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ARTICLE

Les règles du jeu : violences symboliques et commerciales dans le jeu vidéo.

kimo par kimo,  email
 
Préface de Niko - Je voudrais pas vous faire flipper, mais le texte suivant est long, alors prenez place dans votre fauteuil préféré devant la cheminée, servez-vous un Brandy et détendez-vous un peu. Sérieusement, nous n'avons pas l'habitude de publier des textes qui ne soient pas liés d'une façon ou d'une autre à l'actu sur factor, mais nous avons pensé que cette réflexion de Kimo pourrait vous intéresser et ouvrir un débat intéressant dans les commentaires.
Notes préliminaires :

Ce texte constitue une sorte de feuille de route ou d’introduction à un projet bien plus long en train de prendre forme.

Il part d’une proposition de définition du jeu vidéo pour ce qu’il a à la fois de particulier et de commun aux autres modes de représentation. D’un côté, son positionnement exceptionnel et inédit par rapport à l’espace et à l'image, puisqu'on agit à l'intérieur de celle-ci. De l’autre, les modifications que cela apporte aux rapports de pouvoir intrinsèques mis en place entre une représentation et son public.

Le travail publié ici permet de rendre visible ce qu’il faudra ensuite décrire de façon plus complète sur des exemples particuliers. Il n'a donc pas la prétention de répondre de tous les points soulevés ou de donner une vision exhaustive du sujet, mais simplement d'articuler une première ligne de pensée qui doit, et est en train, d’être approfondie.

La suite du texte existe déjà en partie et s’intéresse pour l’instant particulièrement à l’open world (Assassin’s Creed et Far Cry 3) et au survival horror. Elle sera peut-être proposée sur le site par la suite.

Le jeu vidéo, image et espace.


On a souvent eu intuitivement tendance à assimiler le jeu vidéo au cinéma. Si la comparaison tient à première vue la route (leur modernité, leur popularité, la présence d’un écran, d’un récit et de vues animées) ces éléments communs sont relativement superficiels et relèvent finalement plus d’une cinématographisation de certains aspects du jeu vidéo que de son essence propre. Elle s’attache à ce qu’il y a d’accessoire dans sa pratique, soit le plus souvent la mise en scène du récit par des cutscenes ou des scripts[1]. Il s’illustre sous cette lutte des formes[2] un certain rapport du jeu au joueur qu’il déplace comme spectateur et qui montre bien les limites de cette comparaison.
 
À quelle question fondamentale se confronte donc le jeu vidéo ? On peut faire une première hypothèse qui tente de placer l’espace virtuel au cœur de sa définition et qu’on formule ainsi : comment habiter un espace de représentation ? C’est-à-dire comment être dans une image ? Que toute représentation soit le lieu d’un rapport de force idéologique, esthétique et même intime, aucun autre medium ne le met en jeu avec plus de littéralité que le jeu vidéo, qui propose au joueur de la traverser sous une forme virtuelle et d’en sortir vivant. La question se précise alors et elle pourrait finir par prendre une forme un peu plus symbolique et plus apte à rendre compte de ce rapport de violence : comment survivre à un espace imaginaire dans lequel on est projeté ?[3]  Ça ne signifie pas que chaque jeu est le lieu d’un développement théorique de l’image puisqu’il a au contraire, comme toute forme populaire, profondément intériorisé ces questions fondamentales.
Elles réapparaissent cependant de façon plus ou moins consciente au fur et à mesure que le medium se développe et élabore sa grammaire, ses genres et ses codes.
 
Car l’évolution de ses modèles économiques et de ses techniques[4] a ouvert au jeu vidéo des possibilités immenses. Cette richesse créative lui a permis de s’émanciper de son caractère avant tout commercial et de commencer un travail esthétique mais aussi théorique sur le virtuel. Chaque réponse concrète apportée par des jeux de plus en plus complexes est aussi une mise en forme de plus en plus précise de la question de nos désirs d’interaction au monde des représentations. Le jeu vidéo est devenu ainsi presque malgré lui un passionnant outil d’interrogation sur notre rapport aux images et sur ce que signifie s’y confronter et y agir.

L’engagement esthétique.

