La même. Les facilités d'écriture m'ont fait arrêter à la fin de la saison 1.

La saison 2 est vraiment bonne. Par contre la saison 3 pour l'instant est franchement nulle...

CBL a écrit :
La saison 2 est vraiment bonne. Par contre la saison 3 pour l'instant est franchement nulle...

Pourquoi ?

Perso je trouve que ça apporte un peu de fraîcheur et tout est plutôt bien vu.
Seul reproche, tout est un peu trop artificiellement compliqué à capter niveau narration.

CBL a écrit :
La saison 2 est vraiment bonne. Par contre la saison 3 pour l'instant est franchement nulle...

Raison de plus pour ne pas m'y remettre. Mater des heures pour un épisode sympa ici ou là et un ensemble bancal, ça me dit rien. Maintenant je préfère les mini-série ou les saisons one-shot globalement.

fireman a écrit :

Seul reproche, tout est un peu trop artificiellement compliqué à capter niveau narration.

J'ai pas encore vu la saison 3, mais je trouve que c'était déjà le cas dans les deux premières saison. Ok dans la saison 1 ça marche pas trop mal, même si c'est un peu grillé, mais dans la 2 ça m'a donné l'impression d'être artificiellement obtus, alors que c'est même pas utile. Comme s'il y avait un manque de confiance dans la qualité du scénario et qu'ils se sentaient obligés d'utiliser des artifices pour donner du dynamisme à l'histoire. Surtout que les seuls soucis de rythmes existants viennent d'épisodes osef filler plutôt que de l'histoire principale (Toute la partie monde des samurais, au secours.)

Malgré tous les bons retours, j'ai jamais accroché à Westworld. Des enjeux tellement vains et artificiels du fait même de son univers et ses persos... :/

Par contre, j'ai vu la dernière saison de Ozarks: toujours aussi cool et bien interprété. Pas une grande série mais une très bonne, sorte de Breaking Bad familial dans un cadre chatoyant. Et je trouve Janet McTeer (l'avocate Helen Pierce) assez remarquable : magnétique et glaçante la fois. Je m'étonne de ne pas l'avoir vu plus souvent au cinoche.

fireman a écrit :
Pourquoi ?

Y'a rien qui m'attire. Les motivations des personnages sont floues, c'est du cyberpunk de bas étage et y'a rien de vraiment marquant pour l'instant. Ca se voit à tous les niveaux : la BO est moins inspirée, la photographie se contente d'être une suite de matte paintings futuristes... Le pire doit être Vincent Cassel. Dès qu'il apparait à l'écran, avant même qu'il dise le moindre mot, tu peux déjà conclure : "Toi tu es le type qui pense être plus malin que tout le monde mais qui va se faire blouser comme les autres".

La saison 2 était incroyable à mon goût. Les épisodes Akane no Mai et Kiksuya n'apportent pas grand chose niveau histoire mais sont des petits bijous télévisuels.

