ARTICLE
Dossier : La projection 3D
par divide,
email @divideconcept
Au cinéma
La problématique de la projection à domicile et en salle n'est pas la même :
si les cinémas ont opté en grosse majorité pour la projection polarisée, c'est parce que la gestion d'un grand nombre de spectateurs nécessite de réduire au maximum le coût par spectateur à l'achat (les lunettes passives ne coûtent rien) et à la maintenance (les lunettes passives ne tombent jamais en panne). Entre la projection polarisée et la projection Dolby3D, les lunettes polarisées sont moins chères, moins lourdes, et ne souffrent pas de problèmes de filtrage sur les bords de l'image. De plus la salle de cinéma répond à un seul type d'application, la projection de films : le système est standardisé et le débit des images est toujours le même.
Chez soi
A la maison le nombre de spectateurs est beaucoup plus réduit (on dépasse rarement cinq spectateurs simultanés), la 3D sert aux films, mais aussi aux jeux vidéo, et éventuellement certains usages professionnels / bureautique. La problématique du prix, de l'usage et de l'entretien se pose alors différemment :
- les projecteurs à roue polarisée/Dolby 3D sont hors de prix
- un double vidéoprojecteur ne répond à aucun standard home-cinema : la lecture de Bluray 3D et le jeu vidéo via 3D Vision sont inenvisageables
- il faut compter au minimum une centaine d'euros en plus pour un écran métallique.
Reste alors la projection active. Dans le cadre d'une projection privée la solution est envisageable au niveau investissement et entretien des lunettes, et offre même l'avantage de ne souffrir d'aucun ghosting/cross-talk (quand l'image destinée à l'oeil droit filtre sur l'oeil gauche et réciproquement), contrairement aux écrans 120Hz ou polarisés.