Comme tout média grand public, le jeu fabrique une image du réel et participe à la formation de nos normes de représentation. Lui nier cette responsabilité, c’est refuser de reconnaitre l’influence idéologique nécessairement liée à tout objet culturel[5]. La réussite de licence comme Call of Duty ou Battlefield par exemple, ne peut être totalement détachée de la politique militariste américaine qui a rejoint la tradition du fps avec succès. Le simple fait que les combats mis en scène soient largement inspirés par les images de conflits réels montre bien l’intrication déjà complexe du jeu avec le système de représentation de nos sociétés[6]. Il nous dit bien quelque chose du monde et de la façon dont on a choisi de le montrer. Comme tout dispositif de représentation, il façonne ainsi non seulement une image du réel, mais forme aussi le regard de son public. Cela ne signifie pas bien sûr qu’il faut crier au complot ou au propagandisme idéologique. Ce serait cruellement sous-estimer la complexité et la part d’impensé qui participe à tout processus de fabrication d’images. Les normes de représentation s’imposent en effet de façon structurelle, en fonction du marché, de l’ambition des créateurs et surtout des réussites ou des échecs publics et commerciaux des différents projets. Il y a fort à parier que lorsque les jeux de guerre moderne ne se vendront plus, on nous vendra autre chose. On ne peut donc trancher résolument qui des joueurs ou des développeurs ont produit cette fascination pour une violence au rendu réaliste qui constitue la base de nombreux jeux[7]. Dans tous les cas, il est important de bien comprendre qu’on ne consomme pas un objet sans adhérer en partie aux valeurs qu’il représente. Ce qui n’empêche pas de le faire avec plus ou moins de convictions et parfois même par pur intérêt ludique ou critique. Reste que dans les faits on a acheté ou essayé et donc, à un moment ou à un autre, bien joué le jeu.


 
Or, dans le cas du jeu vidéo, ce rôle est plus important que celui de simple spectateur. C’est bien ce qu’une branche du survival horror ou un jeu comme The Walking Dead mettent à jour : nos actes sont aussi en jeu. Bien sûr, ils sont médiatisés eux-aussi, et torturer quelqu’un dans GTA 5, ce n’est pas le torturer dans le réel. Cet argument ne peut toutefois pas tout justifier, surtout quand un jeu touche un large public et refuse de remettre en perspective cette violence par la forme ou la narration[8]. Forcer le joueur à réaliser certaines actions, même s’il ne le veut pas, avec pour seule excuse ou justification qu’il n’y a pas de conséquences réelles reste irresponsable. Car la simple médiatisation du virtuel ne suffit pas à l’absorber quand la violence est exposée de façon réaliste[9]. Non pas que le joueur va imiter ce qu’il voit, mais il va devoir prendre en charge cette violence malgré parfois quelques scrupules. Après tout, il a payé son jeu et il ne ressent pas nécessairement l’influence de ses actes sur son réel[10]. Que des mécanismes de jeu associent l’acte violent à des enjeux de gameplay, c’est-à-dire à nos désirs de joueurs, ne signifie toutefois pas que ceux-ci seraient à interdire, mais la question de savoir comment cette violence nous est imposée ou proposée ne doit pas être ignorée.

Violence du temps.

Pour le dire autrement, on ne peut réduire la question à : « a-t-on besoin de tuer des gens pour s’amuser ? », car c’est passer en partie à côté du problème. Il y a même une forme d’hypocrisie à ce que la vigilance excessive dont on fait généralement preuve vis-à-vis de cette violence s’intéresse avant tout à celle sciemment représentée et non pas à celle structurelle, qui régit notre rapport au jeu par sa forme plutôt que par son contenu. Cette dernière est certes symbolique, mais d’autant plus effective qu’elle est induite par nos rapport aux objets dans le réel et non pas dans l’univers qu’ils mettent en place. Elle n’agit alors plus dans une fiction, mais directement sur le joueur. Ce qu’il y a de violent n’est donc pas tant le fait de produire de la violence dans le jeu, mais plutôt la façon dont on nous fait produire une action, violente ou non.


 
C’est depuis cette violence structurelle et souvent informelle qu’on peut commencer à parler de dépendance, en tant que le jeu devient un outil pour capturer et réduire notre désir à des fins qui n’ont rien à voir avec les enjeux que son scénario ou son gameplay nous présent. Pour cela, il utilise toute la panoplie propre à l’image (le spectaculaire par exemple, d’où son goût pour le cinématographique) mais aussi à des mécanismes de jeu au sens large (ce qui comprend celui d’addiction des jeux d’argent). Il crée ainsi du désir et des affects mais se détache de toute implication politique en se cachant derrière le prétexte du divertissement. Or, la fabrique de désir par le divertissement est justement une question éminemment politique puisqu’elle permet de diriger, de faire faire par le consentement plutôt que par l’argument d’autorité. Et qu’est-ce que le jeu vidéo sinon un faire faire sans agir, l’acte se situant hors du réel ? Le chiffon rouge que ses détracteurs agitent n’est-il pas celui du joueur asocial et finalement déconnecté du réel et donc des violences qu’on lui y fait subir, ou qu’il y produit lui-même ?
 
