Factornews présente : Les Fact'Or 2022

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L'année 2022 est déjà finie, c'est fou comme ça passe vite. Beaucoup de jeux reportés, peu de sorties, c'est la faute à la covid ?
Non, il y a quand même eu beaucoup de jeux, et des bons dans le tas. On appréciera le STEAM REPLAY qui aide à se rappeler ce qu'on a fait sur PC cette année.



J'ai peu joué sur console cette année, mais j'ai fait God of War Ragnarok. Et c'est bien.
Une très bonne suite à l'opus de 2018, qui corrige certains défauts, propose plus de variété et étoffe davantage les personnages secondaires. Le jeu n'est pas parfait et il ne plaira pas davantage à ceux qui n'avaient pas aimé le premier. En revanche, si vous l'avez aimé, c'est du tout bon. On est un peu mélancholique, une fois arrivé à la fin, on aimerait continuer l'aventure avec ces personnages, en apprendre davantage, mais c'est un jeu qui dit ce qu'il a à dire, propose pas mal de chose à côté, et ne s'étale pas pour rien.



Les deux plaisirs coupables de cette année restent Destiny 2 et Warframe.
Ce sont les valeurs sûres, le réconfort, comme un bon gros burger ou une pizza un soir où il fait moche. Quand j'ai envie de tirer sur des trucs ou d'avoir une grosse sensation de puissance, ces jeux sont toujours là, depuis 10 ans pour Warframe, et 8 ans pour Destiny. Techniquement, il y a eu (comme chaque année) une grosse extension sortie en février pour Destiny, et du contenu régulier pour Warframe, donc ça compte.



Un nouveau Monster Hunter est sorti cette année, Rise, et son extension Sunbreak en juin.
Ca va faire 18 ans que je joue à Monster Hunter, c'est une valeur sûre. On retrouve les améliorations et facilités de Monster Hunter World, et un bestiaire plus varié, comme dans les anciens opus. Le système de combat s'améliore encore et est au sommet.



Dying Light 2 est venu nous ramener sa ville remplie de zombie. Ca ne révolutionne pas le genre, mais ça reste très agréable à jouer, et la ville est bien plus intéressante que celle du premier. A "parkourir" seul ou entre amis.



Pour les fans de films d'arts martiaux, l'excellent Sifu permet de balancer des gnons et des tatanes dans tous les sens. C'est exigeant (des options de difficulté sont sorties depuis) mais satisfaisant, une fois qu'on maitrise le système. Grandement recommandé.



Tiny Tina's in Wonderland, le spin-off de Borderlands est une bonne surprise de cette année. Sorti un peu de nulle part, pas attendu, il propose un gameplay raffiné de Borderlands 3 avec une histoire bien mieux écrite. Excellent en coop.



Après Nioh 2 l'année dernière, on a eu le droit à Stranger of Paradise Final Fantasy Origin. Beaucoup de chaos dans les trailers, mais le jeu est une adaptation du gameplay de Nioh dans l'univers de Final Fantasy, et ça marche bien. Le gameplay est bien calibré, riche et varié, les possibilités sont nombreuses, et ça se joue en coop (comme Nioh). Si l'ambiance japonaise n'est pas votre truc et que vous cherchez un truc un peu plus médiéval fantastique, c'est très chouette.



Warhammer 40k: Darktide est sorti récemment, et c'est un des meilleurs jeux Warhammer 40K : les sensations sont très bonnes, l'ambiance est démente. Il y a en revanche pas mal de boulot à faire sur l'expérience utilisateur, la progression et le contenu. Ca rappelle un peu payday 2 à ses débuts (et c'était pas jojo).



Transition facile sur Jojo Bizarre Adventure: All-Star Battle R, une version PC ++ du jeu de combat sorti sur Playstation 3. Du contenu supplémentaire et énormément de rééquilibrage en font un chouette jeu pour les gens qui aiment la bagarre et Jojo.



Les roguelites de l'année sont Rogue Legacy 2, excellente suite qui supplante le premier en tout point ; Risk of Rain 2, qui a eu droit à sa première extension, toujours fantastique avec des mods ; et Synthetik 2, qui est une refonte complète du premier, une ambiance très particulière (et magnifique).



Une petite ligne vite fait pour Vampire Survivors, petit jeu très chronophage et toute la ribambelle de clones qui ont suivi. Certains sont très chouettes (Army of Ruin, Spellbook Demonslayers, Rogue Genesia), mais l'original reste mon préféré. On est un peu trop à la merci de l'aléatoire à mon goût, mais ça fait partie du jeu.



On va finir sans surprise avec Elden Ring, culmination de la recette From Software commencée avec Demon Souls en 2009 (d'aucun diraient King's Field) avec un monde ouvert faramineux, riche en contenu et qui laisse énormément de liberté au joueur. Les derniers souls ont pour moi été des expériences à partager, et Elden Ring s'y prête particulièrement, sur PC, avec le mod "Seamless Coop".
En combinaison avec d'autres mods qui modifient l'expérience de jeu avec du rééquilibrage et du contenu supplémentaire (comme les Dark Souls), c'est la version ultime pour moi.



Petites mentions en vrac pour Prodeus, The Knight Witch, Loopmancer, Neon White, Have a Nice Death, Skul, Gunfire Reborn, Dysmantle et WH40K: Inquisitor Martyr, sur lesquels j'ai passé - et continue de passer - beaucoup de bons moments.

Une année plutôt chouette au final, plus concentrée niveau AAA, mais avec beaucoup de jeux de plus faible envergure qui proposent des choses différentes et de qualité.
Jouer à la plupart de ces jeux sur Steam Deck, c'est encore plus chouette.