Westworld : Après Mandalorian (que j'ai tellement adoré que je me revois des épisodes plusieurs fois, merci à la DA du feu de Dieu) j'ai tenté une autre série, Westworld, parce que déjà le thème avait l'air assez sympa, et puis aussi parce qu'en confinement, faut bien s'occuper comme on peut. A première vue (je n'ai vu que les 3 premiers épisodes), ça m'a fait penser à tout un tas de trucs : Matrix, bien sûr, mais aussi The Truman Show, un peu Asimov aussi, mais plus que tout à GTA, j'y reviendrai.
Commençons par ce qui fâche, la mise en scène est assez quelconque. Alors, bien sûr, c'est très joli, les grands espaces américains, et les costumes sont sympas. C'est pas dégueux, mais ça fait quand même téléfilm. Sans jeu de mot, on est quand même à des années lumières de la réalisation d'un Mandolorian.
Mais ça, c'est pas si grave, après tout, c'est une série, hein. Non, le problème est d'abord que c'est excessivement bavard. Et ça parle, ça parle, c'est fatiguant parce que ce que disent les personnages est tout de même assez banal quand on a bouffé de la SF depuis l'enfance. Il n'y a rien de surprenant. Et pus ils répètent un peu la même chose, ça fait un peu disque rayé.
Il y a quand même des trucs sympas : déjà, on voit des seins, ce qui est quand même extraordinaire pour une série TV venue des USA, même si malheureusement, les seins et la nudité sont montrés de façon assez peu sexy, voire carrément carcérale (allez, osons-le, totalement concentrationnaire sur certaine scènes). Mais disons que le thème de la sexualité est au moins abordé. Par ailleurs, le contraste entre la nudité physique et morale des androïdes lorsqu'ils sont interrogés par les concepteurs et l'environnement artificiel et hostile dans lesquels on dissèque leur esprit donnent à ces personnages une vulnérabilité presque touchante à ces moments.
Cependant, la plupart des personnages ne provoquent chez moi pas grand intérêt, à part Dolorès, l'héroïne artificielle qui prend peu à peu conscience de sa condition d'esclave. Elle est bien mignonne, la petite.
Et puis il y a ce personnage, je me rappelle plus le nom, un touriste qui débarque dans le Westworld avec son copain débile. Ce touriste est très sympa, en tous cas sur les 3 premiers épisodes, il fait attention à être gentil avec tout le monde, il ne passe pas ses journées à se bourrer la gueule aux putes tout en flinguant des androïdes au pif pour rigoler. Bref, ce mec trop gentil m'a fait penser à moi quand je joue à GTA. Et oui, moi, à GTA, je roule à droite, je m'arrête au feu rouge, je n'écrase pas les gens, enfin, la plupart du temps. Je me suis aperçu un jour que je culpabilisais à faire le mal "pour de faux" dans un jeu, alors que franchement, je n'avais aucune raison technique de m'en priver. Ça m'a aussi fait penser à un vieux jeu vidéo, Command and Conquer Red Alert, où une mission du jeu consistait à exterminer les gens d'un village. J'avais trouvé cette mission insupportable, car les villageois étaient sans défenses, la mission mettait à l'épreuve ma haute condition morale, alors qu'en terme de gameplay, c'était totalement trivial.
Bref, on est là sur le point central de la série, et la question philosophique qui va avec. Sommes-nous ce que nous sommes à cause des contraintes morales ou des contraintes judiciaires. Sommes-nous libres de nos actions, ou prisonniers de nos désirs, esclaves de nos pulsions, à moins que nous soyons juste le résultat de l'environnement dans lequel nous vivons, la civilisation. Le bien et le mal sont ils un choix ou un résultat? Là, on touche l'aspect intéressant de la série, et rien que pour ça, l'expérience est intéressante.

Chuuut. Que personne ne dise rien sur William :D

Tales from the Loop
Je m'attendais à un rip-off facile de Stranger Things dans l'univers de Simon Stålenhag, après tout, c'est les années 80' y'a des gosses et c'est chapeauté par un concurrent de Netflix qui a besoin de sa série nostalgique à succès.
Bien mal m'en a pris, si l’esthétique de Stålenhag n'est que prétexte pour attirer le spectateur et justifier des MacGuffins aux capacités improbables, le cœur de la série est bien plus riche, une sorte de Twin Peaks feat. Black Mirror version light, pas pour le propos, mais pour l'ambiance du premier et la structure stand-alone du second.

C'est très agréable a regarder, sans être un chef-d'œuvre non plus, mais vu à quoi je m'attendais, je suis agréablement surpris.

Bon par contre, c'est foutu pour s'en servir d'introduction au JdR, ça n'a rien à voir.

Unorthodox :
Franchement sympa, une mini-série entre du drame et un épisode de Strip Tease sur les ultra-orthodoxes.
C'est bien joué et le cast est on ne peut plus juste, bref, foncez.

Merci d'avoir souligné l'intérêt d'Unorthodox, qui ne m'attirait absolument pas à la base (les visuels de la série, hors contexte, sont pas très parlants). J'ai bien fait de passer outre, c'était fantastique !

Caliphate | Kalifat :
Série suédoise qui a fait un petit carton là-bas en début d’année et qui s’est retrouvée sur Netflix début mars.
C’est du drama/enquête qui tourne autour du jeu du chat et de la souris entre d’ISIS et SÄPO (Säkerhetspolisen, la sécurité/renseignements suédois).
C’est ni bon ni mauvais, c’est bien joué et bien filmé, y'a même 2-3 acteurs qui sortent du lot, mais c’est aussi intéressant à regarder qu’un encéphalogramme plat.