En tant que joueur, il est difficile de réfuter totalement cette affirmation. Nous nous fixons tous des limites dans notre consommation du virtuel, mais ces limites sont difficiles à tenir car le jeu est par essence addictif. Cette question ne devient pourtant spécifiquement problématique que lorsque le jeu se présente comme un rapport a-politique à la représentation. C’est-à-dire lorsqu’il se place volontairement du côté du divertissement inoffensif et refuse de ce fait de problématiser le rapport de nous, joueur dans le réel, au jeu en tant qu’objet de la représentation. Les raisons du refus de responsabilisation de la part des développeurs[11] sont assez évidentes : un consommateur heureux consomme plus et offrir une expérience sans frustration et à priori sans idéologie[12], c’est l’espoir de vendre à un maximum de clients potentiels.

 
La baisse drastique de la difficulté des titres grand public, censée convenir à tous, permet par exemple à chacun de jouer avec le moins de risque de frustration et donc, le moins de réflexion possible sur le sens de ses actes ou l’intérêt de continuer à jouer. En effet, tant qu’on gagne, on joue. C'est quand on perd que la réalité surgit et reprend ses droits. Le but est alors d’occuper le joueur tout en associant des affects de plaisir à des objectifs sans intérêts. On le place ainsi hors du temps en créant un lieu sans pensée dans lequel il ne ressent que le plaisir de progresser. Du divertissement on passe ainsi quasiment à la diversion. C’est alors que le rapport au temps devient un rapport de violence - d’autant qu’un jeu en exige généralement beaucoup - sans pour autant être ressenti comme tel par le joueur à qui on donne les indices d’une gratification qui, contrairement aux jeux d’argent, ne vaut presque rien (et ne coûte donc presque rien à son auteur) en dehors d’une satisfaction symbolique. Si un certain nombre de ces mécanismes sont propres au jeu vidéo en général et mis en place de manière inconsciente et à priori innocente, il s’agit parfois bien d’instrumentalisation pure et dure via des techniques de marketing et de management qui cherchent à camoufler les violences ainsi produites en les repoussant dans l’impensé de ses clients.

---
 
[1] Ainsi, les styles de jeu sont traditionnellement découpés selon leur type de gameplay, indication qui ne donne généralement que peu d’idée sur la nature de leur narration et de leur réalisation. Qu’un jeu soit classé comme Shoot’em Up ne nous dit pas s’il s’agit d’un western en 2D sans narration ou d’un space opera en 3D bourré de cinématiques.
[2] Exemple notoire, un jeu comme Metal Gear Solid 2 propose une cutscene longue de 40 minutes, ce qui peut représenter une véritable contrainte pour le joueur. Les tutoriaux ou les scripts qui empêchent le libre déplacement du joueur tant qu’il n’a pas vu/lu/fait ce qu’il devait voir/lire/faire peuvent eux-aussi aller à l’encontre du désir du joueur : celui de jouer.
[3] Survivre est l’objectif affiché de nombreux jeux (Don’t Starve par exemple), et l’appellation d’un des genres le plus littéralement rivé à cette définition : le survival horror. C’est également le moteur premier des bornes d’arcade, où pour pouvoir continuer à jouer, le joueur doit survivre le plus longtemps possible.
[4] Changements aussi variés que la fin progressive des game over, l’arrivée de la 3D, d’internet, la percée de la scène indépendante ou l’invention de nouveaux genres…
[5] Il suffit de prendre pour exemple la façon dont les États-Unis se sont servis du cinéma pour faire de la diffusion idéologique et esthétique. Même si ce cinéma ne se réduit pas à ça, son influence via sa diffusion massive dans le reste du monde a constitué un véritable outil dans la promotion d’une american way of life et de la puissance impériale américaine dans l’après-guerre.
[6] En Chine, la sortie d’un jeu vidéo militaire (The Glorious Mission) développé avec l’armée met en scène un conflit imaginaire mais plausible autour « des îles Diaoyu (pour la Chine) ou Senkaku (pour le Japon) », sources de conflits politiques au moment de la sortie du jeu. Article du Monde Diplomatique.
[7] On peut parier que l’échec commercial d’un jeu comme Shootmania, fast fps compétitif, est probablement dû en partie au choix du développeur d’avoir rendu son jeu tout public : pas de sang, pas d’armes visibles, des tenues fluos pour les avatars. De nombreux joueurs ont commenté cet aspect, exigeant un rendu et des effets plus violents ou percutants (à la Quake 3). A lire mon article.
[8] Rien à voir par exemple avec des jeux pourtant très violents comme Carmagueddon ou Hotline Miami, qui utilisent le gore ou la 2D pour désamorcer cette violence ou la remettre en perspective par la forme.
[9] Et elle a bien un effet sur le joueur, même si cet effet n’est pas spectaculaire. C’est justement pour cette raison, qu’on pourra facilement l’ignorer. Voir cette conférence à partir de la 30ème minute.
[10] La plupart des joueurs ont pourtant des scrupules réels à réaliser certaines actions dans les jeux qui ne correspondent pas à leurs valeurs (utiliser la bombe nucléaire dans Civilization, tuer des Little Sister dans Bioshock), dont ils se débarrassent en rationnalisant (et avec raison : après tout, ce n’est qu’un jeu). Un jeu comme The Walking Dead n’existerait pas sans cette violence morale et l’empathie qui va avec, puisque son gameplay n’a aucun intérêt en dehors des dilemmes moraux fictifs qu’ils mettent en place.
[11] Nintendo, qui s’intéresse beaucoup à la question morale de son rapport avec le consommateur (pour vendre aux parents sans doute) avait imposé au joueur (sur la Wii) des messages qui l’invitait à prendre des pauses. Qui n’a alors pas pesté contre cette intrusion qui entravait notre droit à une consommation sans limites pour nous prévenir du risque d’excès ?
[12] Voir le message au début d’Assassin’s Creed Black Flag qui précise que l’équipe de développement est de confessions et d’origines diverses, comme si c’était une garantie magique de la neutralité idéologique de l'objet lui-même.
 

