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Factornews présente : Les Fact'Or 2022
La sélection de ZeP
Avec un bambin en route, je voyais déjà mon temps de jeu disparaitre dans les limbes. Et arriva le Steam Deck, qui, grâce à la possibilité de faire facilement de petites sessions de jeux, a au contraire augmenté le temps que j'ai pu passer devant des loisirs vidéo-ludiques. Tenir un biberon et n'avoir qu'une main de libre ? Aucun problème : remappage des boutons importants sur les touches arrières, et voilà tout un tas de jeux parfaitement jouables à une seule main ! Je ne comprends toujours pas que cette machine ne soit pas proposée en bundle à la maternité.
Par contre, quelques critiques que j'envisageais sont passés à la trappe faute de temps : C'est l'occasion d'y revenir. Le Fact'Or de "la critique qui n'est pas sortie et heureusement pour eux" revient donc à Cult of The Lamb. Un jeu qui a l'air faussement profond (70% des bâtiments sont inutiles), avec des mécaniques de rogue-lite basiques et une action illisible, des bugs en pagaille à tel point qu'on ne sait plus si certaines choses sont des mécaniques de jeu ou des problèmes de code. On en a vite fait le tour, et ce n'est pas la musique, certes réussie mais inadéquate pour un jeu où elle passe en courtes boucles (je l'avais encore en tête 3 mois après) qui sauve les meubles. Bon, le jeu est mignon, mais c'est à peu près tout ce qu'il a pour lui.
D'après Steam, j'ai encore passé bien trop d'heures sur Oxygen Not Included.
Forcément, le DLC Space Out! est sorti d'early access, il est bien sûr excellent, et ces saloperies de developpeurs ont décidé de ruiner ma productivité en continuant à sortir des updates massifs pour le jeu de base et le DLC. Le simulateur d'entropie a encore de nombreuses années à vivre sur mon SSD, c'est donc bien lui qui mérite le Fact'Or du jeu immortel.
The Case of the Golden Idol sera mon Factor du jeu moche mais bien.
Derrière une patte artistique radicale se cache un excellent Obra Dinn-like (c'est maintenant quelque chose qui existe) que l'on aurait épuré des mécaniques d'exploration en 3D. Reste donc un jeu d'enquête tout à fait satisfaisant que vous vous devez de faire si vous avez aimé le jeu de Lucas Pope.
Derrière une patte artistique radicale se cache un excellent Obra Dinn-like (c'est maintenant quelque chose qui existe) que l'on aurait épuré des mécaniques d'exploration en 3D. Reste donc un jeu d'enquête tout à fait satisfaisant que vous vous devez de faire si vous avez aimé le jeu de Lucas Pope.
Fact'Or de l'évidence : Elden Ring.
Si je le cite, c'est parce que c'est le premier Souls-like que je n'abandonne pas au bout de quelques heures. Si de loin la sauce a l'air d'être la même, le simple fait de pouvoir explorer et gagner des points d'expérience partout sur la carte quand on bloque sur un dongeon, d'avoir mis des points de respawn devant chaque boss et l'ajout des invocations, ben, ça change complétement l'aridité habituelle de ce genre de jeu. Bref, jetez-y un oeil même si vous détestez les productions FromSoftware. Mais bon, c'est pas encore parfait : le dernier tier du jeu est linéaire, l'open-world se vide au fur et à mesure que les zones deviennent grandes, l'interface devrait être jugée devant le tribunal des droits de l'homme, les quêtes et l'histoire en général sont imbitables, et le rajout des marqueurs de PNJ lors d'un patch est bien une preuve que ce n'est pas volontairement abscons mais qu'il y a une part non maitrisée de ce coté là. Ca reste le jeu de l'année qui m'a happé complétement (mais moins que ONI bien sûr).
Fact'Or de la nostalgie mais pas trop : Return to Monkey Island.
Monkey 1 & 2, ce sont des jeux que je connais par coeur et que je refais aussi régulièrement que les Fallout. Ils ont d'ailleurs ceci en commun que rien n'existe après l'épisode 2 dans mon coeur. Si je n'ai pas été déçu, je n'ai pas non plus été aussi conquis que d'autres fans de la licence. Le fait que la première partie reprenne les environnements et les personnages des premiers jeux me rend indifférent, la nostalgie ne marchant pas dans mon cas. Si je ne qualiferais pas ces reprises de recyclage (toutes les idées sont nouvelles, au contraire de monkey 3), j'ai tout de même trouvé ça vaguement paresseux et facile. J'attendais de la fraicheur dans les environnements, comme Monkey 2 avait pu le faire (et même les suites - Monkey 3 n'étant qu'une redite des deux premiers dans de nouveaux décors), et il faut attendre le dernier quart du jeu pour en avoir réellement. Je n'ai pas été non plus très touché par la fin, avec un léger sentiment de "tout ça pour ça". J'ai l'air très négatif mais j'ai adoré chaque minute de ce Return to Monkey Island. Cette série devient enfin une trilogie, et c'est le plus important.
Fact'Or du jeu de chat : Stray.
Un jeu magnifique qui n'invente rien, mais le fait bien. Chaque chat-pitre (haha, - Hé oh ! j'ai le droit aux blagues de papa maintenant) a ses petites nouveautés en terme de mécaniques de jeu, et si certaines sont plus faibles que d'autres, le jeu ne s'attarde jamais dessus. Les animations du chat sont faites avec amour et fidélité, l'exploration est fluide, et c'est également le jeu qui m'aura le plus touché cette année.
Fact'Or du jeu VR : Même si mon temps dans un casque s'est considérablement réduit, Beat Saber fait toujours partie de ma routine quotidienne. J'ai également beaucoup aimé le mod Levitation présenté au PC Gaming Show, Half-Life 2 VR qui ressemble quasiment à un port natif du jeu, bref beaucoup de Half-Life. Mais c'est Wanderer VR qui m'a le plus marqué. J'aime énormément les escape-game en VR : c'est là qu'est le réel renouveau du point & clic. Ici, nous sommes dans la peau d'un voyageur temporel malgrè lui, et chaque scène nous fera revivre un événement historique : L'alunissage, Woodstock, les tours de Nikola Tesla... Wanderer VR est donc un très beau jeu d'énigmes où il faudra jouer avec différentes temporalités, et comme Red Matter, les énigmes sont bien conçues : Une fois la solution trouvée, la réalisation ne pose aucun soucis, et on se sent intelligent.