PREVIEW
E3 2018 : Premiers humains sauvés dans Mugsters
par CBL,
email @CBL_Factor
Team17 s'est lancé dans l'édition en 2014 avec dans l'idée de repérer les trouvailles indies. Ils ont depuis publié une série de bons jeux à petit ou moyen budget. Pour l'E3 2018, l'éditeur a présenté un assortiment de jeux variés dont un certain Mugsters.
Développé par un finlandais tout seul sous Unity, le jeu nous avait mis la puce à l'oreille par son aspect coloré et bordélique.
Dans Mugsters, on contrôle un petit bonhomme qui va d'île en île pour secourir des humains retenus prisonniés d'une race alien. Le jeu adopte une vue isométrique avec une caméra haut perchée à la Tokyo 42. Du coup son personnage est tout petit mais on a un champ de vision énorme. Pour autant il n'y a pas besoin de plisser les yeux pour voir ce qui se passe car le style graphique est un genre de cel-shading et chaque élément n'utilise que quelques couleurs associées à son gameplay : le héros est blanc, les humains à sauver sont bleus, les portes sont violettes, les interrupteurs sont verts, les barils explosifs sont rouges et jaunes... En plus d'être lisible, c'est aussi particulièrement choupi.Développé par un finlandais tout seul sous Unity, le jeu nous avait mis la puce à l'oreille par son aspect coloré et bordélique.
Le gameplay pourrait se définir comme du "puzzle bac à sable". Le jeu est divisé en une série de niveaux. L'objectif principal est de sauver les humains. Ces derniers sont enfermés dans des capsules qu'il faut briser. Une fois libérés, ils vont vous suivre partout y compris dans les véhicules. Mais on peut aussi remplir des objectifs secondaires : le premier consiste toujours à trouver des crystaux plus ou moins accessibles et le second est variable. On détruit des constructions aliens, on active des lasers, on branche des prises géantes... Une fois qu'on a sauvé au moins un humain, il faut s'enfuir de l'île en pilotant un petit avion et en sortant de la carte.
Les niveaux comportent tout un tas d'éléments différents : des tonneaux explosifs et des distributeurs de ces mêmes tonneaux, des véhicules (voitures, bus, moissonneuses batteuses, buggys...), des murs destructibles et d'autres non, des aliens qui vous attaquent à pied, d'autres qui sont à bord de vaisseaux spatiaux géants, des pièges, des barrières électrifiées, des tourelles de tir automatique... Du coup vous êtes libre de remplir les objectifs de la manière dont vous voulez. Vous pouvez attirer les ennemis dans un piège pour l'activer, utiliser une voiture comme bélier en s'expulsant avant qu'elle n'explose, choisir d'affronter à coups de poing les ennemis ou leur rouler dessus, sauter par dessus les précipices, appuyer avec un véhicule sur un interrupteur pour ouvrir une porte ou détruire les murs qui sont à côté...
Les premiers niveaux sont simples mais très vite le jeu ajoute des couches de gameplay supplémentaires en introduisant de nouveaux éléments. Le jeu est entièrement régi par un moteur physique aux conséquences souvent inattendues. C'est une manière polie de dire qu'on meurt souvent. Et quand on ne meurt pas, ce sont les humains qui nous suivent qui y passent. Ces derniers ne sont pas très malins et restent parfois bloqués. Du coup il vaut mieux tenter de faire des cascades périlleuses sans les avoir à ses bottes sous peine de maquiller le sol en bleu. Même s'échapper en avion n'est pas toujours facile. Il suffit de faire une fausse manoeuvre et on finit soit dans le mur soit dans la flotte. La difficulté monte vite et le jeu se transforme en un die & retry corsé surtout si on veut sauver tous les humains.
Mugsters emprunte à différents genres et styles graphiques pour se créer une identité propre. Il en résulte un titre unique et diablement fun. A noter qu'il est jouable aussi en coop local. Mugsters sortira cette année sur PS4, PC, SW et XO.