Commentaires

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M0rb
 
Sympa la séance cosplay sur la banquise.
Je trouve ça bien de développer l'univers d'AC Pirate, mais si c'est basé sur son prédécesseur (ce qui est probablement le cas) ça va faire un peu bizarre d'avoir une licence à deux vitesses. Ça va encore râler dans l'internet.
Tout en continuant à rapporter des millions de brouzoufs.
DZ
 
Un AC par an, ça devenait déjà difficile à suivre. Si maintenant y'en a deux...
Nicaulas
 
Il y en a deux parce que ça va devenir compliqué de développer des épisodes sur les deux générations de consoles sans niveler par le bas, mais ça reste compliqué d'abandonner le parc PS360 largement plus important. On délocalise bien les portages PC dans des pays à bas coût, pourquoi ne pas faire un autre jeu pour peu ou prou le même budget (pilotage automatique avec cahiers des charges rodé et assets à disposition) ? En plus ça "oblige" les fans à acheter un deuxième jeu s'ils ne veulent pas rater une miette de leur série préférée.

C'est même surprenant qu'Ubisoft soit le premier à franchir le pas, j'étais persuadé qu'Activision le ferait avec CoD.
lirian
 
Je n'arrive pas à trouver les mots pour exprimer mon desarroi devant ces studios qui vendent un dégradé du même produit de plus en plus fade tous les ans.

C'est d'une tristesse ...
Crusing
 
Je vois pas bien où le 4 était dégradé.
kmplt242
 
Le 4 est une tuerie. Mais ça fait "bien" de dire que c'est nul. C'trop mainstream quoi, je préfère jouer à un jeu indie en 8bits que j'ai payé sur kickstarter quoiiiiii.
Crusing
 
C'est surtout que tu sais que le mec y a même pas touché pour dire ça.
lirian
 
Va vraiment falloir que vous m'expliquiez où vous m'avez vu m'exprimer spécifiquement sur AC4.

Et si, j'y ai joué un peu. Ca serait pas mal d'éviter de faire des présomptions à la noix.
BeatKitano
 
kmplt242 a écrit :
Le 4 est une tuerie. Mais ça fait "bien" de dire que c'est nul. C'trop mainstream quoi, je préfère jouer à un jeu indie en 8bits que j'ai payé sur kickstarter quoiiiiii.


Ah y'a donc des gens qui utilisent leur ceveau sur factor, cool.
Crusing
 
lirian a écrit :
Va vraiment falloir que vous m'expliquiez où vous m'avez vu m'exprimer spécifiquement sur AC4.

Tu parles de downgrade à chaque épisode hein, et pour les autres c'est pareil, c'est au pire du more of the same, essaie pas de faire style le gars qui fait genre tananitavu.
lirian
 
Je ne parle pas d'une licence en particulier, je pense à tous ces jeux qui sont sortis les uns après les autres dans un laps de temps ridicule et qui se ressemblent beaucoup trop pour justifier un plein tarif.

L4D2. Battlefield 4, tous les CoD, les batman qui prennent la même direction, Assassin's Creed et j'en passe.

