ACTU
Censure et froussardise, épisode 33
par CBL,
email @CBL_Factor
Durant sa première année, Genshin Impact a généré un chiffre d'affaire estimé à 2 milliards de dollars rien que sur l'App Store et Google Play. C'est un nouveau succès pour l'industrie du JV chinoise (le studio miHoYo est basé à Shanghai). Pourtant cette dernière doit lutter contre un adversaire colossal : la dictature chinoise au pouvoir.
Ces dernières années, le gouvernement chinois avait levé pas mal de restrictions en place concernant le JV en autorisant par exemple les consoles. Mais la fête est finie et des nouvelles mesures ultra-contraignantes viennent de tomber. Depuis 2019, les moins de 18 ans ne pouvaient jouer en ligne qu'une heure et demi par jour en semaine et 3H les week-ends. Les choses viennent de se durcir et les mineurs ne peuvent plus jouer qu'une heure et uniquement les vendredis, samedis, dimanches et jours de fête entre 20H et 21H.
Les règles en matière de contenu se durcissent aussi à tel point que le comité de censure (passage obligatoire pour sortir un jeu) n'a approuvé aucun nouveau jeu pendant les mois d'août et septembre. Et cela ne va qu'empirer : selon un mémo interne, les jeux seront bannis s'ils permettent de jouer les méchants ou d'incarner des personnages androgynes. Cela ne touche pas que les JV : la Chine a aussi banni aussi la présence d'hommes efféminés à la TV.
Le tout fait partie d'une stratégie à grande échelle du gouvernement chinois pour s'assurer que sa jeunesse pense comme il faut. Ce gouvernement tente d'ailleurs de museler les célébrités qui font de l'ombre au dictateur au pouvoir, Xi Jinping. Les films et séries mettant en scène l'actrice Zhao Wei ont par exemple disparu des plateformes de streaming chinoises et son compte Weibo (le Twitter local) a été supprimé. Au niveau éducation, le gouvernement a interdit les tuteurs privés pour les élèves à l'école primaire et au collège et a commencé à nationaliser les écoles privées.
Au niveau business, le gouvernement chinois s'intéresse de près à Alibaba et Tencent. Il n'est pas encore question de scinder les deux géants de la tech chinoise en plus petites entreprises mais de s'assurer qu'ils ne grossissent pas au point d'être impossibles à contrôler comme c'est le cas pour Amazon, Facebook et Google aux US. Ces derniers temps Tencent Games s'est notamment étendu en Occident avec l'ouverture de nouveaux studios ou les rachats de Sumo Digital, Leyou (Digital Extremes et Splash Damages) et Klei Entertainment.
Ces dernières années, le gouvernement chinois avait levé pas mal de restrictions en place concernant le JV en autorisant par exemple les consoles. Mais la fête est finie et des nouvelles mesures ultra-contraignantes viennent de tomber. Depuis 2019, les moins de 18 ans ne pouvaient jouer en ligne qu'une heure et demi par jour en semaine et 3H les week-ends. Les choses viennent de se durcir et les mineurs ne peuvent plus jouer qu'une heure et uniquement les vendredis, samedis, dimanches et jours de fête entre 20H et 21H.
Les règles en matière de contenu se durcissent aussi à tel point que le comité de censure (passage obligatoire pour sortir un jeu) n'a approuvé aucun nouveau jeu pendant les mois d'août et septembre. Et cela ne va qu'empirer : selon un mémo interne, les jeux seront bannis s'ils permettent de jouer les méchants ou d'incarner des personnages androgynes. Cela ne touche pas que les JV : la Chine a aussi banni aussi la présence d'hommes efféminés à la TV.
Le tout fait partie d'une stratégie à grande échelle du gouvernement chinois pour s'assurer que sa jeunesse pense comme il faut. Ce gouvernement tente d'ailleurs de museler les célébrités qui font de l'ombre au dictateur au pouvoir, Xi Jinping. Les films et séries mettant en scène l'actrice Zhao Wei ont par exemple disparu des plateformes de streaming chinoises et son compte Weibo (le Twitter local) a été supprimé. Au niveau éducation, le gouvernement a interdit les tuteurs privés pour les élèves à l'école primaire et au collège et a commencé à nationaliser les écoles privées.
Au niveau business, le gouvernement chinois s'intéresse de près à Alibaba et Tencent. Il n'est pas encore question de scinder les deux géants de la tech chinoise en plus petites entreprises mais de s'assurer qu'ils ne grossissent pas au point d'être impossibles à contrôler comme c'est le cas pour Amazon, Facebook et Google aux US. Ces derniers temps Tencent Games s'est notamment étendu en Occident avec l'ouverture de nouveaux studios ou les rachats de Sumo Digital, Leyou (Digital Extremes et Splash Damages) et Klei Entertainment.