ARTICLE
IGP3 : On fait le bilan
par Nicaulas,
email @nicaulasfactor
Désiré
Absent le matin, Sylvain Seccia nous a tout de même accordé quelques minutes l’après-midi pour nous parler de son projet au long court, Désiré. Sur une base d’Unity, il a développé son propre moteur adapté à ses besoins, à savoir créer un jeu d’aventure à l’ancienne. Un éditeur de niveau intitulé Adventure Game Engine et qu’il a d’ailleurs rendu disponible sur le Net. Désiré est donc un point’n click à l’ancienne, dans lequel on sent une légère inspiration des Lucas Art de la grande époque, dans une version plus accessible : avec le clic gauche on interagit avec le décor et/ou on sélectionne des objets, avec le clic droit on fait apparaître l’inventaire.
Disponible sur PC et tablette, le jeu nous fait suivre sur 40 ans l’histoire de Désiré, un jeune garçon daltonien qui ne voit la vie qu’en noir et blanc (d’où l’esthétique du titre). Malheureux de son sort, il est persuadé qu’il ne pourra découvrir le vrai bonheur qu’en trouvant la vision des couleurs, et va tenter plusieurs expériences pour y arriver. Au travers d’un grand nombre de décors (plusieurs dizaines) et en rencontrant 40 personnages, le jeu n’hésite pas à parler de sujets qu’on a rarement l’occasion de voir traités dans les jeux vidéo. Par exemple, les quelques minutes que j’ai pu tester concernaient un garçon qui s'interroge parce qu'il est attiré par un autre élève de sa classe, et se heurte à l’homophobie de son grand-père quand il lui demande de l'aide. L’ambition du développeur est donc d’offrir deux niveaux de lecture, avec d’une part un “simple” jeu d’aventure, de l’autre des questions existentielles. A noter qu'une campagne Indiegogo est actuellement en cours.
Disponible sur PC et tablette, le jeu nous fait suivre sur 40 ans l’histoire de Désiré, un jeune garçon daltonien qui ne voit la vie qu’en noir et blanc (d’où l’esthétique du titre). Malheureux de son sort, il est persuadé qu’il ne pourra découvrir le vrai bonheur qu’en trouvant la vision des couleurs, et va tenter plusieurs expériences pour y arriver. Au travers d’un grand nombre de décors (plusieurs dizaines) et en rencontrant 40 personnages, le jeu n’hésite pas à parler de sujets qu’on a rarement l’occasion de voir traités dans les jeux vidéo. Par exemple, les quelques minutes que j’ai pu tester concernaient un garçon qui s'interroge parce qu'il est attiré par un autre élève de sa classe, et se heurte à l’homophobie de son grand-père quand il lui demande de l'aide. L’ambition du développeur est donc d’offrir deux niveaux de lecture, avec d’une part un “simple” jeu d’aventure, de l’autre des questions existentielles. A noter qu'une campagne Indiegogo est actuellement en cours.
Le Donjon de Naheulbeuck
J’aurai beaucoup aimé vous parler du jeu vidéo adapté du Donjon de Naheulbeuck. Malheureusement les développeurs n’étaient pas présents le matin, et ont été tellement assaillis par le public l’après-midi que même en tentant ma chance entre chaque conférence, je n’ai jamais réussi à les approcher pour leur poser des questions ou même tout simplement essayer le jeu. J’ai dû me contenter de regarder de parfait inconnus tester le bousin, qui a l’air plutôt pas mal foutu. Mais difficile d’en dire plus, concrètement. C’est au moins la preuve que la licence est toujours aussi populaire et qu’il y a un vrai public pour les univers déjantés.
Hé les connards, cet article est en plus... ah non pardon, c'était la dernière. Au temps pour moi. Des bisous.
Hé les connards, cet article est en plus... ah non pardon, c'était la dernière. Au temps pour moi. Des bisous.
L'indie Games Play 3 a été intéressante à bien des égards, et on remercie chaleureusement Thibaut Trampont et Event for Games pour l'invitation. N'hésitez pas à aller visiter les sites des développeurs, ou leurs pages Steam, ou encore leurs pages de financement participatif. Ce sont tous des gens cools et impliqués à fond dans leurs projets respectifs.