Je trouve que c'est du gachis.

Après avoir apprécié un ou deux épisodes de la licence, les 3 4 5 6 7 8 qui suivent commencent vraiment à sentir le foutage de gueule. Quand j'installe un de ces jeux "pour voir" au bout de 2-3h de jeu je m'emmerde déjà à retrouver les mêmes mécanismes et repasser les tutoriaux déguisés à la con, la progression débile des trucs à débloquer que t'as déjà débloqué plusieurs fois dans les jeux précédents.

Ce qui est pleinement appréciable, c'est quand plusieurs années se sont écoulées entre un épisode et une suite, y'a souvent un gap impressionnant niveau technique/gameplay (battlefield 2-3, diablo 2-3, etc), là je prendrais du plaisir à découvrir/redécouvrir un jeu et apprécier les évolutions.

Sortir un jeu quasi année sur année, non désolé, je vois ça comme un simple moyen de vendre un maximum avec un moteur qui aura peu évolué, des mécaniques identiques et deux new features qui ne changent pas grand chose à l'expérience globale. A moins qu'ils vendent ça à moitié prix, j'ai du mal à l'accepter et donc ne risque pas d'acheter.

C'était la "philosophie" derrière mon "un dégradé de plus en plus fade".
Crusing
 
Belle "manœuvre d'évasion" mais ... VU!
nono_le_robot
 
Moi je suis d'accord avec lirian. AC4 est bon mais c'est très clairement l'exception qui confirme la règle, si on regarde la série dans son ensemble. Un an entre chaque épisode, c'est trop court pour avoir des améliorations significatives. Résultat, on se retrouve avec des ribambelles d'épisodes à moitié foireux car développés à la va-vite, avec toujours les mêmes mécanismes qui se répètent. Les quelques nouveaux éléments de gameplay sont la plupart du temps bancals car pas assez testés. Une fois de temps en temps, on a droit à un épisode de «consolidation» puis la routine recommence.

Par contre, pour les joueurs il suffit de zapper 2 épisodes sur 3 pour avoir l'équivalent d'une série non annuelle, donc c'est pas si grave.
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Tribune

