développer les précieux outils capables de vous faire gagner du temps, chasser du gibier, vous rendre plus résistants aux dangers de la nature ou bien d’améliorer votre quotidien au camp de base.  Vous apprenez les recettes de craft (en échange d’offrandes) avant de pouvoir réaliser les objets. Là encore, le nombre de recettes pouvant être mémorisées simultanément est strictement limité (bien qu’il y a là également moyen de contourner partiellement cette limitation). S’il n’est pas nécessaire d’expérimenter ou de consulter sans cesse un wiki pour pouvoir survivre, il est par contre essentiel de comprendre comment fonctionne le système d’offrande, ce qui permet de conserver une part de mystère sans pour autant perdre totalement le joueur débutant. Sur ce versant, Echo of the Wilds ressemble donc à un Don’t Starve soft : il sera toujours nécessaire de vous montrer prudent et attentif, mais rien d’aussi complexe et opaque que le jeu de Klei. La survie n’est toutefois pas une mince affaire, et il est tout à fait possible de mourir, notamment quand des maladies ou l’arrivée de l’hiver viennent s’en mêler.

Natures et découvertes

La question intéressante est de savoir comment ce gameplay de survie s’articule aux enjeux narratifs pour donner envie au joueur de progresser. Le début du jeu a de quoi inquiéter, avec l’omniprésence de rêves cryptiques tout droits sortis du petit dictionnaire symboliste du jeu vidéo. Quel choc ! Nous sommes la projection d’un autre qui cherche à fuir un traumatisme, ce ne sera que le millième jeu à utiliser cette mise en forme rabattue jusqu’au cliché depuis Silent Hill jusqu’à Among the Sleep, comme si ce truc pouvait éternellement servir de cache misère aux jeux en mal de scénariste. Mais si la narration est clairement calquée sur le modèle du survival horror tendance psychanalytique, si la progression même est réminiscente de cette tradition (il y a des puzzles permettant d’ouvrir des portes vers de nouvelles zones de jeu et un monstre qui nous hante), Echo of the Wilds prend de biais les questions éthiques du survival pour faire une proposition singulière, et c’est là son originalité.

De fait, vous n’avez ici pas vraiment le choix quant à vos moyens de subsistance. Survivre est un challenge qui se paie de nombreuses morts et nécessite une bonne connaissance des mécanismes du jeu. Ce choix de game-design offre au système de survie une autonomie appréciable. Dans le gameplay lui-même, ça fonctionne assez bien : progresser dans la narration implique parfois de prendre un risque sérieux, et le jeu mettra à l’épreuve votre patience et votre prudence. Le joueur en effet hésite toujours entre l’organisation de sa propre survie et l’exploration du sens narratif de son expérience. Comme l’objectif de survie est rapidement maitrisé, il ne reste pas excessivement longtemps le moteur de la progression du joueur. Mais vu qu’il est impossible d’engranger ou de stocker longtemps nos biens matériels, il se transforme alors en véritable contrainte, obligeant à prendre des risques réels (soit le game over) pour des résultats hasardeux et symboliques (soit une bribe d’histoire). Ici, il est tout à fait possible de devoir attendre la fin d’une saison pour reprendre l’exploration proprement dite. Le contrecoup de cette proposition se fait évidemment également ressentir : son intransigeance couplée à un manque d’alternative exige du joueur une certaine routine, qui lui laisse parfois peu de liberté quant à sa progression, notamment en début de partie où l’arrivée de l’automne, puis de l’hiver font figure de véritable course contre la montre et mettent à rude épreuve notre connaissance du jeu.