Bref, passez votre chemin, c’est totalement oubliable.

Ghost in the Shell : SAC_2045
Non.
Non.
Non.
C'est écrit avec le cul, réalisé avec le cul, modélisé avec le cul, animé avec le cul et rendu avec le cul.
Ils ont réussi a foirer un chara-design préexistent, tout simplement en le confiant à Ilya Kuvshinov, qui ne sait faire qu'un seul et unique type de perso, mais bon, il a eu le poste par je ne sais quelle magie. La communauté lui chie déjà ouvertement dessus.
Motoko Kusanagi ressemble a une fillette de 35kg alors que le reste du cast fait 120 bombes, rappelant ainsi la scène culte de Piper Perri à chaque plan de groupe.
Aramaki ne ressemble plus à rien avec ses cheveux en mousse à raser et Togusa a perdu sa coupe mulet et son revolver.
Pour donner une idée de la tragédie du chara-design quand il n'y a pas d'ancienne réf à décalquer, voila le nouveau membre de la section 9 Purin Ezaki.

Oh bordel j'en attendais rien mais c'est encore plus fun que ce que je pensais. Merci, du coup je vais regarder avec du pop-corn en main.

BeatKitano a écrit :
Oh bordel j’en attendais rien mais c’est encore plus fun que ce que je pensais. Merci, du coup je vais regarder avec du pop-corn en main.

Honnêtement, même au N-ème degré nanar-mode et pop-corn à la main, c’est physiquement douloureux à voir.

•Le world-building est inexistant, la tech ne fait aucun sens, tout le monde à un cybercerveau connecté au net mais les gens se baladent avec un vieux smartphone à la main, utilisent des putains de claviers Dell et des souris pourris et des iPad pour les cours. Les bagnoles ? C’est les mêmes qu’actuellement, mais avec des jantes RGB Kikoo.
•Les décors sont vides et morts, a aucun moment on a l’impression que des gens y vivent.
•Le rendu est dégueullasse, tout est lisse et sans détail, alors qu’il y'avait franchement de faire mieux sans trop se casser le cul.
•Passé les deux premiers épisodes, l’animation est à l’économie la plus visible, alors qu’on est sur de la 3D et pas du dessin tradi, le plus souvent tout est fait pour qu’un perso parlant soit hors-champs ou de dos histoire de ne pas voir la synchro labiale dégueu (et je parle de la VO, bien sûr).
•Le perso lolita stalkeuse chelou intégré au chausse pied.
•Je te mets au défi de regarder l’épisode 5 sans penser à going to the store.

Quasi toutes les séries d'adaptation de manga sur netflix sont à chier. Saint seiya, Ultraman et maintenant ce ghost, c'est même pas marrant à regarder. C'est vraiment très moche, on voit que la 3d n'est pas maitrisée du tout. Je préfère encore qu'ils ne fassent que de la 2d quitte à faire des persos figés.

Étonnant qu'un Ilya Kuvshinov puisse être engagé en tant que chara designer alors que son portfolio montre que ça n'est pas son métier. C'est comme si j'engagé un peintre à l'huile qui reproduit des photos comme concepteur de décors de science fiction. Aussi bon qu'il puisse être dans son domaine, ses compétences ne sont pas transférables.

C'est pas un peu une routine chez Netflix ? Choper une ip connue, en faire un design un peu catchy (ou plutôt attrape tout et surtout les jeunes) et servir une soupe à l'animation et au scénatio basiques et bon marchés. C'est un peu l'impression que j'ai eu sur les quelques trucs que j'ai vu..

Non c'est exactement ça. Y'a des trucs sur lesquels ça peut passer, mais Gits a mon sens c'est pas le genre de truc que tu fais par dessus la jambe, donc... sva être fun a regarder.

Un peu comme tout le reste du catalogue: c'est variable. Castlevania, Devilman, Blame sont plutôt réussis par exemple. Mais ouais, le design "CGI PS2" c'est vraiment dégueulasse (que ça vienne du japon ou d'ailleurs). L'animation trad japonaise rend tellement mieux.