PREVIEW
[E3 2016] Premiers héros dans Agents of Mayhem
Développeur / Editeur : Deep Silver Volition
Grand dilemme à l'E3 : deux rendez-vous se chevauchaient. L'un était pour aller jouer au nouveau Zelda, l'autre était pour aller jouer à Agents of Mayhem. Ayant subit des défaites à la courte paille, au chifoumi ou encore au "ploum ploum une allumette prend feu : psssht", il a fallu que je m'incline : j'irai donc voir le nouveau Volition chez Deep Silver.
Bon, ceci dit, je m'en sortais pas si mal. Commencer sa journée par un rendez-vous dans une des salles du Concourse Hall, cela permet de finir son petit déj peinard dans une salle cosy pendant que tout le monde fait la queue pour rentrer dans les halls principaux. Et cerise sur le gâteau, le titre de Volition était jouable pendant une vingtaine de minutes. Cool.Après un (re)visionnage du trailer d'annonce, On a eu droit à un petit speech du lead du jeu pour nous l'expliquer dans les grandes lignes. Il a mis l'accent sur le côté super héros du jeu, avec ses graphismes au look de comic books et des personnalités hautes en couleur, au sens propre comme au figuré. Si on reste dans un univers étendu de Saints Row, le côté gros bac à sable s'efface un peu pour laisser place à un plus d'histoire et de missions scénarisées.
C'était l'une d'elles qui nous était proposée dans cette démo, puisqu'en temps qu'agents du MAYHEM (Multinational AgencY for Hunting Evil Masterminds), il fallait empêcher une star de K-Pop, en réalité une intelligence artificielle, de tomber entre les mains de LEGION (League of Evil Gentlemen Intent on Obligating Nations), l'organisation des vilains du jeu. Bon, évidemment, ça part en sucette, l'IA finit par se marier avec un vilain boss que l'on doit affronter dans une scène finale assez surréaliste. C'est le bon côté de AoM, on y retrouve tout de même un peu la patte humoristique du studio, même s'il semble manquer le grain de folie qui faisait le gros point fort de Saints Row.
Car pour le reste, on se retrouve avec un TPS solo old school vraiment classique, un peu bête et méchant. Certes, il y a quelques subtilités de gameplay. Le fait de choisir une équipe de trois héros parmi les douze dispo, chacun avec ses caractéristiques et ses pouvoirs spécifiques, ce qui renouvelle un peu l'expérience. D'autant que la possibilité de switcher entre les trois héros à la volée en pleine action et sans restriction permet des combos de pouvoirs plutôt rigolos (en plus de faire régénérer les deux héros non actifs). Mais la plupart du temps, on utilise le gros bourrin dans les espaces restreints et les "snipers" pour faire le boulot à distance. Cela se conclut par un enchaînement de fusillades répétitives et sans grande surprise dans la démo très linéaire.
Ceci dit, le jeu final se déroulera en open world dans Séoul, avec son lot de missions secondaires, de repères d'ennemis et de secrets. On disposera également d'un QG qui permettra d'acquérir de nouveaux héros et d'en améliorer les capacités. Reste à espérer que les autres héros apportent plus de variété et de combos de pouvoirs dévastateurs, que les missions se révèlent plus intéressantes que celle à laquelle on a eu droit et enfin que l'open world permette d'apporter un peu de folie à ce tout un peu trop générique pour l'instant.
Malgré quelques bonne idées, cette démo d'Agents of Mayhem m'a donné l'impression de jouer à un TPS déjà joué et rejoué.