Vivre, pour le meilleur

Mais c’est dans la structure même du jeu que cette décision lui permet de briller. Cet entremêlement de la survie et de la progression dépasse de loin ce qui a été fait dans Lone Survivor, où la gestion du bien-être de notre personnage pouvait déjà occuper une importance démesurée pour peu qu’on se soucie d’obtenir la bonne fin, mais sans être forcément un obstacle à la progression du joueur qui souhaitait juste en voir le bout. L’évaluation de celui-ci se faisait justement sur cet équilibre-là et relevait donc de sa décision. La force de la proposition d'Echo of the Wilds tient en ceci que le jeu se montre quant à lui radical, et propose un système d'évaluation purement binaire - la distinction se faisant entre le joueur mort et le joueur vivant et non à partir de son comportement ingame. La question du vouloir est remplacée par celle du pouvoir. La mortalité reprend ainsi ses droits sur les mécanismes du jeu, sans pour autant évincer complétement la nécessité interprétative, mais en rappelant sa subordination au gameplay. Ici quand on peut, c’est qu’on a déjà compris quelque chose de l’organisation du jeu. Le jugement porté sur le joueur est donc à la fois performatif (comme tout jeu constitué d’une barre de vie) et symbolique (au sens où cette compréhension des mécanismes constitue le cœur de la narration).

Bien sûr, le jeu perd en puissance évocatrice ce qu’il gagne en clarté et en signification. Dans Lone Survivor ou Silent Hill 2, la résolution du mystère menait finalement à un glissement du questionnement qui évitait ainsi l'écueil de la révélation finale forcément décevante et téléphonée. Il ne s’agissait finalement pas tant de découvrir ce que le personnage cachait que ce que le joueur faisait face à ses fantasmes (ce que semble d’ailleurs signifier le questionnement incessant qui constitue le gameplay d’un jeu comme Home ou même The Walking Dead). La révélation finale n’en étant alors pas vraiment une, mais proposait au joueur d'évaluer ses propres actes de jeu (encore une fois, Home allait très loin sur ce point précis puisqu’il proposer au joueur de donner ses propres conclusions). Le survival nous invite alors quasi systématiquement à recommencer le jeu (ou du moins à le réinterpréter), cette fois débarrassé de nos illusions.

Echo of the Wilds fait l’économie de ce retournement en jouant dès le début la carte de l'honnêteté et de l'humour. Il se termine donc sans révélations ni retournement puisqu'il qu’il vend immédiatement la mèche. Et pour cause, puisqu’il est performatif, le sens du jeu ne se construit pas à partir du pivot final : lorsque le joueur arrive à la fin du voyage, tout lui a déjà été donné, raison justement pour laquelle le jeu se termine.  Le jeu ne semble sortir la carte méta/réflexive que parce qu’elle fait partie, en quelque sorte, du folklore du genre. Il évite ainsi les dérives les plus pénibles, comme la tentation de pousser à la surinterprétation paranoïaque (façon Braid ou David Lynch) ou celle du puzzle d'autiste à décrypter mille fois (façon Fez ou Stanley Kubrick).



C'est d'une autre façon qu'Echo of the Wilds respecte la tradition du perpétuel retour : ce recommencement est bien présent mais il est d'une nature différente. Il n'est pas un élément du discours ou de la narration, mais il est intégré directement au gameplay, à partir de nos échecs et de notre progression. Celle-ci est en effet constituée d’une succession de petits recommencements (en cas de morts) et de répétitions (nécessaires pour survivre) – d’échos donc - au sein de ce qui ne constitue finalement qu’une unique grande partie durant laquelle le joueur s'oriente et dessine un grand plan d'actions.

Alors que la lassitude et la frustration pourraient (et peuvent toujours d’ailleurs) se faire sentir, la grammaire particulière du jeu prend justement corps par ce biais, pour peu qu’on y soit sensible. La force du jeu réside justement dans sa capacité à jouer de ces répétitions pour générer constamment de la différence et du flou.  Les descriptions étranges et humoristiques de chaque objet nous entourant, la déconnection de tous les lieux les uns avec les autres, et l'oubli constant imposé au joueur le laisse dans un espèce de flottement. Pourtant, plus on avance, plus on prend confiance dans ces mécanisme d'effacement et de recouvrement. On accepte de se perdre sans jamais être démuni, justement parce que le jeu ne nous demande pas d'interpréter, mais simplement de jouer, le sens ayant moins d'importance que la compréhension des mécanismes qui régissent le monde qu'on explore. L'amnésie par exemple n'est jamais inscrite dans le jeu comme un élément narratif, mais n'existe au contraire que dans le gameplay, puisque c'est le joueur lui-même qui s'y condamne chaque fois qu'il efface un lieu de sa mémoire.

