PREVIEW
Devil May Cry 3
Aujourd'hui, Snoopers et moi-même nous sommes rendus à l'Alcazar, à Paris, pour assister à la présentation presse de Devil May Cry 3: Dante's Awakening par le producteur du jeu lui-même, Tsuyoshi Tanaka. Une présentation sympathique, bien qu'assez pauvre en révélations fracassantes au final.
Le mot d'ordre de ce nouveau Devil May Cry est "stylish crazy action", et pour ce qu'on a pu en voir pendant une heure et demie, le terme ne semble pas exagéré. Durant les quelques niveaux traversés, l'action ne faiblit à aucun moment, et s'avère plus spectaculaire que jamais, un véritable régal pour les yeux. Cette surenchère dans le bourrinage fnu est rendue possible par les différents modes de jeu (quatre au début de l'aventure, et quelques autres débloquables par la suite) : si avec les boutons Carré et Triangle, Dante se sert respectivement de ses flingues et de son épée, le bouton Rond est lui dédié à effectuer les actions spéciales du mode sélectionné. Ces attaques spéciales étant aussi nombreuses qu'il y a d'armes et de styles de combat, autant dire que vous ne risquez pas d'avoir fait le tour de la palette de mouvements dès la fin du premier niveau (sur les vingt que comporte le jeu). L'arsenal a bien évolué depuis le précédent volume, et si on retrouve bien évidemment les deux flingues Ebony et Ivory ainsi que l'épée de Dante, d'autres armes plus originales, comme une guitare électrique par exemple, seront également de la partie. Toutes ces armes et ces compétences seront upgradables au fur et à mesure de la partie. Cependant, tout ne pourra pas être boosté au maximum en une partie, et il faudra donc recommencer le jeu plusieurs fois pour pousser Dante au maximum de ses capacités (les armes et compétences obtenues lors d'une partie étant conservées pour la suivante).Au niveau de la réalisation, il n'y a rien de surprenant. Le jeu s'avère très plaisant à regarder, malgré un manque parfois flagrant de polygones ou de finesse dans les textures, ainsi qu'un aliasing des plus présents. Les niveaux semblent néanmoins plutôt cohérents et bien architecturés, avec le grand retour de l'atmosphère gothique si chère au coeur des fans du premier épisode. Merveille d'optimisation, le framerate ne semble pas vouloir se casser la gueule, même lors des affrontements les plus dantesques (ah ah ah). L'animation est toujours aussi rapide, et les différents mouvements de Dante s'enchainent de superbe manière, avec bien sûr ce style flambeur qui a fait la réputation de la série : il faut voir la première cut-scene, où Dante torse nu extermine l'armée de démons qui a fait irruption dans son tout nouveau bureau en grignotant sa pizza.
En ce qui concerne Lady, la jeune fille aux yeux vairons aperçue dans les deux premières vidéos du jeu, Tanaka est resté bien mystérieux à son sujet : on ne sait pas exactement qui elle est, ni si elle sera jouable à un moment ou à un autre. En tout cas, une chose est sûre, elle n'a rien à envier à Dante pour ce qui est du blastage de démons avec classe.
Au final, cette présentation de Devil May Cry 3 a confirmé tout le bien que l'on pouvait penser du jeu en arrivant. Les amateurs d'action intense et stylée seront sans aucun doute comblés. Quant aux fans déçus par le deuxième épisode en demie-teinte, qu'ils se rassurent, Capcom semble avoir retrouvé la formule magique qui avait fait de Devil May Cry premier du nom un jeu d'exception.
Et pour conclure cette petite preview, en exclusivité pour toi, public de Factor, la première esquisse de l'affiche de l'adaptation cinématographique du jeu.