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Prise chaude : CI Games ne veut plus de votre argent
kakek
Membre Factor
Membre 1671 msgs
CBL a écrit :
Aux US, même combat. Les homos en ont ras-le-bol que "gay" et "faggot" sont employés de manière courante comme insulte. Surtout "faggot" vu son origine.

Cette anecdote sur l'origine de faggot comme insulte homophobe est fausse.
Il y a plusieurs possibilité, mais celle ci est la moins crédible. L'usage est apparu après qu'on ait arrêté de brûler des gens.
 
androide
Membre Factor
Membre 542 msgs
Concernant les homos, historiquement ceux qui ont fait Stonewall ont adopté l'attitude de s'approprier les insultes homophobes pour les vider de leur charge agressive. C'est comme une grenade qu'on désamorce. Je suis homo et pas né de la dernière pluie. J'ai appris à en faire autant et utilise volontiers des termes comme "pédé / tapette / gouine / goudou" pour parler des homos. J'ai un peu plus de mal à utiliser le "enculé".

Ce que je constate aujourd'hui, c'est l'incapacité des minorités à encaisser la moindre remarque discriminatoire ou qui ne va pas dans son sens. En fait, toute la société ne supporte plus la moindre remarque. Les gens sont devenus hyper susceptibles. Résultat : on ne peut plus rien dire. En tout cas beaucoup moins qu'au début des années 2000.

J'ai essayé une appli de rencontre et dialogue LGBT+ (pas Grindr) et j'ai essayé Mastodon. J'ai été viré de la 1ère en une semaine parce que je n'étais pas assez lisse et osais parler de cul. Mastodon, j'ai tenu un mois. L'administrateur ne voulait pas s'attirer les foudres des autres instances avec mon langage fleuri de tapette provocante. Par contre on peut y mettre des photos de nu du moment qu'elles ont un spoiler alert. Il a voulu que je censure mes contenus une fois de trop. Je lui ai dit au revoir.

Je ne dis pas qu'il ne faut pas faire d'effort pour éviter de discriminer. C'est davantage la tendance à faire un scandale dès qu'il y a un mot de travers.

[edit] Je voudrais nuancer mon propos initial. C'est vrai que ça fait longtemps que je suis plus fort que les propos homophobes. J'ai oublié le mal que ces mots peuvent faire quand on n'en est qu'au début de l'acceptation. Je crois que la priorité, pour la personne homo, c'est de ne pas s'appliquer à soi cette haine des homos. Heureusement pour moi, j'ai très rapidement compris que le problème n'était pas ce que j'étais mais ceux qui détestent qui nous sommes parce que nous sommes différents.
 
Jeanquille
Membre Factor
Membre 387 msgs
androide a écrit :
Ce que je constate aujourd'hui, c'est l'incapacité des minorités à encaisser la moindre remarque discriminatoire ou qui ne va pas dans son sens. En fait, toute la société ne supporte plus la moindre remarque. Les gens sont devenus hyper susceptibles. Résultat : on ne peut plus rien dire. En tout cas beaucoup moins qu'au début des années 2000.


"Tout le monde est sensible, tout est sensible, tout le monde est sur la défensive, sujet sensible, personne sensible."
https://www.youtube.com/watch?v=zFknl7OAV0c

Pardon pour le hors piste, je n'ai pas pu résister ;)
 
cheminot
Membre Factor
Membre 145 msgs
das_Branleur a écrit :
Aucune idée je n'en connais pas personnellement, mais quelque chose me dit que les prostituées ressentent l'opposé de la fierté à l'énoncé de leur activité dans une discussion courante justement car c'est mal vu et méprisé par la société.

Je remarque surtout que quand tu as commencé à utiliser cette insulte comme exemple, les seules personnes à qui tu t'es interrogé pour connaître leur avis étaient les mères. Par contre, les putes, ça ne t'est même pas venu à l'esprit avant qu'on te le fasse remarquer, alors que bon, c'est le premières concernées.

C'est pas un jugement. Juste pour montrer que l'invisibilisation, l'utilisation d'insulte et l'exclusion, ça marche sur tout le monde. Même inconsciemment.
 
das_Branleur
Membre Factor
Redac 1345 msgs
@cheminot En effet.
@androide Scruff? :D
 
androide
Membre Factor
Membre 542 msgs
@das_Branleur j'ai dû chercher ce que voulait dire Scruff. Non, ce n'est pas cette appli. Je ne dirai pas de quelle appli il s'agit. Je n'ai pas du tout envie de braquer un projecteur dessus. Qu'elle reste dans l'ombre !
 
