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PREVIEW

Gamescom 2024 : Commandos: Origins

Xavor2Charme par Xavor2Charme,  email
Développeur / Editeur : Kalypso Media Claymore Game Studios
Supports : PC / Steam / PS5 / Xbox Series
Alors Papy Commandos, on sort de la retraite !? Oui, je vois que tu as un nouveau costume et que tu es passé chez le coiffeur, c’est bien ! Mais tu racontes quand même un peu toujours les mêmes histoires, non ? Parce que tu sais depuis, il s’est passé des choses dans ton milieu… Comment ça Mimimi ce sont des wokistes ? Houla, mais il faut que j’y aille, j’avais pas vu l’heure dis-donc ! Allez, bisous !
Bon j’exagère un peu, d’autant plus que les deux développeurs de l’équipe derrière ce Commandos: Origins, Claymore Game Studios, eux-même soutenus par Kalypso, m’ont dit qu’ils avaient un ancien de chez Mimimi en consultant level-design. Mais après une démonstration en hands-off d’un des niveaux de ce Commandos chez les Commandos, le classicisme de la proposition m’a sauté au visage. Et ce n’est pas ce t-shirt tellement-affreux-qu’il-en-devient-drôle donné à la fin de la présentation et représentant nos six mâles alpha de protagonistes qui me rassureront outre mesure. Parce qu’en 2001, Commandos 2 proposait un personnage féminin, bon sang !

Initiatrice du genre infiltration-tactique (vous savez, les cônes de vision et la vue isométrique) dès 1998, la série des Commandos de Pyro Studios s’est forgée une solide réputation avant de disparaître des radars après un affreux quatrième épisode, enterrant le genre par la même occasion. Genre qui fut ressuscité par Mimimi avant de s’autodissoudre après le flamboyant Shadow Gambit. Depuis, de multiples prétendants à la couronne se sont annoncés cette année comme les narratifs Eriksholm et The Stone of Madness ainsi que Sumerian Six, le Commandos chez les zombies nazis.



La présentation se déroulait donc sur une île infestée de nazis sur laquelle le Béret Vert, le Nageur et le Sapeur (l’Espion, le Sniper et le Mécano seront aussi de la partie) devaient faire péter des batteries anti-aériennes. Le jeu propose plusieurs options pour ce faire, telles que détruire les radars et ainsi pouvoir appeler une frappe aérienne ou simplement aligner des tonneaux explosifs et une routisseuse pour tout faire sauter en même temps. Le niveau semblait faire écho à une mission du premier épisode et comportait plusieurs cheminements permettant différentes approches, de la plus discrète à la plus meurtrière. J’ai trouvé le visuel plutôt mignon, à l’inverse des bandes-annonces déjà présentées et un petit briefing à l’ancienne présente les objectifs. Les développeurs m’ont exposé les multiples aptitudes de leurs héros, toutes reprises des épisodes précédents. Du classique on vous dit. 

Un des points d’intention de la présentation fut aussi l’interface utilisateur, sobre et efficace, permettant de contrôler nos boules de testostérones sans trop de difficulté. Il faut dire que les précédents avaient des interfaces dégueulasses demandant des combinaisons de touches pour la moindre action. Autre concession à la modernité, la présence d’un mode planification à la Desperados. Le jeu comportera quatorze missions que l’on abordera les unes après les autres racontant les débuts de la troupe et permettant, je l'espère, de comprendre comment le Sniper a perdu tous ses cheveux.

Vraiment loin d'être une réinvention, cette présentation de Commandos: Origins m’a tout de même rassuré après des premiers trailers peu engageants. Si le design des niveaux suit et que l’aventure s’avère variée, alors je serai heureux de retourner égorger des nazis avec le Béret Vert, fin 2024 sur PC et consoles. Sinon, tant pis, je caresserai tendrement les trois CD-ROM de Commandos 2 en jouant à Sumerian Six.

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