ACTU
La Xbox One sans Kinect ? Quelle bonne idée !
Il semblerait que Microsoft ait plutôt réussi son coup en annoncant que la Xbox One serait désormais vendue en version sans Kinect : tout le monde les félicite d'avoir pris cette décision ! On a fait le tour des réactions sur les sites anglophones, et en effet, à en croire les journalistes, c'est le consommateur qui a gagné.
«C'est une bonne nouvelle pour tout le monde», estime Ben Kuchera sur Polygon, qui ajoute que «c'est super de voir Microsoft assumer ses erreurs et de faire le bon choix. Une console à 399,99 $ sans Kinect est une excellente arme dans la guerre des consoles actuelle». Tom Bradwell d'Eurogamer considère aussi que la Xbox One est «meilleure sans Kinect», même s'il ne peut s'empêcher de contempler à quel point la stratégie de Microsoft s'est effondrée (Polygon en a d'ailleurs retracé l'historique). Et sur Destructoid, Steven Hansen ajoute que, même s'«il est évident que la Xbox One est en train de se remodeler à l'image de la PS4», la volonté de Microsoft «de ne pas se boucher les oreilles et faire "la la la le Kinect c'est super" est bonne pour nous.»
L'article de Destructoid se conclut par “It's all about choice” (tout est une question de choix), qui est aussi un des intertitres de l'article de Polygon, qui est aussi dans le titre du billet de blog officiel de Microsoft. Microsoft est content, les journalistes sont contents, les gamers sont contents, tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes.
De son côté, Gamasutra est allé recueillir d'autres sons de cloche : ceux des développeurs, du moins ceux qui utilisent Twitter. Certains saluent eux aussi la fin du Kinect obligatoire, mais d'autres sont embêtés car ils auraient bien voulu faire des jeux l'exploitant. Et certains rouspètent carrément : Douglas Wilson, créateur du jeu PS Move Johann Sebastian Joust, «est déprimé de voix les gens célébrer la mort du Kinect. (...) le jeu physique c'est important, et c'est fun». Ste Curran, ancien journaliste à Edge, remarque que «tous ceux qui jubilent à propos du Kinect devraient essayer Fantasia, le jeu AAA le plus intéressant auquel j'ai joué cette année.»
Mais la meilleure réaction reste probablement celle de Ian Bogost, qui se contente de linker l'édito qu'il a pondu le 2 mai dernier sur Edge Online, où il prenait déjà acte de la mort du motion gaming. Même Ben Kuchera reconnaît dans son article cité plus haut que «le peu de support des développeurs [pour le Kinect] va probablement s'évaporer désormais». Mine de rien, avec l'enterrement de la stratégie Kinect et la Wii U qui ne se vend plus, c'est une page de l'histoire du jeu vidéo qui se tourne, une page que les générations futures risquent d'avoir du mal à comprendre en la relisant.
«C'est une bonne nouvelle pour tout le monde», estime Ben Kuchera sur Polygon, qui ajoute que «c'est super de voir Microsoft assumer ses erreurs et de faire le bon choix. Une console à 399,99 $ sans Kinect est une excellente arme dans la guerre des consoles actuelle». Tom Bradwell d'Eurogamer considère aussi que la Xbox One est «meilleure sans Kinect», même s'il ne peut s'empêcher de contempler à quel point la stratégie de Microsoft s'est effondrée (Polygon en a d'ailleurs retracé l'historique). Et sur Destructoid, Steven Hansen ajoute que, même s'«il est évident que la Xbox One est en train de se remodeler à l'image de la PS4», la volonté de Microsoft «de ne pas se boucher les oreilles et faire "la la la le Kinect c'est super" est bonne pour nous.»
L'article de Destructoid se conclut par “It's all about choice” (tout est une question de choix), qui est aussi un des intertitres de l'article de Polygon, qui est aussi dans le titre du billet de blog officiel de Microsoft. Microsoft est content, les journalistes sont contents, les gamers sont contents, tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes.
De son côté, Gamasutra est allé recueillir d'autres sons de cloche : ceux des développeurs, du moins ceux qui utilisent Twitter. Certains saluent eux aussi la fin du Kinect obligatoire, mais d'autres sont embêtés car ils auraient bien voulu faire des jeux l'exploitant. Et certains rouspètent carrément : Douglas Wilson, créateur du jeu PS Move Johann Sebastian Joust, «est déprimé de voix les gens célébrer la mort du Kinect. (...) le jeu physique c'est important, et c'est fun». Ste Curran, ancien journaliste à Edge, remarque que «tous ceux qui jubilent à propos du Kinect devraient essayer Fantasia, le jeu AAA le plus intéressant auquel j'ai joué cette année.»
Mais la meilleure réaction reste probablement celle de Ian Bogost, qui se contente de linker l'édito qu'il a pondu le 2 mai dernier sur Edge Online, où il prenait déjà acte de la mort du motion gaming. Même Ben Kuchera reconnaît dans son article cité plus haut que «le peu de support des développeurs [pour le Kinect] va probablement s'évaporer désormais». Mine de rien, avec l'enterrement de la stratégie Kinect et la Wii U qui ne se vend plus, c'est une page de l'histoire du jeu vidéo qui se tourne, une page que les générations futures risquent d'avoir du mal à comprendre en la relisant.