Bistoufly
Membre Factor
Membre 379 msgs
Je comprends pas trop là. Ça minimise quand même pas mal les choses en parlant de sensibilité, de susceptibilité voire de posture victimaire quand on ose envisager de trouver d'autres mots pour insulter les gens que: pédés/enculés/putes, etc...

Les trop nombreux exemples de gamins qui se suicident tous les ans, ne supportant plus le harcèlement discriminatoire qu'ils subissent, me laissent penser que j'en ai rien à foutre de l'avis des gens qui estiment que "ohlala, c'est pas siii grave, faut pas tout prendre mal"

La langue française est riche d'insultes qui ne portent pas préjudice à l'intégrité et l'identité des individus. On peut traiter une personne de "gros sac à merde", ça n'aura jamais le même impact que "sale pédale", et ça défoule autant. C'est quand même pas compliqué.

(Après évidemment, la complicité d'une relation amicale peut permettre occasionnellement d'être plus transgressif, pour la vanne. Mais pour moi on ne parle pas du tout de la même chose)
 
CBL
L.A.mming
Admin 17630 msgs
androide a écrit :
Résultat : on ne peut plus rien dire.


Si si on peut dire plein de choses. On peut même le dire sans rabaisser des pans entiers de la société.
 
GTB
Membre Factor
Membre 2075 msgs
Bistoufly a écrit :
Les trop nombreux exemples de gamins qui se suicident tous les ans, ne supportant plus le harcèlement discriminatoire qu'ils subissent, me laissent penser que j'en ai rien à foutre de l'avis des gens qui estiment que "ohlala, c'est pas siii grave, faut pas tout prendre mal"
.

Autre sujet. Balancer un "c'pas un truc de tapette ça!" par réflexe/mimétisme oral sans se poser la question du sens, et aller casser la gueule en groupe un camarade spécifiquement parce qu'il est gay (ou supposément) c'est 1) ni le même niveau d'intention/conscientisation 2) ni le même niveau d'action 3) ni le même niveau d'impact/conséquence/souffrance.

Sans parler du fait que là tu prends cet exemple, mais t'as le même cas de figure pour un tas d'autres causes. Parce que ce problème que t'évoques n'a pas véritablement un lien avec l'homophobie, c'est un autre problème, plus large que ça. Si c'est pas pour son orientation, ça peut être pour son apparence. Ou alors pour son niveau social. Ou parce qu'il joue pas au jeu que tout le monde joue. Parce qu'il est "le bon élève/chouchou des profs". Parce que sa puberté se fait plus vite ou plus lentement que les autres. Parce qu'il/elle est hors des codes. Ou tout simplement parce que sa personnalité rend la chose possible. En fait on trouve toujours une raison de se défouler, trouver un souffre douleur...et cela suit des mécanismes similaires peu importe la cause à la fois sur le pourquoi on agit ainsi, et du pourquoi cette personne là.
Et puis, dans le cas des gosses...ça peut être cruel sans percuter la portée de ce qu'ils disent ou font les gosses. Parce qu'ils ont pas encore la maturité, l'empathie, parce qu'ils ont aussi des codes sociaux.

Donc je le redis, ce que t'évoques là est un problème bien plus large que juste de l'homophobie. Toi t'es peut-être plus sensible à cette cause. Mais en réalité qu'un individu ou un groupe inflige de manière répétée de la souffrance à autrui, c'est de la merde peu importe la raison. Et les mécanismes des différentes formes de harcèlements sont complexes. C'est pas un problème simple à résoudre.
Et je dis tout ça en étant particulièrement sensible à ce genre de souffrance chez des gosses, menant à des tragédies insupportables.
Bref, bien vaste sujet. De mon point de vue, il y a un problème comportemental dont l'ampleur dépasse telle ou telle minorité, et tel ou tel groupe.
 
Zaza le Nounours
Connard aigri
Membre 14303 msgs
Les commentaires se concentrent sur l'homophobie et la LGBTphobie en général parce que ce sont les cibles du moment des fachos anti-wokistes, mais il va de soi que le racisme, la xénophobie, l'islamophobie, la misogynie... et j'en passe, existent toujours et sont bien évidemment des problèmes de fond de nos sociétés.
 
kakek
Membre Factor
Membre 1671 msgs
androide a écrit :
Ce que je constate aujourd'hui, c'est l'incapacité des minorités à encaisser la moindre remarque discriminatoire ou qui ne va pas dans son sens. En fait, toute la société ne supporte plus la moindre remarque. Les gens sont devenus hyper susceptibles. Résultat : on ne peut plus rien dire. En tout cas beaucoup moins qu'au début des années 2000.