L’aspect aléatoire du jeu articule alors une forme d'itinéraire inédite pour le joueur. Le jeu y dissimule sa linéarité et donc son sens. Il réunit la succession de cartes postales à la logique associative onirique. Les paysages et les rêves sont des clichés - souvent non dénués d'humours -  aux liaisons flottantes et ténues, aux répétitions étranges et à la familiarité sans cesse contredite. C’est par cette structure d’un identique mal ajusté que le jeu construit sa poétique : tout est un écho déformé de nos parties d’avant, de nos retours aux mêmes lieux, qu'on s'en souvienne ou non. Le jeu mélange de la mémoire et du présent qui ne se superposent jamais tout à fait.

Il n’y a rien de bien sorcier dans ces idées, qui sont quasiment la base du jeu vidéo (répétition d’une même séquence jusqu’à son succès). C’est en interrogeant cette répétition et en le rapprochant du fonctionnement onirique que le survival (mais pas seulement) lui a donné un sens symbolique ou conceptuel. Mais plutôt que d’en faire le lieu de l’évaluation éthique du joueur ces wilds ont choisi une voie plus simple et moins ostentatoire, plus proche du jeu que du discours ou de la démonstration. En faisant confiance avant tout à la force évocative de son gameplay (le rapport au temps et à la répétition, un peu comme Braid) et de sa structure (la question de l’issue, de la survie aux images propre au survival) Echo of the Wilds est un bel exemple de ce qui constitue aussi la singularité narrative du jeu vidéo.

Pour être plus prosaïque, il faut également prévenir que le jeu contient encore quelques bugs - notamment lorsqu'on le joue à la manette - et est victime de quelques crashs parfois frustrants (vu que les sauvegardes ne sont pas automatiques). Le développeur est généralement réactif sur le forum, et de nombreuses choses ont été corrigées au fur et à mesure de ma propre progression. Techniquement, le jeu est donc loin d'être irréprochable, même si ça s'améliore.
C'est bien et ça ne coûte que 6€.

SCREENSHOTS

 

Commentaires

Masquer les commentaires lus.
Buck Rogers
 
C'est pas comme ci le jeu avait une vision archaïque de l'Afrique...
Guy Yotine
 
Euh, je chipote mais Jill est brune sur l'image (comme dans le manoir).
Buck Rogers
 
Apparemment dans le jeu (Que je n'ai pas réussi à finir à cause de la rigidité du gameplay), Jill est devenu blonde.
Akashite
 
Buck Rogers a écrit :
C'est pas comme ci le jeu avait une vision archaïque de l'Afrique...


heuuu...On parle de Résident Evil, juste pour rappelle le quatre se passait dans un coin d'Europe si tu vois où je veux en venir.
Buck Rogers
 
Touché. Mais Racoon City n'a rien d'archaïque. En plus ils ont des super commissariats avec plein d'œuvres d'art. ;-D
Guy Yotine
 
Buck Rogers a écrit :
Apparemment dans le jeu (Que je n'ai pas réussi à finir à cause de la rigidité du gameplay), Jill est devenu blonde.


Oui, oui, je sais, même si j'ai toujours pas compris comme elle a pu se teindre en blonde une fois entre les mains de Wesker (hey, wait ! Wesker est blond aussi, c'est peu être contagieux).

