ACTU
Beyond Good and Evil 2, cochon qui s'en dédit
Pour conclure sa conférence de l'E3 2017, Ubisoft a projeté un véritable fatras en guise de bande-annonce. Un singe britannique qui refourgue à un cochon chinois une fausse idole en échange d'un MiniDisc tout droit sorti de Matrix 1, puis qui s'évade à dos de moto volante pilotée par une meuf sexy en afro, au-dessus d'une mégalopole à mi-chemin entre Fritz Lang et des temples hindous, sous une pluie de missiles et de "fuck this fucking bastard". Les fuyards entrent dans un vaisseau spatial piloté par une barre de bateau de pirate. La capitaine enfonce le MiniDisc dans un crâne humain géant et fait jaillir un hologramme abscons, mentionne des noms incompréhensibles, puis fait décoller l'astronef qui s'évapore en hypervitesse. Ça ne ressemble même pas assez à un jeu vidéo pour le qualifier de trailer-pipeau. Si c'était la bande-annonce d'un film d'animation, on dirait que Luc Besson a encore pris trop de champignons.
Mais il ne s'agit pas d'un film d'animation : il s'agit de Beyond Good and Evil 2, la suite du jeu maudit de Michel Ancel sorti en 2003, boudé par le public et canonisé par des fans fervents qui préfèrent se rappeler de son ambiance atypique de BD franco-belge que de ses faux pas de Zelda-like trop ambitieux pour son budget et son époque. Quinze ans plus tard, on savait que le papa de Rayman n'avait pas abandonné son autre bébé, en dépit du temps qui passe, des inévitables reboots qu'a connu le projet, mais aussi de son éloignement relatif d'Ubisoft et de son autre jeu toujours pas fini, l'openworld préhistorique WiLD. On est donc très contents de voir enfin le fruit des efforts de son équipe de Montpellier, même si ça ne nous apprend quasiment rien sur la façon donc ça va se jouer, et encore moins sur l'année à laquelle on pourra y jouer. La page du site officiel consacrée à l'inscription à la bêta parle même d'"earliest stages of development", c'est dire si on n'attend pas le jeu pour demain.
Ce que l'on sait, en revanche, c'est que BG&E2 se passe avant la naissance de l'héroïne de BG&E1, soit au XXIVe siècle de notre ère, que les moyens de locomotion du trailer (grappin, jetpack, machins qui volent) correspondent à des éléments de gameplay, qu'il y a du multijoueur en ligne (si si), et que plusieurs planètes, ainsi que l'espace alentour, seront explorables sans transition comme dans... euh, d'autres jeux spatiaux sortis récemment. C'est Michel Ancel lui-même qui explique tout ça en commentant la bande-annonce.
Mais il ne s'agit pas d'un film d'animation : il s'agit de Beyond Good and Evil 2, la suite du jeu maudit de Michel Ancel sorti en 2003, boudé par le public et canonisé par des fans fervents qui préfèrent se rappeler de son ambiance atypique de BD franco-belge que de ses faux pas de Zelda-like trop ambitieux pour son budget et son époque. Quinze ans plus tard, on savait que le papa de Rayman n'avait pas abandonné son autre bébé, en dépit du temps qui passe, des inévitables reboots qu'a connu le projet, mais aussi de son éloignement relatif d'Ubisoft et de son autre jeu toujours pas fini, l'openworld préhistorique WiLD. On est donc très contents de voir enfin le fruit des efforts de son équipe de Montpellier, même si ça ne nous apprend quasiment rien sur la façon donc ça va se jouer, et encore moins sur l'année à laquelle on pourra y jouer. La page du site officiel consacrée à l'inscription à la bêta parle même d'"earliest stages of development", c'est dire si on n'attend pas le jeu pour demain.
Ce que l'on sait, en revanche, c'est que BG&E2 se passe avant la naissance de l'héroïne de BG&E1, soit au XXIVe siècle de notre ère, que les moyens de locomotion du trailer (grappin, jetpack, machins qui volent) correspondent à des éléments de gameplay, qu'il y a du multijoueur en ligne (si si), et que plusieurs planètes, ainsi que l'espace alentour, seront explorables sans transition comme dans... euh, d'autres jeux spatiaux sortis récemment. C'est Michel Ancel lui-même qui explique tout ça en commentant la bande-annonce.