Je constate plutôt qu'une poignée de casse couilles ne peut plus encaisser la moindre remarque discriminatoire.
Mais le "débat" s'est tellement polarisé, radicalisé, que les plus modérés vont par défaut se ranger derrière eux et soutenir les plus extrêmes de leur camp. Quitte a s'associer a des arguments claqués. Probablement a moitié par peur que concéder la moindre nuance ne puisse être exploité pour remettre en cause le bien fondé de leur cause, et a moitié par peur d'être associé au camp d'en face et mis au banc du sien.
C'est dommage, parceque je crois que ça a l'effet inverse. En refusant de se désolidariser des cas les plus extrême ou de critiquer les arguments bancals, le camp du bien se tire parfois des balles dans le pied, et pousse les indécis dans la mauvaise direction. La victoire de Trump, qui a donc apparement récupéré les centristes, je ne sais pas si c'est dut au succés de la réthorique facho qui les a attirés, ou l'échec de la réthorique tolérante qui les a repoussés.


Bistoufly a écrit :
On peut traiter une personne de "gros sac à merde", ça n'aura jamais le même impact que "sale pédale", et ça défoule autant. C'est quand même pas compliqué.

"Gros sac" est grossophobe. Les gens en surpoids subissent aussi de nombreuse discrimination et préjugés sur les apparence, renforcées s'ils sont en même temps membre d'une minorité.
 
Vector
Membre Factor
Membre 297 msgs
GTB a écrit :
Bistoufly a écrit :
Les trop nombreux exemples de gamins qui se suicident tous les ans, ne supportant plus le harcèlement discriminatoire qu'ils subissent, me laissent penser que j'en ai rien à foutre de l'avis des gens qui estiment que "ohlala, c'est pas siii grave, faut pas tout prendre mal"
.

Autre sujet. Balancer un "c'pas un truc de tapette ça!" par réflexe/mimétisme oral sans se poser la question du sens, et aller casser la gueule en groupe un camarade spécifiquement parce qu'il est gay (ou supposément) c'est 1) ni le même niveau d'intention/conscientisation 2) ni le même niveau d'action 3) ni le même niveau d'impact/conséquence/souffrance.

Sans parler du fait que là tu prends cet exemple, mais t'as le même cas de figure pour un tas d'autres causes. Parce que ce problème que t'évoques n'a pas véritablement un lien avec l'homophobie, c'est un autre problème, plus large que ça. Si c'est pas pour son orientation, ça peut être pour son apparence. Ou alors pour son niveau social. Ou parce qu'il joue pas au jeu que tout le monde joue. Parce qu'il est "le bon élève/chouchou des profs". Parce que sa puberté se fait plus vite ou plus lentement que les autres. Parce qu'il/elle est hors des codes. Ou tout simplement parce que sa personnalité rend la chose possible. En fait on trouve toujours une raison de se défouler, trouver un souffre douleur...et cela suit des mécanismes similaires peu importe la cause à la fois sur le pourquoi on agit ainsi, et du pourquoi cette personne là.
Et puis, dans le cas des gosses...ça peut être cruel sans percuter la portée de ce qu'ils disent ou font les gosses. Parce qu'ils ont pas encore la maturité, l'empathie, parce qu'ils ont aussi des codes sociaux.

Donc je le redis, ce que t'évoques là est un problème bien plus large que juste de l'homophobie. Toi t'es peut-être plus sensible à cette cause. Mais en réalité qu'un individu ou un groupe inflige de manière répétée de la souffrance à autrui, c'est de la merde peu importe la raison. Et les mécanismes des différentes formes de harcèlements sont complexes. C'est pas un problème simple à résoudre.
Et je dis tout ça en étant particulièrement sensible à ce genre de souffrance chez des gosses, menant à des tragédies insupportables.
Bref, bien vaste sujet. De mon point de vue, il y a un problème comportemental dont l'ampleur dépasse telle ou telle minorité, et tel ou tel groupe.

Mwais mais les élèves LGBTQ sont plus victimes de discriminations que les autres. Oui, les gens peuvent se faire harceler pour toutes sortes de raisons mais évitons de prétendre que c'est égal pour tout le monde.
 
choo.t
Saint rââle
Redac 4021 msgs
kakek a écrit :
Bistoufly a écrit :
On peut traiter une personne de "gros sac à merde", ça n'aura jamais le même impact que "sale pédale", et ça défoule autant. C'est quand même pas compliqué.