Je parlais juste de la jaquette en fait, puisque c'est elle qui est commentée dans le news (mais c'était juste pour chipoter, hein) :)

Sinon, j'ai terminé RE5 pour la première fois en 8h et je dois être actuellement à plus de 40h de jeu (sans avoir réellement touché aux modes mercenaires et multijoueurs) donc autant dire que j'attends ces DLC avec impatience. ^^
__MaX__
 
Quand Chris et Jill sont ensembles elle est toujours brune... mais de toute façon bien que j'ai adoré le jeu, je trouve qu'ils ont complétement dénaturé le "design" du visage de Jill, elle avait un nez et une structure faciale beaucoup plus fine et féminine, dans le 5 on dirait limite un trans parfois.
Buck Rogers
 
Ça doit être depuis qu'ils ont installé une salle de muscu dans les locaux de CAPCOM, parce que je trouve tout leurs nouveaux personnages (SF4 forcément compris) musculeux.

Guy Yotine a écrit :


Oui, oui, je sais, même si j'ai toujours pas compris comme elle a pu se teindre en blonde une fois entre les mains de Wesker (hey, wait ! Wesker est blond aussi, c'est peu être contagieux).


Ha,ha. D'ailleurs au temps pour moi, tu avais bien dis qu'il s'agissait de la jaquette. Les cheveux blond c'est contagieux ou Jill est vachement influençable.
__MaX__
 
Hé ho tiens, c'est bien pour ceux qui ont pas fait RE5, ils te petent le scénario cash aux premieres secondes de la vidéo...
Guy Yotine
 
__MaX__ a écrit :
Hé ho tiens, c'est bien pour ceux qui ont pas fait RE5, ils te petent le scénario cash aux premieres secondes de la vidéo...


Ils ont fait pire dans le trailer qui annoncait la version PC (et qui était donc destinée à des personnes qui n'avait pas touché au jeu).

http://www.factornews.com/news-26675-Triple_ration_de_Resident_Evil.html
(La dernière vidéo, "Resident Evil 5 - trailer PC")

Tout y passe :
on voit dès le début qui se cache sous le voile (càd Jill blonde), ils montrent 2 boss dont celui du bateau (vers la fin du jeu), la trahison de l'italienne par Wesker, le combat contre Wesker dans le volcan
montana
 
Les 3-4 premiers chapitres du jeu sont fabuleux. Une gigantesque claque graphique, un bonheur visuel qui suffit et justifie à lui seul l'avancé dans le jeu. Faut que je me le refasse en coop tiens, si y en a qui sont chaud.
CBL
 
Nan mais sérieusement, est-ce que quelqu'un a été surpris de voir Jill sous la cape ?

J'aimerais bien du DLC où on jouerait avec l'italienne. Et pas forcément dans RE ^^
Guy Yotine
 
CBL a écrit :
J'aimerais bien du DLC où on jouerait avec l'italienne. Et pas forcément dans RE ^^


Oh oui oh oui ! Mais d'un coté, ca serait frustrant, on peut pas faire bouger la caméra à 360° autour de son perso dans RE5... :(
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Tribune

