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Yoshi Touch & Go

toof par toof,  email
Alors qu'une légère accalmie médiatique s'installe autour de la DS un mois après son lancement, une nouvelle fournée de jeux commence à pointer le bout de son nez. Parmi eux débarque Yoshi Touch & Go, inspiré de Yoshi's Island sorti il y a 10 ans sur Super Nintendo et il y a peu sur GBA, juste après Yoshi's Universal Gravitation et son capteur de mouvement toujours sur GBA. L'arrivée du petit dinosaure sur la DS avec son stylet et son écran tactile semble toute désignée pour un faire un passage remarqué sur la nouvelle portable de Nintendo.

Yoshimitsu, aucun lien


Tout comme Yoshi Island, Yoshi Touch & Go met en scène le désormais célèbre dinosaure, accompagné de Mario et Luigi encore jeunes, imberbes et en couche-culotte. Transbahuté dans les airs, Mario est lâché par une cigogne maladroite, tombe et se retrouve exposé à mille dangers. Voilà pour le scénario, les développeurs n'ont pas cherché à aller plus loin. Au moins on saura qu'il ne faut pas s'attendre à d'épiques aventures, mais les mauvaises langues diront que c'est une des marques de fabrique des Mario. A partir de là, le jeu se découpe en deux principales parties. La première, de durée assez fixe, met en scène la chute de Mario, qu'il faudra guider jusqu'au sol. Une fois l'atterissage accompli, la deuxième partie du jeu consiste à avancer en chevauchant Yoshi, la finalité étant différente en fonction de mode de jeu choisi, parmi quatre. Mais sur toute la durée du jeu, le jeu a été complètement pensé pour utiliser toutes les capacités de la DS : le stylet/écran tactile, le micro et les deux écrans. D'un point de vue technique, Yoshi Touch & Go a tout pour plaire. Tout en 2D, les graphismes sont mignons et colorés, les environnements sont nombreux et s'enchaînent au fur et à mesure de la progression. Les animations des différents personnages sont globalement toutes réussies, l'utilisation du stylet est une fois de plus très intuitive et agréable, et la musique est douce, simple et se fait discrète. Les sons, pour la plupart, sont plutôt amusants, la palme revenant à Yoshi en train de forcer lorsqu'on essaie de le faire voler.

Il descend de la montagne


Lors de la première phase de jeu, Mario se trouve sur la partie supérieure de l'écran et le jeu consistera a diriger sa chute en traçant des nuages sur l'écran tactique afin de le guider, en l'orientant sur les divers bonus et en le faisant esquiver les obstacles et les ennemis. Trois ballons (rappelant bien entendu ceux du mode battle de Mario Kart) représentent les trois points de vie dont on dispose, la difficulté étant d'anticiper constamment la direction que va prendre le personnage tout en tirant parti des tracés de pièces à ramasser afin de faire gonfler le score. La possibilité d'éliminer certains ennemis en les encerclant d'un petit nuage tracé au stylet permet d'ouvrir un passage parfois bien chargé mais également d'obtenir des pièces supplémentaires.

Contrairement à la première partie du jeu qui était en scrolling vertical, la deuxième partie se déroule de manière horizontale. Petit détail très bienvenu pour les gauchers, il est possible de paramétrer le sens de progression du jeu, par défaut vers la droite. Yoshi avance donc tout seul, sans intervention du joueur dont le but principal est d'ouvrir la voie. Afin de progresser, il faut tracer des petits ponts de nuages (qu'il est possible de balayer en soufflant sur le micro) afin que Yoshi et Mario puissent franchir les divers précipices ou d'encercler, toujours d'un nuage, les ennemis afin de les éliminer et d'en récolter des pièces. Il est également possible de lancer les oeufs de Yoshi pour se débarasser des ennemis ou récolter les divers bonus présents sur l'écran supérieur, en cliquant sur l'écran tactile, la direction se faisant à partir de Yoshi et en passant par l'endroit indiqué sur le stylet. Ces oeufs, en nombre limité, sont à récupérer via des fruits dispersés dans le niveau. Mais il est tout de même possible d'agir sur Yoshi en cliquant sur lui avec le stylet. En maintenant l'appui, il se met alors à planer un instant.

