Vardemis a écrit :
Cyberpunk => Je ne suis pas d'accord avec toi sur toutes tes critiques.
Si on regarde bien tous les James Bond, il n'y a jamais d'émotion de la part de 007.
Il tue, il ken les Girls et rempli sa mission sans se poser de questions. Il n'y a QUE dans Casino Royal où le façade se fissure. Cet épisode étant le premier chronologiquement, on peut comprendre la carapace émotionnelle qu'il s'est formé, pour ne pas revivre le même coup que dans Casino Royal.
Spoiler: Niveau émotion, ce sont des goûtes de sueur qui perlent sur ses joues à la mort de M ? On voit bien le lien entre lui et M, sans tomber dans le démonstratif à outrance. Le voir dans un autre état aurait été too much pour moi, voire du blablabla alors que son personnage n'est jamais dans ce genre de rapport. Le clin d'oeil à la fin montre cette finesse dans leur rapport... efin je crois.
Vardemis a écrit :
Je te rejoins sur certains points, notamment sur Skyfall.
Toutefois, je pense que tu oublies que ce film est ... juste un James Bond, avec tout le passif qu'il y a des 23 épisodes derrière (codes à reprendre, exploités jusqu'à la moëlle).
On est sur un film d'action/espionnage, donc le manque de place donnée pour les émotions, personnellement, ne me gène pas. Si tu as des films du genre avec les ingrédients que tu décris, je suis curieux et preneur.
Vardemis a écrit :
J'avais dit "Pitié, pas Batman"
J'ai du mal avec le cinéma de Nolan, et pour parler d'émotions le comble est le passage dans Dark Knight ou les prisonniers ainsi que les civils ont le choix de faire péter l'autre. Tsss
Oui, les James Bond de Brosman étaient d'une nullité. Le seul bon James Bond dans lequel il a tourné est Goldeneye... avec Martin Campbell (celui de Casino Royal, tiens tiens) en réalisateur.
Vardemis a écrit :
J'avais dit "Pitié, pas Batman"
J'ai du mal avec le cinéma de Nolan, et pour parler d'émotions le comble est le passage dans Dark Knight ou les prisonniers ainsi que les civils ont le choix de faire péter l'autre. Tsss
Vardemis a écrit :
Justement, la séquence du bateau est un exemple d'émotion vu qu'on est confronté à une situation ou deux groupes ont un choix à faire impliquant, de la peur (qui va péter?), du dégoût, du mépris(sacrifions les prisonniers/civils ils ne valent rien).
De les connaître ou non ne change rien (pour moi) à ce qu'offre la scène.
Je pense que la grande erreur, c'est de vouloir calquer sur James Bond des éléments comme ceux que propose Batman. L'avantage de Batman est d'avoir des Vilains connus, reconnus même, sur lesquels il est possible de travailler les motivations, la psychologie et ça dans le temps et avec un même réalisateur (pour le coup Nolan) qui peut partir d'un point A à aller à un point B.
James Bond n'a pas cet aspect là. Il y a le Spectre, mais au final, qui sont ses membres ? leurs motivations ? Est-ce qu'il y a une figure récurrente d'un méchant qui apparaît dans cette série ? À chaque épisode sont nouveaux réalisateur (ça encore c'est critiquable) et surtout sont nouveaux méchant qui sort de nulle part mais qu'il faut quand même tenter de relier à l'univers 007 (le coup de Silva abandonné par M... quand même). Il n'est pas aisé de travailler l'aspect motivation en 2h20, surtout s'il faut intégrer les James Bond Girl et les courses poursuites et les gadgets et... ;)
Pour preuve, il n'y a aucun lien entre Quantum of Solace (où une organisation tente de contrôler l'eau, si mes souvenirs sont bons) et le dernier. Et pourtant, elle gagnerait en profondeur à avoir cet aspect là.
Vardemis a écrit :
Oui, les James Bond de Brosman étaient d'une nullité. Le seul bon James Bond dans lequel il a tourné est Goldeneye... avec Martin Campbell (celui de Casino Royal, tiens tiens) en réalisateur.
hohun a écrit :
je suis le seul que ça a fait rire, quand Bond s'invite nu dans la douche de l'autre, hop, comme ça, sans même dire bonsoir ?
Temujin a écrit :
Cyberpunk je ne suis pas opposé à ce que tu dis mais je voudrais faire une remarque : Ce James Bond de Sam Mendes est... un film de Sam Mendes. Et si tu n'es pas familier et/ou que tu n'aime pas le cinéma de Mendes, il manquera quelque chose.
Et le cinéma de Mendes c'est : la suggestion et la libre interprétation. On te montre les personnages de l'exterieur et c'est à toi de creer le lien avec ses pensées, doutes et douleurs. Mendes montre mais il n'explique pas.
La demi pause de bond durant l'interrogatoire en dit bien assez justement. Tout ce qui est dit et laissé en suspend, comme la conversation avec M à son retour de turquie, où sa conversation avec la femme au casino puis avec le mechant, tout celà est offert a l'interprétation du spectateur.
Regarde le film Jarhead, personne ne te donne les clef pour comprendre la psyché des personnages. A toi de la comprendre avec les émotions qu'il dégagent.
James Bond se prive lui même d'émotions depuis Casino Royale et Eva Green... Et les quelques larmes versées en fin de film sont une explosion d'émotion dans le cinéma de Mendes.
Après on aime ou on aime pas, moi son cinéma me transporte et fait bouillir mon imaginaire.
C'est trop facile de regarder un film et qu'on te dise: tiens démerde-toi à inventer le scénario qu'on a pas écrit, c'est de l'art.
Havok06 a écrit :
Se plaint des émotions des personnages de Skyfall mais a aimé Prometheus.
C'est pas exactement l'inverse que tu as défendu sur Prom ? Genre on a pas tout le scénar devant les yeux, faut réfléchir pour apprécier le film. J'ai pas vu Skyfall mais cette incohérence m'interpèle.
Havok06 a écrit :
Non mais je troll un peu, mais justement même si tu as critiqué l'écriture des persos, ça semblait pas te poser autant de problèmes qu'ici, alors que c'était quand même gigantesque comme défaut.
Comme je le disais, les Bond avant Casino Royale je les trouvais affligeants.
Vardemis a écrit :
À replacer dans le contexte de l'époque. 1962 pour le premier épisode, période de guerre froide, des gadgets, de l'action, du voyage,des cascades, des intros graphiquement révolutionnaire ou en tout cas très soignées pour l'époque et ce côté britannique - smoking - aston martin.
Dire qu'effectivement, il manquait de la profondeur au personnage de Bond et des méchants, que le côté moussage du héros avec ses james bond girls devient redondant à la limite du ringard... mais de là à dire que ces films sont affligeants ? Non !
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