Big Apple
(20h42) Big Apple Enjoy un monde sans pub ! [youtube.com]
Big Apple
(20h33) Big Apple Super cool, on aura l'impression d'être en Corée du Nord
choo.t
(15h00) choo.t BeatKitano > Ah mais carrément, la pub est un cancer.
BeatKitano
(14h48) BeatKitano choo.t > ça devrait te plaire [simone.org]
BeatKitano
(05h41) BeatKitano CBL > parce que tu crois que l’Europe ne va pas aligner les US et quand bien même nom: les revendeurs ou même Apple augmenter les prix pour maintenir le cash flow ?
Friday 04 April 2025
CBL
(22h15) CBL Y'a que les US qui vont trinquer
CBL
(22h14) CBL Pareil pour la Switch d'ailleurs
CBL
(22h14) CBL BeatKitano > Mais pourquoi les prix de l'iPhone changeraient en Europe?
choo.t
(22h13) choo.t Big Apple > Oh tkt, c'est pas la taxe sur le japon le problème, le gros de la Switch 2 c'est Vietnam et Cambodge, respectivement 46 et 49% de futur droit de douane :p
LeGreg
(20h17) LeGreg (19h57) Apparemment vous pouvez faire des pre-orders mais pas les US.
Big Apple
(19h57) Big Apple et la switch2 (et ses jeux) avec une taxe US de 24% sur le Japon, ça va donner quoi en Europe?
BeatKitano
(17h46) BeatKitano Samax > Merci. Je note pour mon prochain portable vu que le prix des iPhone va devenir encore plus délirant.
Le vertueux
(11h30) Le vertueux Oui clairement, très fun.
Westernzoo
(07h39) Westernzoo Le vertueux > au final je vais encore réinstaller wreckfest. C'est moins joli mais c'est plus marrant
Le vertueux
(02h39) Le vertueux La physique de forza est tellement insipide que ces 5 minutes de menus sont probablement les plus passionnantes du jeu. ヽ༼ ͠ ͡° ͜ʖ ͡° ༽ノ
Thursday 03 April 2025
Westernzoo
(21h51) Westernzoo Pour le Mario Kart, c'est Forza Horizon ... Sans l'interface et les cinématiques de chie. Rien que pour ça, c'est fantastique. Je viens de réinstaller FH, et sans rire, ça a pris 5 minutes avant de pouvoir avancer.
Sawyer
(16h46) Sawyer Après curieux aussi de l'exclu de From Software, je m'y attendais pas
Sawyer
(16h45) Sawyer (10h34) Je te trouve dur quand même
Le vertueux
(16h34) Le vertueux Je crois que j'aimerai mieux jouer à un mario kart avec le rendu graphique avec des assets hd de moto racer 1 plutot que de poser mes yeux sur ce mario kart pseudo réalise et grisâtre.
Sawyer
(16h29) Sawyer choo.t > Ahahaha
Sawyer
(16h28) Sawyer Le vertueux > Je n'irais pas jusqu'à fou mais il me tente bien, monde ouvert; graphiquement soigné, pas une révolution mais de belles idées
Le vertueux
(16h23) Le vertueux Sawyer > En quoi ce Mario Kart est fou ?
choo.t
(16h21) choo.t Sawyer > Tu veux pas un super jeux d'handi-basket jouable à la souris ?
Sawyer
(16h19) Sawyer Le line up fait pas rêver quand même, à part Mario Kart et Donkey Kong, c'est pas fou fou
Sawyer
(16h18) Sawyer Quel foutage de gueule la Switch 2 (les prix), puis pas de soucis la version japonaise n'est qu'à 310 €, on se fait bien enculer à sec comme il faut, 90 € Mario Kart ?! Je vois bien Sony et MS emboiter le pas et faire de même
choo.t
(16h18) choo.t L'image du petit artisan sympas c'est vraiment une gabegie du premier ordre, historiquement, et encore aujourd'hui, c'est vraiment les plus gros chien de la casse du JV.
choo.t
(16h16) choo.t Ils avaient tenté un procès contres les ActionsReplay/GameGenie [en.wikipedia.org] , ils aussi eu des procès pour price fixing et autre tactique anticoncurentielle.
choo.t
(16h11) choo.t Des trucs tous cons, comme le location des jeux, ils s'y sont opposée en contournant la loi (Nintendo v. Blockbuster).
