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Star Wars: The Old Republic
Une des particularités de TOR est que chaque classe possède plusieurs compagnons. On obtient le premier au niveau 10, et les suivants environ tous les 10 niveaux. Ces compagnons sont les mêmes pour chaque classe de base. Cela m’a posé un problème car mon personnage était soigneur, et que le premier compagnon du chasseur de prime est un soigneur. Ce qui va le mieux avec un soigneur c’est un tank, et ma classe l’obtient aux alentours du niveau… 40. Alors que les Inquisiteurs, eux-aussi potentiellement soigneurs, l’ont dès le niveau 10. Ça n’empêche pas de jouer, mais on aurait aimé que la spécialité des compagnons dépende de celle du joueur.
Ils se comportent comme dans tous les jeux : on peut leur ordonner d’attaquer en premier, d’être passif, d’utiliser ou non des compétences spéciales dont le nombre augmente avec les niveaux. Ils peuvent aussi avoir des postures particulières (optimiser les soins ou les dégâts, par exemple). Il y a parfois quelques bugs de pathing mais dans l’ensemble ça marche plutôt bien.
Les compagnons aident aussi aux métiers. Dans TOR on peut collecter soi-même les matières premières pour les métiers (qui sont classiques – fabrication d’armure, d’arme, de potions, etc.), ou envoyer les compagnons disponibles (ceux qui ne sont pas en train de combattre avec nous, limité à un seul simultanément) sur des missions pour les collecter. Cela enlève le côté fastidieux de devoir « farmer » des minerais et des peaux de machin. Envoyer des compagnons en mission coûte de l’argent, en revanche, et une bonne partie de votre fortune y passera – mais pas de quoi vous mettre en banqueroute, rassurez-vous, dans TOR, vous êtes riche.
Comme dans tous les jeux BioWare, il faut gagner de la réputation avec vos compagnons. Plus ils vous aiment, plus vite les missions seront remplies. On peut gagner de la réputation en leur offrant des cadeaux, ou en choisissant (ou non) les bonnes réponses lors des dialogues de quête. Même si un compagnon n’est pas avec vous, vous gagnerez ou perdrez de la réputation avec lui. Certains ayant des caractères mutuellement exclusifs, il faudra parfois faire des choix. Dans les faits on s’en fout un peu, mais si l’on prête de l’importance à ce point, il y a dans le Codex du jeu une fiche pour chaque compagnon décrivant ce qu’ils aiment ou non. Mais comme je le disais plus tôt, il est parfois impossible de savoir lors d’un dialogue si la réponse sera « Franche », « Sarcastique » ou « Humoristique », autant de traits que les compagnons apprécient ou non.