TEST
Beyond: Two Souls
Nos confrères n’ont rien compris. Des impressions subjectives ? Une vague description des mécaniques, des critères scolaires, un avis et au bout du compte, une note chiffrée ? Le test de jeu vidéo doit être plus que cela. Il doit évoluer, explorer de nouvelles voies, se libérer des contraintes passéistes héritées des vieux magazines. Il doit donner la part belle à l'émotion.
Aujourd'hui, public curieux d’explorer le futur de la critique du jeu vidéo, tu ne vas pas lire un test, tu vas vivre un test, une expérience, quelque chose qui va te chambouler de l'intérieur. Public, avec le soutien du CNC, je te présente Le test de Beyond: Two Souls, LE FILM.
Aujourd'hui, public curieux d’explorer le futur de la critique du jeu vidéo, tu ne vas pas lire un test, tu vas vivre un test, une expérience, quelque chose qui va te chambouler de l'intérieur. Public, avec le soutien du CNC, je te présente Le test de Beyond: Two Souls, LE FILM.
Si la présence d’acteurs connus dans Beyond: Two Souls semblait indiquer des ambitions à la hausse, on revient bien vite sur terre en lançant la dernière tentative de film interactif par Quantic Dream. Bien au contraire, la promesse d’une histoire façonnée par le joueur/spectateur s’estompe, et les quelques choix n’ont de conséquence qu’à court terme, au sein d’une même séquence, sans que cela altère la trame générale. Les tranches de vie de Jodie et de son fantôme en laisse n’impliquent jamais vraiment le joueur, que ce soit au niveau du gameplay ou émotionnellement à cause de cette juxtaposition constante de clichés et de scènes pathos qui tournent rapidement au comique. Il y a certes une grande variété de lieux et de situations, mais on a parfois l’impression qu’un gamin a mis dans sa marmite tous ses ingrédients préférés en se disant que le résultat ne pouvait par conséquent qu’être bon.
Pour finir par une note positive, parce que nous ne sommes pas des monstres : le jeu est techniquement très propre, le sentiment d’uncanny valley beaucoup moins présent, et le nouveau style de QTE est finalement assez peu invasif et permet de mieux suivre ce qui se passe à l’écran. Ce qui n’est pas toujours une bonne chose, vous l’aurez compris.
Pour finir par une note positive, parce que nous ne sommes pas des monstres : le jeu est techniquement très propre, le sentiment d’uncanny valley beaucoup moins présent, et le nouveau style de QTE est finalement assez peu invasif et permet de mieux suivre ce qui se passe à l’écran. Ce qui n’est pas toujours une bonne chose, vous l’aurez compris.