choo.t
(16h08) choo.t Le nombre de procès à la cons qu'ils ont fait mais que leur com a fait oublié est dantesque.
choo.t
(16h06) choo.t Le vertueux > (16h05) Tu prends la liste et tu rajoute un moins devant "moins de patent troll, moins de procès à la con, moins de lobbying de merde etc"
choo.t
(16h06) choo.t Mais ce n'est pas par ce que Fourniret faisait un super clafoutis aux cerise que ça excuse le reste. Dito pour l'ogre de kyoto.
Le vertueux
(16h05) Le vertueux Cela dit, qu'est-ce que cela nous apporterait que Nintendo soit anéanti ?
choo.t
(16h04) choo.t plus de blé, qu'ils ne n'utilise pas le droit des marque pour outrepasser l'interopérabilité, qu'il n'abuse pas de la DMCA pour interdire l'émulation (pourtant légale) et qu'il n'essaye pas de rendre le JV moins abordable, ils leur arrivent de faire du JV
choo.t
(16h03) choo.t Quand ils ne brevète pas des mécanique de gameplay, qu'ils ne font pas du copyright troll, qui ne payent pas des privés et des avocats pour intimidés les fan dev, qu'ils ne font pas du lobby et des poursuites pénale abusive pour faire s'arroger toujours
choo.t
(16h01) choo.t Westernzoo > Ne nous abaissons pas à de demi-mesure : On ne peut que souhaité l'anéantissement total de Nintendo et de tous ce qui leur est cher.
Westernzoo
(15h35) Westernzoo Zaza le Nounours > Onpeut que leur souhaiter un bide monumental comme pour la 3DS, et une baisse de prix drastique au bout d'un an. C'était cool.
Le vertueux
(15h27) Le vertueux Zaza le Nounours > ^^
toof
(15h24) toof Zaza le Nounours > bien vu. Le ying et le yang, tout ça, tout ça
Zaza le Nounours
(13h57) Zaza le Nounours En retard d'une gen sur la tech, en avance d'une gen sur les prix, au final ça s'équilibre.
Samax
(13h56) Samax BeatKitano > Ça fonctionne nickel avec les applis bancaires (contrairement aux autres custom OS comme lineage)
toof
(13h45) toof Fuck. Les prix prennent 10 balles à chaque gen et Nintendo considère qu’ils sont en avance d’une gen sur tout le monde ?
toof
(13h44) toof Les prix prennent’
choo.t
(13h34) choo.t Westernzoo > C'est contant chez Nintendo, des qu'ils ont du succès ils se lâchent, après le succès monstre de la NES les jeux SNES était super cher, après le succès insolent de la Wii, la WiiU était super chère et les jeux avaient pris 10 balles.
Westernzoo
(12h33) Westernzoo choo.t > J'ai l'impression que le succès de la Switch les ont rendu nettement plus agressifs. En même temps, ça a été la même après la DS et la 3DS et on a vu ce que ça a donné ....
choo.t
(12h28) choo.t Et ils peuvent se le permettre car les retailer historique (GameStop/micromania) sont sous l'eau et ne pèsent presque plus rien dans le marché JV.
choo.t
(12h26) choo.t Là c'est coup double, ils dissuadent le physique tout en conservant les clients les plus attaché au physique en pariant sur les revendeur pour rogner sur leur marge en faisant un produit d'appel.
choo.t
(12h09) choo.t (12h06) le plan c'est aussi qu'en ayant un MSRP plus élevé sur le physique, Nintendo compense en grande partie la "perte" que le physique a prix égal leur faisait.
choo.t
(12h07) choo.t (11h59) bha combien vont se dire "Oh bha ça va, c'est pas tant la baise" et prendre une Switch 2 et des jeux alors qu'ils auraient trouvé ça abusé à 90 boules le jeu ?
toof
(12h06) toof Alors que le plan semblait de tuer le physique au profit du demat
toof
(11h59) toof Ça les arrange tant que ça que les gens pourront trouver les jeux « physiques » moins cher que leur version demat ?
