World Championship Snooker 2003
Effet retro
La première chose qui saute aux yeux, c’est l’austérité flagrante de l’ensemble du jeu. Du menu aux graphismes en passant par la bande son, WCS 2003 est d’un ton glacial qui fait froid dans le dos. Non pas que l’on ait voulu des danseuses brésiliennes sur fond de samba, mais un juste milieu aurait pu être trouvé à faire pâlir un anglais en vacances sur la Côte d’Azur. Pour ternir encore un peu le tout, si la série améliore ses graphismes, ils datent tout de même d’un autre âge. La modélisation est souvent ratée, et le jeu rame allègrement malgré la faible quantité de choses à afficher.
On remue la queue
Mais ce WCS 2003 ne doit pas se juger avec hâte, car sous ses airs de ne pas y toucher, il se révèle très vite être une excellente simulation pad en main. Le nombre et la variété des modes de jeu (Carrière, 8 ball, 9 ball, trickshot) ne le cantonnent pas au simple jeu de snooker. La physique est vraiment bien retranscrite et chaque aspect du jeu est paramétrable dans un menu d’options assez fourni. On regrettera tout de même une IA assez déconcertante qui est capable de louper un coup tout fait comme de vous finir la table en un clin d’œil grâce à des enchaînements venus d’ailleurs. Heureusement, le jeu à deux pourra effacer cet aspect assez irritant.