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NINTENDO DS : LE GROS DOSSIER

toof, snoopers & Joule par toof, snoopers & Joule,  email

Après un tour d'horizon technique, il est temps de détailler le line up de la console. Parce qu'il y'a quand même des trucs bien rigolos à venir. Le line up, donc. Les premiers jeux DS à voir le jour se répartissent en deux catégories bien distinctes : les jeux Nintendo, qui font étalage de toutes les possibilités offertes par la machine (stylet, micro, écran tactile...), et les jeux third-party, généralement des licences à succès plutôt banales. Les éditeurs tiers avides d'avoir leur part du gâteau sont d'ailleurs nombreux à avoir tenté l'expérience, et l'on retrouve entre autres EA, Ubi Soft, Sega, Activision, Namco, THQ, Ignition, Konami et Vivendi Universal, pour des productions à la qualité inégale. Mais trêve de bavardages, parlons tendre, parlons vrai.

Proposés à 30€ dès le premier jour, les quatorze jeux du line up ne sont pas nombreux à être issus des studios Nintendo, et il semble clair qu'il faudra attendre un peu avant de réellement effleurer le potentiel de la machine.



Chez Nintendo


On commence avec le plus ou moins nouveau Super Mario 64 DS qui propose de rejouer à l'aventure originale avec quelques petites valeurs ajoutées. On pourra donc se lancer dans l'aventure aux commandes de Luigi, Mario, Wario ou Yoshi, et de profiter des quelques 36 mini-games ajoutés en cours de route, généralement d'habiles prétextes à l'utilisation du stylet. Pas spécialement beau, Super Mario 64 DS est quand même sérieusement addictif de par son gameplay 3D maîtrisé de bout en bout (mais ça, on le savait déjà), d'autant que sa maniabilité au stylet ou au thumb-stick (sorte de bout de plastique qui, une fois sanglé au pouce, se transforme en véritable stick analogique) est aussi surprenante qu'agréable. A noter également la présence d'un mode multi-joueur pour se tirer la bourre entre potes et ramasser le plus d'étoiles possible, le tout à partir d'une seule cartouche de jeu. Rien de neufs pour ceux qui connaissaient déjà l'original, mais Super Mario 64 DS reste malgré tout un des meilleurs jeux de ce line up.



Autre titre à noter dans le catalogue Nintendo, l'étrange Polarium. Vanté comme étant le " nouveau Tetris " de cette génération de portables (rien que ça), Polarium est un jeu de puzzle où il faut jouer du stylet pour dessiner un tracé sur l'écran tactile, retournant des tuiles noires et blanches pour changer et faire correspondre leurs couleurs. Trois modes de jeux ainsi qu'un mode multi jouable à deux sont également présents. Comme tous les jeux du genre, on a du mal à décrocher. Parfait pour se faire une petite partie dans le train.



Pour le reste, on retrouve avec plaisir le débile Wario Ware et sa brochette de mini-jeux aussi absurdes qu'accrocheurs. La recette est toujours aussi efficace que sur Gamecube, mais on se demande quelle raison a bien pu motiver le retrait de son mode multi-joueur. Inutile de se précipiter, d'autres versions plus abouties verront sans aucun doute le jour prochainement. Petit mot également sur Pokemon Dash, qui propose plus d'une vingtaine de courses d'obstacles entre bestioles bariolées où il faut frotter l'écran tactile pour avance, le tout jouable à six en multi.



Chez les autres


Du coté de ces renards d'éditeurs tiers, la liste a un léger arrière-goût de déjà vu. Mais léger, hein.
On commence donc avec EA, qui décline The Urbz et Tiger Woods PGA Tour 2005 à la sauce DS. On se gardera bien de porter un jugement sur des jeux auxquels nous n'avons pas joué mais si l'un et l'autre ne semblent pas totalement dépourvus d'intérêt (après tout, un jeu de golf au touch pad, ça peut être sympa), on peut difficilement être emballés par une telle débauche d'originalité. Activision se contente quant à lui de nous gratifier d'une énième version de sa vache à lait Spiderman 2, qui ne semble ni briller par ses graphismes ni par son gameplay (mais encore une fois, on se gardera bien de juger, tout ça...). Du côté de chez Sega en revanche, aucune inquiétude à avoir concernant Project Rub, mieux connu sous son nom original " Feel The Magic ". Plus proche de la démo technique que du véritable jeu, Project Rub reste un titre vraiment amusant où l'on doit " taper, souffler, pousser, caresser ou encore frotter " (on va pas avoir l'air con dans le métro) pour venir à bout de ses 30 défis complètement barrés. Très certainement l'un des titres les plus aboutis du line up de la console, bien qu'il soit un peu court.



On continue notre tour des éditeurs avec un jeu Namco, Mr. Driller, Puzzle-game jouable à cinq en multi. Ubi Soft quand à lui se fend de deux titres DS, Asphalt Urban GT de Gameloft et Rayman DS. Tiré d'un jeu N-Gage, Asphalt Urban GT est un jeu de bagnoles très sympathique doté de graphismes soignés et qui procure des sensations plutôt bonnes. On regrettera juste que l'écran tactile ne serve qu'à afficher la carte du circuit, comme cela risque d'être souvent le cas pour les jeux du genre sur DS... Concernant Rayman DS, il s'agit d'une repompe bête et méchante de Rayman 2 : du bon gameplay avec des graphismes à la baisse.



On enchaîne sans transition avec Ignition et son Zoo Keeper, qui s'annonce comme un puzzle-game enfantin assez commun et sur lequel on va donc passer rapidement. Avant dernier titre du line up, Robots est quant à lui l'adaptation vidéo ludique du film éponyme qui s'apprête à envahir nos salles obscures, et dont Vivendi Universal s'est octroyé les droits. Jeu de plateforme 2D de facture très classique, Robots rappelle parfois le Toy Story de la Super Nintendo, ce qui n'est pas pour nous déplaire. Il faudrait juste que l'éditeur arrête d'essayer de nous faire croire qu'avoir collé l'inventaire sur l'écran tactile était une idée de génie. Last but not least, THQ ferme la marche avec son Ping Pals, sorte de Pictochat amélioré dont on cherche encore l'intérêt. THQ lui même ne s'embarrasse d'ailleurs pas de faux élans d'enthousiasme, et se contente de nous expliquer platement que Ping Pals est un " logiciel de communication qui offre la plupart des fonctionnalités du Pictochat, mais propose en plus de mettre un visage sur votre pseudo dans les salons de discussion ". Sachant que ce petit détail vous coûtera quand même la petite somme de 30€, on est un peu en droit de se demander de qui THQ se fout.



Un line up que l'on qualifiera donc d'un peu moisi et qui ne donne pas franchement envie de vider sa bourse (oui, bon) pour poser ses doigts humides sur une DS, mais dont les deux trois titres forts devraient au moins nous permettre de patienter en attendant les gros jeux à venir. Parce que des gros jeux il va y'en avoir un bon paquet, et l'on est d'ors et déjà en mesure d'annoncer quelques noms plutôt sympathiques tels que Viewtiful Joe, Metroid Prime : Hunters, Castelvania, Dynasty Warriors, Final Fantasy III, Goemon, Harvest Moon, Megaman, Naruto, Dragon Quest, Yoshi Touch & Go !, Nanostray, Sonic, Winning Eleven... Pas d'inquiétudes pour l'avenir proche donc, mais il est juste un peu dommage que la console n'ait pas bénéficié de quelques unes de ces têtes d'affiche pour égayer une liste de lancement bien terne.

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