toof
(11h57) toof C’est pas faux. Le capitalisme, ça me dépasse.
choo.t
(11h48) choo.t (11h32) C'est Leclerc qui éponge la différence, Nintendo s'en fout totalement, au contraire ça les arranges.
toof
(11h35) toof Et le pack NS2+MKW a 499
toof
(11h34) toof Et MKW a 70 (quand même) [e.leclerc]
toof
(11h32) toof Ah ah précommande de donkey kong NS2 chez Leclerc à 60 balles au lieu de 80. Magnifique doigt d’honneur à Nintendo
BeatKitano
(10h08) BeatKitano Samax > et pour les applis bancaires ? C’était ma grande inconnue quand j’étais sur le marché pour tel android.
Samax
(10h07) Samax Sinon je crois que c'est kirk.roundhouse qui m'avait conseillé Proxmox. Merci beaucoup pour la recommandation, c'est exactement ce dont j'avais besoin :)
Samax
(10h04) Samax parfait pour faire la transition vers un smartphone totalement dégooglisé.
Samax
(10h03) Samax choo.t > +1 pour Graphene OS. Il tourne sur mon Pixel 8 depuis que je l'ai acheté, et je n'ai aucune envie de revenir en arrière. Y'a même moyen d'installer les services Google et de contrôler l'accès pour chaque app au services de la Play API. C'est
Wednesday 02 April 2025
YoGi
(17h54) YoGi En plus il faut un compte Nintendo online pour se logger sur la console
choo.t
(17h44) choo.t Le seul truc sympas du lineup c'est le nouveau Shinen, et on en a rien vu.
toof
(17h43) toof j'étais chaud pour du day one, mais le lineup qui m'inspire pas des masses (je viens de refaire les deux zelda), le prix des jeux, les updates payantes, le prix de la console, et les conditions d'accès honteux pour la préco, bah finalement non merci
BeatKitano
(17h34) BeatKitano Big Apple > Si ça se vend c'est toute l'industrie qui va y passer. C'est super vendeur pour les editeurs si tu peux mettre ton jeu a ce prix là direct. Imagine la pression sur les autres plateformes pour s'aligner...
Big Apple
(17h02) Big Apple Prix des jeux rédhibitoires. Quant à faire payer les updates., cest lunaire,. Ils peuvent se la garder.
Le vertueux
(17h01) Le vertueux BeatKitano > Le rendu cartoon /pbr est turbo laid qui plus est.
BeatKitano
(16h50) BeatKitano 80 90 balles les jeux. Si l'industrie se demande pourquoi ils font faillite après que tout le monde emboite le pas a nintendo/rockstar ben...
YoGi
(16h43) YoGi Sympa le lineup de la switch 2, en revanche faire payer les upgrades des jeux switch c'est chaud. Sans compter le prix de lancement et l'absence d'oled
Laurent
(10h42) Laurent choo.t > (09h23) :'(
Westernzoo
(09h26) Westernzoo Avant, il y avait cette joie de voir un faux trailer pour une suite de film : aujourd'hui ten as 50 en reco chaque jour sur youtube. Et avec l'IA, c'est encore pire
Westernzoo
(09h25) Westernzoo Le vertueux > Il y a une constatation assez triste : comme le dit leGreg, il y a tellement de fake news, à divers degrès et sur tous les sujets que faire un poisson d'avril serait noyé dans la masse des merdes montées de toutes pièces
choo.t
(09h23) choo.t Val Kilmer est carlos.
LeGreg
(05h44) LeGreg (21h07) c'est le monde inversé, les déclarations dignes du premier avril sont tous les autres jours de l'année
Tuesday 01 April 2025
Le vertueux
(21h07) Le vertueux Mince je n'ai pas vu un seul poisson d'avril aujourd'hui ça puduc.
Fwdd
(15h57) Fwdd C'est un des fondateurs.
Vector
(15h49) Vector "with great projects like Paypal, SpaceX, Tesla, Hyperloop and OpenAI. " depuis quand il a investi dans OpenAI ?
choo.t
