PREVIEW
[E3 2017] Premiers minions mignons dans Ni no Kuni II
Vous voulez une recette pour concocter un J-RPG attirant ? Prenez un studio de développement habitué à l'exercice, versez-y un bonne dose d'artistes issus de l'animation japonaise, n'oubliez pas de remuer en y ajoutant un compositeur renommé, et pour finir balancez quelques bestioles mignonnes, de la magie et des enfants qui doivent sauver le monde. C'est plus ou moins de cette façon qu'on se retrouve avec un ou deux Ni no Kuni sur les bras.
En tant qu'occidentaux, le premier Ni no Kuni nous était d'abord arrivé comme un fantasme inaccessible. C'était un projet un peu fou : un RPG signé Level 5 qui profitait du talent et de la patte graphique des studios Ghibli et de mélodies de leur compositeur emblématique Joe Hisaishi. Seulement voilà, sa version DS sortie en 2010 n'a jamais fait le voyage en dehors du Japon, autant dire qu'on a vu mieux question accessibilité. Il a fallu attendre 2013 pour qu'une version PS3 se décide finalement à débarquer sur nos côtes. L'attente était récompensée puisque le résultat était superbe et donnait véritablement l'impression de plonger dans un film d'animation. Le titre n'était cependant pas exempt de défauts et on reprochait alors notamment aux combats de manquer un peu de patate. Ça tombe bien, c'est justement un point sur lequel le studio Level 5 a retravaillé pour cette suite qui nous arrivera à la fin de l'année sur PS4 et sur PC.D'ailleurs les développeurs n'y sont pas allés de main morte question refonte, entre les deux épisodes ils ne semblent avoir gardé que la promesse d'un jeu de rôle mignon et le plus proche possible d'un film d'animation. Ce Ni no Kuni II repose donc sur un scénario totalement indépendant du premier volet. Cette fois-ci on incarne Evan, le souverain légitime du royaume de Ding Dong Dell, seulement il y a un hic, ce petit bonhomme n'a pas plus de 11 ans et il s'est fait faucher sa place sur le trône par un rat patibulaire, le même qui a orchestré l'assassinat de son père, le précédent roi. On connaît la chanson, il faudra d'abord partir en exil pour sauver sa peau, accomplir une multitude d'exploits pour prouver sa légitimité à gouverner (il faut croire que tout bon monarque doit être davantage capable de massacrer des hordes de monstres que de mettre en place un système de protection sociale efficace) puis revenir pour reprendre sa place.
Cette aventure n'en serait pas une si ce brave petit Evan n'était pas accompagné d'une ribambelle de sidekicks improbables : il pourra notamment compter sur le soutien d'une bande de pirates du ciel, d'un politicien fraîchement débarqué de notre monde et d'une étrange petite créature jaune avec une tête en pétard. Une fois en combat, il n'est plus question de donner des ordres avec un quasi tour par tour, tout se fait en temps réel, on esquive en faisant des roulades autour de l'arène, on utilise un arsenal de sortilèges et de coups directs, et les alliés se débrouillent sans qu'on ait trop besoin de se soucier de leur sort. L'originalité de ce système de combat tient au fait qu'on est aussi accompagné d'une armée de petites créatures élémentaires, les Higgledies, elles se regroupent généralement par type dans l'arène et proposent alors des buffs plus ou moins intéressants. Concrètement, quand un groupe de ces bestioles est prêt à vous donner un coup de main, un cercle apparaît autour de lui et il suffit alors de passer les voir et d'invoquer leur sortilège. Ça va du boost d'attaque à la défense élémentaire, cette dernière s'avère tout bêtement indispensable contre certains ennemis : pas facile de venir à bout d'un dragon cracheur de flammes sans une solide défense contre le feu.
Difficile de se faire un avis tranché à partir d'une présentation aussi succincte, mais une chose est sûre, Ni no Kuni II est bien parti pour nous proposer une aventure toute mignonne avec des combats plus pêchus que son prédécesseur. Sincèrement, que lui demander de plus ?