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Factornews présente : Les Fact'Or 2022
La sélection de Fougère
C’est toujours un peu compliqué les Fact’Or. Ma méthode consiste à ouvrir Steam, ranger les jeux chronologiquement et remonter à janvier en regardant à quoi j’ai joué, tout en me demandant : “Bon, comment est-ce que je vais réussir à tordre les règles pour réussir à causer des jeux Larian ?” Je n’ai pas d’action chez eux, je suis juste un fan.
Fact’Or du "j’y ai joué pour l’histoire" : God of War (celui de 2018).
Vous voyez, première ligne et déjà une entorse. Mais God of War n'est sorti que cette année sur PC, donc j’y ai joué cette année pour la première fois. Et c’était… cool. L’histoire et la relation entre Atreus et Kratos porte le jeu sur ses épaules, mais j’ai dû me faire violence pour le terminer tellement le gameplay me sortait par les yeux. Quelle idée de mettre pleins de bout de RPG dans un beat them all. Suffit de regarder du côté de Assassins’s Creed pour voir que c’était une idée flinguée.
Fact’Or du "j’y ai joué pour le gameplay" : Vampire Survivors.
Alors bon, on va venir me dire qu’en terme de gameplay, c’est assez bas de plafond. Et vous auriez raison. Mais Steam me dit que j’y ai joué plus de 90h, donc il mérite d’être présent. Le jeu ultime pour écouter des podcast / regarder des séries. Aussi le premier jeu que j’ai platiné sur Steam.
Fact’Or du jeu dans l’espace : Hardspace Shipbreaker.
Un jeu dans l’espace ? Check. de la Hard SF ? Check. Un système physique réaliste qui va vous tuer un paquet de fois ? Check. Une critique du capitalisme et des conditions de travail imposées à des ouvriers par des méga-corporations ? Double check. Hardspace Shipbreaker, c’était le bonne surprise de Focus du début d’année. Une simulation de récupération de vaisseaux ou il faut réfléchir avant d’agir, et bien planifier sa session de jeu avant de se mettre à l’ouvrage. C’est beau, c’est bien, y’a de la bonne musique, que demande le peuple ?
Fact’Or du jeu qui m’a donné envie de devenir Speedrunner : Neon White.
On va passer sur l’histoire et le scénario, qui ne sont là que pour faire joli. Neon White, c’est un FPS / Deck builder, où vous devez explorer des maps en utilisant des armes que vous récupérez un peu partout. Pour les plus vieux, imaginez des map CS_Surf bien salées. Et ça marche du feu de dieu, parce que le gameplay se chope en 10 minutes, et surtout parce que les temps de vos contacts Steam sont affichés à la fin de chaque map. Bref, c’est simple, efficace et terriblement addictif.
Fact’Or du jeu turbo-mignon et plein de douceur : Stray.
Mes chats me manquent, OK ? Depuis que je ne vis plus chez mes parents, je n’ai plus de chats à la maison et ça me rend triste. J’étais donc très content d'aller passer une poignée d’heure en compagnie d’un matou trop curieux pour son propre bien. Je pourrais essayer de vous vendre le scénario et le monde autour de votre boule de poil comme une critique intelligente et recherchée de la société humaine, mais c’est aussi profond qu’une flaque d’eau en plein Juillet, donc on va éviter.
Fact’Or du jeu qui m’a donné envie de relancer EVE Online : Foxhole.
En gros, une simulation des 2 premières Guerre Mondiale, avec 0 NPC, une carte immense et des milliers de joueurs qui se mettent sur la tronche. Le twist, c’est qu’il y a une partie gestion de ressource qui doit être assurée par les joueurs, et ça change pas mal de choses. Jetez-y un oeil si vous voulez voir ce que c’est que le vrai “gameplay émergent” sur lequel les exécutifs des plus gros éditeurs se pignolent sans comprendre de quoi ils causent.
Fact’Or du jeu où mon temps de jeu va bientôt arriver aux 4 chiffres : Path of Exile.
Écoutez, si un jeu sorti il y’a maintenant 10 ans est capable de me faire jouer plus d’une centaine d’heures sur l’année écoulée, c’est qu’il continue de faire quelque chose de bien. Ou alors que tous les jeux dans son genre font de la merde, au choix. Mais bref, je continue de relancer PoE régulièrement pour faire des builds qui vont faire ramer mon PC, et j’aime toujours ça.
Fact’Or du jeu auquel j’aurais jamais joué, mais maintenant que j’ai 300 heures dedans, je trouve ça vachement bien : Sifu.
Quand le jeu est sorti, j’y ai joué quelques heures avant de le lâcher. Je comprenais la proposition que Sloclap voulait faire, mais je n'adhèrais pas à l'exécution. En plus, à la différence de Céleste, le scénario ne me donnait pas du tout envie de m’acharner. Puis j’ai été embauché en QA à Sloclap, et depuis je suis payé pour y jouer. Du coup, j’ai dû terminer le jeu un bon paquet de fois, et maintenant que je le maîtrise comme personne, bah je trouve ça vachement bien. Voilà.
Fact’Or du jeu de l’année 2023 : Elden Ring.
Sans surprise je pense. Il y en a qui aiment jouer au conducteur de camion pendant des plombes et il y en a qui aiment se faire fesser pendant 3 heures par “Malenia, Blade of Miquela", chacun ses kinks. Je ne nierai jamais que le jeu à pas mal de défauts, notamment sur la longueur de jeu et la difficulté de certains Boss. Mais qu’est ce que vous voulez, c’est ma came, et plutôt 2 fois qu’une. Le fait que j’étais au chômage quand il est sorti et que j’ai pu y jouer sans interruption pendant 2 semaines à sûrement beaucoup aidé à m’en laisser un très bon souvenir. J'attends les DLC avec hâte.