Nayve
(22h17) Nayve Big Apple > C'est triste mais ma première reflexion fut "qu'est ce que c'est propre (aucune saleté)". Mais ouais ça semble bien triste.
BeatKitano
(22h10) BeatKitano Ouais mais fini koh lanta et autres tpmp. La Corée du Nord ça a du bon aussi.
Laurent
(21h24) Laurent (20h42) C'est un peu tristoune mais qu'est ce que c'est propre
Big Apple
(20h42) Big Apple Enjoy un monde sans pub ! [youtube.com]
Big Apple
(20h33) Big Apple Super cool, on aura l'impression d'être en Corée du Nord
choo.t
(15h00) choo.t BeatKitano > Ah mais carrément, la pub est un cancer.
BeatKitano
(14h48) BeatKitano choo.t > ça devrait te plaire [simone.org]
BeatKitano
(05h41) BeatKitano CBL > parce que tu crois que l’Europe ne va pas aligner les US et quand bien même nom: les revendeurs ou même Apple augmenter les prix pour maintenir le cash flow ?
Friday 04 April 2025
CBL
(22h15) CBL Y'a que les US qui vont trinquer
CBL
(22h14) CBL Pareil pour la Switch d'ailleurs
CBL
(22h14) CBL BeatKitano > Mais pourquoi les prix de l'iPhone changeraient en Europe?
choo.t
(22h13) choo.t Big Apple > Oh tkt, c'est pas la taxe sur le japon le problème, le gros de la Switch 2 c'est Vietnam et Cambodge, respectivement 46 et 49% de futur droit de douane :p
LeGreg
(20h17) LeGreg (19h57) Apparemment vous pouvez faire des pre-orders mais pas les US.
Big Apple
(19h57) Big Apple et la switch2 (et ses jeux) avec une taxe US de 24% sur le Japon, ça va donner quoi en Europe?
BeatKitano
(17h46) BeatKitano Samax > Merci. Je note pour mon prochain portable vu que le prix des iPhone va devenir encore plus délirant.
Le vertueux
(11h30) Le vertueux Oui clairement, très fun.
Westernzoo
(07h39) Westernzoo Le vertueux > au final je vais encore réinstaller wreckfest. C'est moins joli mais c'est plus marrant
Le vertueux
(02h39) Le vertueux La physique de forza est tellement insipide que ces 5 minutes de menus sont probablement les plus passionnantes du jeu. ヽ༼ ͠ ͡° ͜ʖ ͡° ༽ノ
Thursday 03 April 2025
Westernzoo
(21h51) Westernzoo Pour le Mario Kart, c'est Forza Horizon ... Sans l'interface et les cinématiques de chie. Rien que pour ça, c'est fantastique. Je viens de réinstaller FH, et sans rire, ça a pris 5 minutes avant de pouvoir avancer.
Sawyer
(16h46) Sawyer Après curieux aussi de l'exclu de From Software, je m'y attendais pas
Sawyer
(16h45) Sawyer (10h34) Je te trouve dur quand même
Le vertueux
(16h34) Le vertueux Je crois que j'aimerai mieux jouer à un mario kart avec le rendu graphique avec des assets hd de moto racer 1 plutot que de poser mes yeux sur ce mario kart pseudo réalise et grisâtre.
Sawyer
(16h29) Sawyer choo.t > Ahahaha
Sawyer
(16h28) Sawyer Le vertueux > Je n'irais pas jusqu'à fou mais il me tente bien, monde ouvert; graphiquement soigné, pas une révolution mais de belles idées
Le vertueux
(16h23) Le vertueux Sawyer > En quoi ce Mario Kart est fou ?
choo.t
(16h21) choo.t Sawyer > Tu veux pas un super jeux d'handi-basket jouable à la souris ?
Sawyer
(16h19) Sawyer Le line up fait pas rêver quand même, à part Mario Kart et Donkey Kong, c'est pas fou fou
Sawyer
(16h18) Sawyer Quel foutage de gueule la Switch 2 (les prix), puis pas de soucis la version japonaise n'est qu'à 310 €, on se fait bien enculer à sec comme il faut, 90 € Mario Kart ?! Je vois bien Sony et MS emboiter le pas et faire de même
choo.t
(16h18) choo.t L'image du petit artisan sympas c'est vraiment une gabegie du premier ordre, historiquement, et encore aujourd'hui, c'est vraiment les plus gros chien de la casse du JV.
choo.t
(16h16) choo.t Ils avaient tenté un procès contres les ActionsReplay/GameGenie [en.wikipedia.org] , ils aussi eu des procès pour price fixing et autre tactique anticoncurentielle.
choo.t
(16h11) choo.t Des trucs tous cons, comme le location des jeux, ils s'y sont opposée en contournant la loi (Nintendo v. Blockbuster).
choo.t
(16h08) choo.t Le nombre de procès à la cons qu'ils ont fait mais que leur com a fait oublié est dantesque.
choo.t
(16h06) choo.t Le vertueux > (16h05) Tu prends la liste et tu rajoute un moins devant "moins de patent troll, moins de procès à la con, moins de lobbying de merde etc"
choo.t
(16h06) choo.t Mais ce n'est pas par ce que Fourniret faisait un super clafoutis aux cerise que ça excuse le reste. Dito pour l'ogre de kyoto.
Le vertueux
(16h05) Le vertueux Cela dit, qu'est-ce que cela nous apporterait que Nintendo soit anéanti ?
choo.t
(16h04) choo.t plus de blé, qu'ils ne n'utilise pas le droit des marque pour outrepasser l'interopérabilité, qu'il n'abuse pas de la DMCA pour interdire l'émulation (pourtant légale) et qu'il n'essaye pas de rendre le JV moins abordable, ils leur arrivent de faire du JV