"Gros sac" est grossophobe.

Alors non, gros sac à merde, c'est le cran au dessus de sac à merde, qui n'a absolument aucun rapport avec la grossophobie.
 
Bistoufly
Membre Factor
Membre 379 msgs
@GTB a écrit :

Autre sujet. Balancer un "c'pas un truc de tapette ça!" par réflexe/mimétisme oral sans se poser la question du sens, et aller casser la gueule en groupe un camarade spécifiquement parce qu'il est gay (ou supposément) c'est 1) ni le même niveau d'intention/conscientisation 2) ni le même niveau d'action 3) ni le même niveau d'impact/conséquence/souffrance.


Alors. Oui et non. Tu sembles en toute bonne foi avoir le réflexe de hiérarchiser les actes. Et d'un point de vue légal, par exemple, c'est effectivement entendable.
Mais ce que j'essaye de dire c'est que de manière insidieuse et pas forcément consciente, même en étant résolument pas homophobe (pour reprendre cet exemple, mais le principe est probablement applicable envers toute minorité), ce genre de réflexion:
1) banalise un climat insécure pour les personnes concernées (ciblées ou spectatrices)
2) conforte les personnes sincèrement homophobes dans leur conviction moyenageuse.

Concernant les tristes histoires de gamins poussés au pire, on peut évidemment considérer qu'un enfant n'a pas conscience de la portée des mots. MAIS on peut aussi considérer que si "pédé" ou "pute" n'était pas une insulte acceptable et banale dans son entourage proche (familiale entre autre, mais pas que), ça sortirait moins spontanément. Il s'agit justement de casser cet automatisme de réflexe/mimetisme oral, pour reprendre tes termes. D'arrêter de trouver ça normal. C'est si utopique à envisager? Je me souviens du moment dans mon adolescence, années 80, où le n-word a cesser d'être HYPER banalisé (rien à voir avec maintenant). Ça manque à quelqu'un?

Je trouve ton passage "ouiii tu focalises sur les homos mais toutes les personnes différentes en prennent plein la gueule" assez injuste et pas très honnète. Je n'allais pas faire l'inventaire de TOUTES les sources de violences sociales et d’ostracisation, désolé. L'homophobie est celle dont j'ai fait l'expérience. Je ne hiérarchise pas, je parle de ce que je connais et ça ne m’empêche pas d'être tout aussi sensible à toute autre forme de discrimination. Ça me fait bien chier de devoir le préciser.
 
Bistoufly
Membre Factor
Membre 379 msgs
choo.t a écrit :
kakek a écrit :
Bistoufly a écrit :
On peut traiter une personne de "gros sac à merde", ça n'aura jamais le même impact que "sale pédale", et ça défoule autant. C'est quand même pas compliqué.

"Gros sac" est grossophobe.

Alors non, gros sac à merde, c'est le cran au dessus de sac à merde, qui n'a absolument aucun rapport avec la grossophobie.


@choo.t Merci pour ta réponse, j'ai failli éditer 10 fois et puis je me suis dis que c'était un bon appât à troll.
 
CBL
L.A.mming
Admin 17630 msgs
Je vais ajouter un truc de fou : on peut aussi arrêter d'insulter les gens. Ca ne sert à rien. Ca n'avance à rien. Ca ne fait que défouler. C'est de la violence verbale.
 
androide
Membre Factor
Membre 542 msgs
 
Anglemort
Membre Factor
Membre 392 msgs
kakek a écrit :
androide a écrit :
Ce que je constate aujourd'hui, c'est l'incapacité des minorités à encaisser la moindre remarque discriminatoire


Cette phrase est incroyable. C'est dans quel cas ce serait acceptable d'encaisser des remarques discriminatoires exactement ?

Tu te rends compte de ce que tu écris ou quoi ?
 
erq
Membre Factor
Membre 26 msgs
Les gens les plus intolérants sont sûrement les membres de la mouvance DEI et LGBTQIA+ de moins de 30 ans qui sont des enfants pourris gâtés partageant au moins un perk entre cheveux rose, piercing dans le nez, TDAH, vegan, écolo, antifasciste j'en passe et des meilleurs.

@androide n'a pas tort. Ça chouine et après ça insulte. L'intolérance a l'état pur.
 
Message masqué
Zaza le Nounours
Connard aigri
Membre 14303 msgs
Bon client, ça.
 
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