(12h02) choo.t C'est pas le seul biscuit que j'ai sur eux, y'a eux aussi leur lettre ouverte pour essayer de se faire financer par Elon Musk [hackernoon.com] (à l'époque ou le projet s'appelé encore eelo)
Anglemort
(12h00) Anglemort choo.t > Oh les boulets. C'est ça le savoir faire français, soyons fiers !
choo.t
(11h58) choo.t «Some users may have been authenticated as a different user. For a limited amount of users, this resulted into viewing content from another users, especially pictures, notes and various files.»
choo.t
(11h57) choo.t [community.e.foundation]
choo.t
(11h55) choo.t Anglemort > Si tu prends un Pixel, autant allez direct sur Graphene OS, /e/OS c'est assez peu dégooglisé, et ils ont eu de beaux scandales (ne pas chiffrer leur cloud et avoir mélanger les données cloud de plusieurs clients…)
Anglemort
(11h50) Anglemort (23h48) Murena c'est la solution sans bidouille, tu achètes des Fairphone (ou Pixel reconditionnés) directement avec /e/ OS installé
CBL
(02h30) CBL Si, ne pas avoir de smartphone
Monday 31 March 2025
Doc_Nimbus
(23h48) Doc_Nimbus YoGi > (19h45) Fairphone avec LineageOS, c'est le niveau zéro de la bidouille et ya pas mieux niveau vie privée
BeatKitano
(19h46) BeatKitano Ah, je vois, un homme de culture.
YoGi
(19h45) YoGi je comprends tout ça. en revanche j'ai plus le courage de passer du temps à bidouiller, j'ai envie d'un truc qui marche OOTB.
choo.t
(19h37) choo.t De plus, même sous android, t'as des alternatives plus respectueuse de ta vie privée [eylenburg.github.io]
choo.t
(19h35) choo.t YoGi > (19h31) C'est pas une question de plus ou moins, c'est que ça se cumule.
BeatKitano
(19h32) BeatKitano Peut-être parce qu'on est tous conscient que le droit a la vie privée sur un téléphone c'est un rêve d'adolescent des années 2000. Sur desktop par contre...
YoGi
(19h31) YoGi accessoirement j'ai pu migrer mon win7 acheté 40 balles sur amazon gratuitement en win10 (avant juin 2016) associé non plus au PC mais à mon compte microsoft. Puis en win11 récemment.
YoGi
(19h31) YoGi je comprends les questions que soulèvent de se logger avec un compte microsoft sur son windows mais j'ai pas l'impression d'être plus exposé qu'en me loggant avec mon compte google sur mon tel android
BeatKitano
(18h03) BeatKitano aeio > Regarde la vidéo y'a mieux maintenant.
aeio
(18h02) aeio (15h33) Pour l'instant il suffit d'ouvrir regedit, de rajouter la clé BypassNRO supprimée par Microsoft puis de faire comme avant.
kirk.roundhouse
(16h16) kirk.roundhouse ça me rappelle cette masterclass de Poutou [youtube.com]
BeatKitano
(15h34) BeatKitano (ils ont nouvelle commande pour ceux qui sont vaguement intéressés)
BeatKitano
(15h33) BeatKitano Comme je l'avais dit y'a quelques mois et certains me soutenaient que non j'avais tort: bypass NRO n'est plus sous windows 11. Compte microsoft obligatoire. [youtube.com]
BeatKitano
(15h29) BeatKitano Legorafi toujours a la pointe de l'actualité [legorafi.fr]
BeatKitano
(14h49) BeatKitano ambulance
BeatKitano
(14h49) BeatKitano Ah j'avais lu qu'elle avait des problèmes la madame mais là c'est Jordan qui est content. J'imagine que c'est pour ça qu'on voit les macronistes s'acharner sur l'embulance mélenchon depuis quelques temps.
Le vertueux
(14h32) Le vertueux Au début je pensais que tu faisais une blague du genre, geek dans sa caverne qui ne constate la méteo qu'à travers les data. Mais tu parles d'autres chose.
Le vertueux
(14h31) Le vertueux Westernzoo > woow
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