choo.t
(16h03) choo.t Quand ils ne brevète pas des mécanique de gameplay, qu'ils ne font pas du copyright troll, qui ne payent pas des privés et des avocats pour intimidés les fan dev, qu'ils ne font pas du lobby et des poursuites pénale abusive pour faire s'arroger toujours
choo.t
(16h01) choo.t Westernzoo > Ne nous abaissons pas à de demi-mesure : On ne peut que souhaité l'anéantissement total de Nintendo et de tous ce qui leur est cher.
Westernzoo
(15h35) Westernzoo Zaza le Nounours > Onpeut que leur souhaiter un bide monumental comme pour la 3DS, et une baisse de prix drastique au bout d'un an. C'était cool.
Le vertueux
(15h27) Le vertueux Zaza le Nounours > ^^
toof
(15h24) toof Zaza le Nounours > bien vu. Le ying et le yang, tout ça, tout ça
Zaza le Nounours
(13h57) Zaza le Nounours En retard d'une gen sur la tech, en avance d'une gen sur les prix, au final ça s'équilibre.
Samax
(13h56) Samax BeatKitano > Ça fonctionne nickel avec les applis bancaires (contrairement aux autres custom OS comme lineage)
toof
(13h45) toof Fuck. Les prix prennent 10 balles à chaque gen et Nintendo considère qu’ils sont en avance d’une gen sur tout le monde ?
toof
(13h44) toof Les prix prennent’
choo.t
(13h34) choo.t Westernzoo > C'est contant chez Nintendo, des qu'ils ont du succès ils se lâchent, après le succès monstre de la NES les jeux SNES était super cher, après le succès insolent de la Wii, la WiiU était super chère et les jeux avaient pris 10 balles.
Westernzoo
(12h33) Westernzoo choo.t > J'ai l'impression que le succès de la Switch les ont rendu nettement plus agressifs. En même temps, ça a été la même après la DS et la 3DS et on a vu ce que ça a donné ....
choo.t
(12h28) choo.t Et ils peuvent se le permettre car les retailer historique (GameStop/micromania) sont sous l'eau et ne pèsent presque plus rien dans le marché JV.
choo.t
(12h26) choo.t Là c'est coup double, ils dissuadent le physique tout en conservant les clients les plus attaché au physique en pariant sur les revendeur pour rogner sur leur marge en faisant un produit d'appel.
choo.t
(12h09) choo.t (12h06) le plan c'est aussi qu'en ayant un MSRP plus élevé sur le physique, Nintendo compense en grande partie la "perte" que le physique a prix égal leur faisait.
choo.t
(12h07) choo.t (11h59) bha combien vont se dire "Oh bha ça va, c'est pas tant la baise" et prendre une Switch 2 et des jeux alors qu'ils auraient trouvé ça abusé à 90 boules le jeu ?
toof
(12h06) toof Alors que le plan semblait de tuer le physique au profit du demat
toof
(11h59) toof Ça les arrange tant que ça que les gens pourront trouver les jeux « physiques » moins cher que leur version demat ?
toof
(11h57) toof C’est pas faux. Le capitalisme, ça me dépasse.
choo.t
(11h48) choo.t (11h32) C'est Leclerc qui éponge la différence, Nintendo s'en fout totalement, au contraire ça les arranges.
toof
(11h35) toof Et le pack NS2+MKW a 499
toof
(11h34) toof Et MKW a 70 (quand même) [e.leclerc]
toof
(11h32) toof Ah ah précommande de donkey kong NS2 chez Leclerc à 60 balles au lieu de 80. Magnifique doigt d’honneur à Nintendo
BeatKitano
(10h08) BeatKitano Samax > et pour les applis bancaires ? C’était ma grande inconnue quand j’étais sur le marché pour tel android.
Samax
(10h07) Samax Sinon je crois que c'est kirk.roundhouse qui m'avait conseillé Proxmox. Merci beaucoup pour la recommandation, c'est exactement ce dont j'avais besoin :)
Samax
(10h04) Samax parfait pour faire la transition vers un smartphone totalement dégooglisé.
Samax
(10h03) Samax choo.t > +1 pour Graphene OS. Il tourne sur mon Pixel 8 depuis que je l'ai acheté, et je n'ai aucune envie de revenir en arrière. Y'a même moyen d'installer les services Google et de contrôler l'accès pour chaque app au services de la Play API. C'est
Wednesday 02 April 2025
YoGi
(17h54) YoGi En plus il faut un compte Nintendo online pour se logger sur la console
choo.t
(17h44) choo.t Le seul truc sympas du lineup c'est le nouveau Shinen, et on en a rien vu.
toof
(17h43) toof j'étais chaud pour du day one, mais le lineup qui m'inspire pas des masses (je viens de refaire les deux zelda), le prix des jeux, les updates payantes, le prix de la console, et les conditions d'accès honteux pour la préco, bah finalement non merci
BeatKitano
(17h34) BeatKitano Big Apple > Si ça se vend c'est toute l'industrie qui va y passer. C'est super vendeur pour les editeurs si tu peux mettre ton jeu a ce prix là direct. Imagine la pression sur les autres plateformes pour s'aligner...
Big Apple
