TEST
Life is Strange
par Fougère,
email @JeSuisUneFouger
Pour faire court, le dernier épisode de Life is Strange m'a déçu. Tant sur sa réalisation que sur sa conclusion, je le trouve hors propos par rapport au reste des épisodes qui sonnaient juste. On va du mal foutu (la phase d'infiltration impossible) au complètement à côté de la plaque, comme la dernière scène avec Warren.
Je me suis appliqué à construire une amitié sincère avec Warren (qui le prend plutôt mal, il faut le dire) mais le jeu laisse quand même la possibilité de balancer tout ça aux orties et de lui offrir un dernier baiser plein d'émotions. Surprenant, non ? Le contenu de la conversation menant à ce moment magique est aussi sorti de nulle part. Warren nous apprend, sans aucune preuve, que la tempête est la conséquence directe de nos petites manipulations temporelles. Au delà de la référence un peu lourde à la Théorie du Chaos, l'objectif évident est de faire culpabiliser le joueur. Quand le reste du jeu exploite intelligemment et avec subtilité les sentiments du joueur, l'épisode 5 le fait assez brutalement, et ce jusqu'au dernier moment.
La scène finale, justement. Si on passe sur la séquence « mes meilleurs moments avec ma meilleure amie » qui a lieu juste avant, la scène est réussie. N'avoir le choix qu'entre 2 options est dommage, mais c'est après avoir effectué cet ultime choix que tout part en vrille. En choisissant de sacrifier Arcadia Bay, je m'attendais à une fin triste, où Max et Chloé prennent conscience de l'étendue des dégâts causés par la tornade, avec éventuellement la découverte du corps de la charmante SDF qui habitait derrière le diner. Quelque chose avec de la tristesse, de l'émotion. ET BIEN PAS DU TOUT ! Les 2 meilleures amies se prennent la main, montent en voiture et se barrent dans le soleil couchant, sur fond de musique douce. Chloé ne cherche pas à savoir si sa mère et son beau père ont survécu, Max ne s'inquiète plus pour personne. Une ville vient d'être rayée de la carte par une catastrophe surnaturelle, on a l'impression qu'elles partent en pique-nique.
Je me suis appliqué à construire une amitié sincère avec Warren (qui le prend plutôt mal, il faut le dire) mais le jeu laisse quand même la possibilité de balancer tout ça aux orties et de lui offrir un dernier baiser plein d'émotions. Surprenant, non ? Le contenu de la conversation menant à ce moment magique est aussi sorti de nulle part. Warren nous apprend, sans aucune preuve, que la tempête est la conséquence directe de nos petites manipulations temporelles. Au delà de la référence un peu lourde à la Théorie du Chaos, l'objectif évident est de faire culpabiliser le joueur. Quand le reste du jeu exploite intelligemment et avec subtilité les sentiments du joueur, l'épisode 5 le fait assez brutalement, et ce jusqu'au dernier moment.
La scène finale, justement. Si on passe sur la séquence « mes meilleurs moments avec ma meilleure amie » qui a lieu juste avant, la scène est réussie. N'avoir le choix qu'entre 2 options est dommage, mais c'est après avoir effectué cet ultime choix que tout part en vrille. En choisissant de sacrifier Arcadia Bay, je m'attendais à une fin triste, où Max et Chloé prennent conscience de l'étendue des dégâts causés par la tornade, avec éventuellement la découverte du corps de la charmante SDF qui habitait derrière le diner. Quelque chose avec de la tristesse, de l'émotion. ET BIEN PAS DU TOUT ! Les 2 meilleures amies se prennent la main, montent en voiture et se barrent dans le soleil couchant, sur fond de musique douce. Chloé ne cherche pas à savoir si sa mère et son beau père ont survécu, Max ne s'inquiète plus pour personne. Une ville vient d'être rayée de la carte par une catastrophe surnaturelle, on a l'impression qu'elles partent en pique-nique.
En un mot comme en cent, cette conclusion n'était pas à mon goût. Elle me fait douter de la sincérité du reste de l'aventure, car elle donne l'impression que quels que soient les choix que vous avez fait, l'impact ne sera au final pas important. Cela dit, cela n'enlève rien aux qualités du jeu, qui est très bon. Il n'y a plus qu'à attendre que DONT NOD tire des leçons de ce premier essai et nous sorte une suite (annoncé par Alain Damasio ce week end) aussi bonne.