Un concept, cinq déclinaisons


Le concept du jeu maintenant présenté, il reste à voir ce qui va nous pousser et nous motiver à jouer. Première et plus grosse déception, pas de mode avec une histoire et une progression à travers des niveaux. Le menu principal remet tout de suite en place : seuls quatre modes de jeu sont disponibles : Score Attack, Marathon, Time Attack et Challenge, les deux derniers étant bloqués en départ et accessibles seulement avec le meilleur score dans chacun des deux premiers modes respectifs. Afin de s'amuser à plusieurs, un succin mais amusant mode deux joueurs est également possible. Finalement, et contrairement aux apparences, Yoshi Touch & Go n'est pas un jeu avec une aventure mais bien un concept proposant quatre déclinaisons du mécanisme de jeu. Le seul vrai but du jeu dans Yoshi Touch & Go est de faire les plus gros scores. Les joueurs pas très motivés par ce genre de challenge peuvent tout de suite passer leur chemin. Un brin décevant.

Dans le mode Score Attack, la longueur du niveau est pré-déterminée et il faudra faire le plus gros score afin d'en arriver au bout, en éliminant un maximum d'ennemis et en ramassant le plus de pièces possibles. Parfait pour se faire la main en douceur et comprendre les mécanismes du jeu. Dans le mode Marathon, c'est la longueur qui compte. Il faudra parcourir la plus grande distance possible. Le nombre des différents types d'ennemis s'accroît en avançant. Ils se déplacent également plus vite, jettent des projectiles ou suivent des trajectoires aléatoires, rendant ainsi la tâche de plus en plus difficile. Le mode Time Attack possède un petit côté shoot'em up assez divertissant : il faut libérer Luigi capturé par quatre sorcières, qu'il faut rattraper puis dégommer une à une sur l'écran supérieur, en visant bien et juste, tout en évitant les ennemis sur l'écran du bas et en ramassant les fruits pour garder un stock de projectiles. Et enfin, le mode Challenge propose un parcours très corsé avec un chrono décroissant qu'il faudra faire remonter en éliminant des ennemis, en récupérant des pièces et toujours en gérant le stock d'oeufs. Dans tous les modes de jeu, la sanction est immédiate si on touche un élément hostile et la partie s'achève. Globalement, les premières parties sont assez difficiles, mais après quelques heures (une ou deux, tout au plus) de pratique, on prend un réel plaisir à faire progresser nos petits personnages tout au long des parcours. A noter qu'ils sont aléatoires et rendent donc la découverte permanente.

Le mode multijoueur quant à lui permet d'affronter un autre joueur dans une course ou il faudra être à la fois le plus rapide et le plus prudent. Il est effectivement possible d'aller plus vite que son adversaire en faisant en sorte que Yoshi marche constamment sur un nuage. Un petit détail technique intéressant, il est possible d'activer une notification Pictochat en permanence lorsqu'on joue afin de détecter d'autres joueurs s'il y en a dans les parages. Utile surtout pour les accros des transports en commun.

Même si Yoshi Touch & Go manque cruellement de variété et de profondeur, il regorge réellement d'intérêt et d'originalité. Une vraie progression avec un scénario ainsi que des énigmes lui auraient donné un tout autre attrait. Mais il est l'exemple parfait du genre de jeu sur lequel on revient de temps à autre afin de se faire une petite partie ou pour montrer aux néophytes les capacités ludiques de la machine. A 40€, la facture semble un peu salée, mais finalement c'est un jeu à essayer et assurément à posséder lorsque les premières gammes budget feront leur apparition sur la DS. Les plus patients pourront attendre Touch! Kirby's Magic Paintbrush, qui proposera un concept très similaire mais qui semble nettement plus complet et fouillé.

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