(17h02) Big Apple Prix des jeux rédhibitoires. Quant à faire payer les updates., cest lunaire,. Ils peuvent se la garder.
Le vertueux
(17h01) Le vertueux BeatKitano > Le rendu cartoon /pbr est turbo laid qui plus est.
BeatKitano
(16h50) BeatKitano 80 90 balles les jeux. Si l'industrie se demande pourquoi ils font faillite après que tout le monde emboite le pas a nintendo/rockstar ben...
YoGi
(16h43) YoGi Sympa le lineup de la switch 2, en revanche faire payer les upgrades des jeux switch c'est chaud. Sans compter le prix de lancement et l'absence d'oled
Laurent
(10h42) Laurent choo.t > (09h23) :'(
Westernzoo
(09h26) Westernzoo Avant, il y avait cette joie de voir un faux trailer pour une suite de film : aujourd'hui ten as 50 en reco chaque jour sur youtube. Et avec l'IA, c'est encore pire
Westernzoo
(09h25) Westernzoo Le vertueux > Il y a une constatation assez triste : comme le dit leGreg, il y a tellement de fake news, à divers degrès et sur tous les sujets que faire un poisson d'avril serait noyé dans la masse des merdes montées de toutes pièces
choo.t
(09h23) choo.t Val Kilmer est carlos.
LeGreg
(05h44) LeGreg (21h07) c'est le monde inversé, les déclarations dignes du premier avril sont tous les autres jours de l'année
Tuesday 01 April 2025
Le vertueux
(21h07) Le vertueux Mince je n'ai pas vu un seul poisson d'avril aujourd'hui ça puduc.
Fwdd
(15h57) Fwdd C'est un des fondateurs.
Vector
(15h49) Vector "with great projects like Paypal, SpaceX, Tesla, Hyperloop and OpenAI. " depuis quand il a investi dans OpenAI ?
choo.t
(12h02) choo.t C'est pas le seul biscuit que j'ai sur eux, y'a eux aussi leur lettre ouverte pour essayer de se faire financer par Elon Musk [hackernoon.com] (à l'époque ou le projet s'appelé encore eelo)
Anglemort
(12h00) Anglemort choo.t > Oh les boulets. C'est ça le savoir faire français, soyons fiers !
choo.t
(11h58) choo.t «Some users may have been authenticated as a different user. For a limited amount of users, this resulted into viewing content from another users, especially pictures, notes and various files.»
choo.t
(11h57) choo.t [community.e.foundation]
choo.t
(11h55) choo.t Anglemort > Si tu prends un Pixel, autant allez direct sur Graphene OS, /e/OS c'est assez peu dégooglisé, et ils ont eu de beaux scandales (ne pas chiffrer leur cloud et avoir mélanger les données cloud de plusieurs clients…)
Anglemort
(11h50) Anglemort (23h48) Murena c'est la solution sans bidouille, tu achètes des Fairphone (ou Pixel reconditionnés) directement avec /e/ OS installé
CBL
(02h30) CBL Si, ne pas avoir de smartphone
Monday 31 March 2025
Doc_Nimbus
(23h48) Doc_Nimbus YoGi > (19h45) Fairphone avec LineageOS, c'est le niveau zéro de la bidouille et ya pas mieux niveau vie privée
BeatKitano
(19h46) BeatKitano Ah, je vois, un homme de culture.
YoGi
(19h45) YoGi je comprends tout ça. en revanche j'ai plus le courage de passer du temps à bidouiller, j'ai envie d'un truc qui marche OOTB.
choo.t
(19h37) choo.t De plus, même sous android, t'as des alternatives plus respectueuse de ta vie privée [eylenburg.github.io]
choo.t
(19h35) choo.t YoGi > (19h31) C'est pas une question de plus ou moins, c'est que ça se cumule.
BeatKitano
(19h32) BeatKitano Peut-être parce qu'on est tous conscient que le droit a la vie privée sur un téléphone c'est un rêve d'adolescent des années 2000. Sur desktop par contre...
YoGi
(19h31) YoGi accessoirement j'ai pu migrer mon win7 acheté 40 balles sur amazon gratuitement en win10 (avant juin 2016) associé non plus au PC mais à mon compte microsoft. Puis en win11 récemment.
YoGi
(19h31) YoGi je comprends les questions que soulèvent de se logger avec un compte microsoft sur son windows mais j'ai pas l'impression d'être plus exposé qu'en me loggant avec mon compte google sur mon tel android
BeatKitano
(18h03) BeatKitano aeio > Regarde la vidéo y'a mieux maintenant.
aeio
(18h02) aeio (15h33) Pour l'instant il suffit d'ouvrir regedit, de rajouter la clé BypassNRO supprimée par Microsoft puis de faire comme avant.
kirk.roundhouse
(16h16) kirk.roundhouse ça me rappelle cette masterclass de Poutou [youtube.com]
BeatKitano
(15h34) BeatKitano (ils ont nouvelle commande pour ceux qui sont vaguement intéressés)
BeatKitano
(15h33) BeatKitano Comme je l'avais dit y'a quelques mois et certains me soutenaient que non j'avais tort: bypass NRO n'est plus sous windows 11. Compte microsoft obligatoire. [youtube.com]
BeatKitano
(15h29) BeatKitano Legorafi toujours a la pointe de l'actualité [legorafi.fr]
BeatKitano
(14h49) BeatKitano ambulance
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