GTB a écrit :
GTB a écrit :
Et ça, c'est dans un monde avec barrière de sécurité. Sans barrière je ne saisis pas bien comment ça pourrait tenir. Je suis peut-être dans le faux.
manus a écrit :
Le problème est toujours le même : imposer du matériel pour du software (et inversement). Il est tout à fait normal de vouloir décorréler les deux et il y aurait moins de piratage, s'il était possible d'acheter un soft sans le matériel et l'utiliser comme bon nous semble, pareil pour le hardware en lui-même.
[...]
Heureusement qu'on n'impose plus une marque de lecteur MP3/CD/DVD/Blu-ray,... pour un média (et encore que avec les protections ils essayent toujours).
Edit: personnellement, j'estime qu'on me vole une liberté en tant que consommateur.
GTB a écrit :
Tu chipotes sur la sémantique légale. Je peux comprendre qu'on veuille préciser, mais dans ce cas là au lieu de dire "non c'est pas du vol" et faire du suspence, tu précises directement que légalement c'est de l'ordre de la contrefaçon, que ça reste un délit et c'est plier en une intervention. Mais détourner la conversation sur la sémantique quand le sujet réel est la pratique elle-même et ses conséquences, qu'elles soient mesurables à la couille près ou pas, ne fait pas beaucoup avancer le schmilblik.
GTB a écrit :
Donc pour reprendre ton exemple de mamie qui se fait tirer ses billets. Imaginons que le gars fait simplement une copie des billets de mamie. C'est pas du vol, elle a toujours ses billets. Et le problème est mineur.
GTB a écrit :
Maintenant imaginons qu'il en fasse 100.000 copies. Puis 1 millions de copies. Il ne vole rien à personne, aucune soustraction (ce qui n'est pas vrai évidemment) et pourtant à grande échelle ça va sérieusement être problématique.
GTB a écrit :
Toi qui semble avoir à cœur le côté légal
GTB a écrit :
Quant à la mesure précise des conséquences du piratage et plus généralement les infractions au droits d'auteur/copyright, elle est effectivement très difficile.
GTB a écrit :
Par exemple quand la R4 s'est mise à circuler massivement, et que parallèlement tu vois les ventes de jeux DS s'effondrer...je peux comprendre que tu mandates pas un tiers pour une étude approfondie sur le lien exact entre les deux.
GTB a écrit :
Autre aspect à ne pas négliger : les conséquences éthiques à long terme. Aujourd'hui on a une génération qui ne sait plus ce qu'est le droit d'auteur, ce qu'il implique et pourquoi il existe, que la (pop)culture est le fruit du travail. Il y a quelques semaines j'ai eut une discussion avec un neveu de 14ans qui piratait une série de jeux qu'il adore […] interrogation sur ce que ça signifie. Et c'est loin d'être un gamin idiot livré à lui-même. La démocratisation de ce "partage" a produit une génération pour laquelle la notion même de transgression n'existe même plus. Legal pas légal, conséquence positive/négative ça ne leur traverse même pas leur esprit.
GTB a écrit :
Et ça, c'est dans un monde avec barrière de sécurité. Sans barrière je ne saisis pas bien comment ça pourrait tenir. Je suis peut-être dans le faux.
Frostis Advance a écrit :
Je comprends le truc du "j'achète un objet, j'en fais ce que je veux ensuite". C'est la base. Genre en bricolage, c'est souvent le cas. Mais comme l'explique très bien GTB juste au dessus, ça ne fonctionne pas pour tous les produits, et tous les usages. Là, si on prend le cas de Nintendo, ils vendent un matériel qu'ils ont imaginé et construit (la Switch) et font des produits dessus (leur jeux), parce qu'ils espèrent vendre les deux produits et faire de l'argent parce que c'est le but de cette entreprise. Ils bloquent foncièrement l'utilisation de leur produit pour cela. Point final. Ya pas de "bah oui, mais moi j'ai envie de jouer à ces jeux Nintendo sur ma PlayStation ou mon PC".C'est juste non, parce que c'est un choix d'entreprise. Et c'est comme ça.
manus a écrit :
@choo.t Pour donner mon avis, le prix d'une création devraient être décidé au moment de sa publication et une fois ce prix atteint via les ventes (physique ou immatériel, donc copie incluse) devrait automatiquement être dans le domaine publique.
Cela permettrait de savoir quel valeur à le travail d'un créateur/artiste et donc de le comparer aux autres (créateur ou autre métier).
Si le prix demandé par le créateur est excessivement élevé, je ne suis pas sûr qu'ils vendent beaucoup.
Je rappelle, quand même qu'on parle d'industrie dans ces domaines soit disant de la création...
manus a écrit :
@choo.t Pour donner mon avis, le prix d'une création devraient être décidé au moment de sa publication et une fois ce prix atteint via les ventes (physique ou immatériel, donc copie incluse) devrait automatiquement être dans le domaine publique.
Cela permettrait de savoir quel valeur à le travail d'un créateur/artiste et donc de le comparer aux autres (créateur ou autre métier).
Si le prix demandé par le créateur est excessivement élevé, je ne suis pas sûr qu'ils vendent beaucoup.
manus a écrit :
@CBL Oui, on parle d'industrie, je ne parle pas du développeur/concepteur, qui est derrière mais des entreprises, donc à aucun moment je ne les méprise et jusqu'à preuve du contraire, ils ne touchent pas l'argent des ventes!!! mais uniquement celui du travail réaliser de par le temps consacré !
Je suis développeur et je ne touche pas d'argent sur l'utilisation, qui est faite de mon boulot!!! Pourtant je crée et conçois!
Dans mon commentaire je n'ai pas mis de limite au montant fixé par celui/ceux, qui le réalise. Pour un jeu indep, ça peut-être 200000€ (100000€ pour le rentabilisé et 100000€ pour l'investissement) et pour un triple AAA là même chose avec x zéro en plus, je ne vois pas le problème.
choo.t a écrit :
• Ça crée une rente pour certains travaux de la pensée et pas d'autres (Pourquoi les 8h de Bérénice, comptable, lui rapportent un revenu horaire, alors que les 8h de David, parolier, une (possible) rente à vie ?)
Reez a écrit :
Ah bah tu vois que toi aussi tu aime bien les sophismes. <3
Reez a écrit :
David, parolier, à interêt a être SACREMENT BON pour avoir une rente à vie. Genre pour 1 David, il y aura 200 000 gars qui n'auront même pas de quoi se payer un cafe avec leur droits sacem.
Reez a écrit :
Retournons l'exemple absurde dans l'autre sens : Si Bérénice était une comptable de génie, genre elle reussit une opération sur laquelle 200 000 autres comptable auraient échoués avant elle... je pense que naturellement, elle finirait par être payée plutot bien, et elle pourra qui sait, se mettre à la retraite à 40 ans? Sacré Bérénice.
Reez a écrit :
(C'est pas comme ce tocard de David qui fait rien que de jouer au baby foot en buvant des bières. C'est bien connu, les intermittents ils sont tous rentiers.)
Reez a écrit :
Encore une fois, le systeme actuel est un peu torturé par le capitalisme en bout de soufle, et ceux qui en profitent au maximum sont rarement ceux qui creent reelement la valeur...
Reez a écrit :
Mais même le petit dev lamba aura un bonus en fin de prod si son jeu cartonne. Il sera pas rentier, certes, mais ça pourra le remotiver à faire un autre jeu.
CBL a écrit :
Les joueurs payent les jeux. L'argent qui rentre sert à payer les gens et parfois à leur filer des bonus. Donc indirectement si, les développeurs touchent l'argent des ventes.
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