Warrior Kings : Battles
Souvenirs…
Un seul mot ajouté au titre du précédent opus : Warrior Kings : Battles. Ce petit détail n’a rien d’anodin : le moteur 3D n’a pas changé d’un iota et il s’agit plus d’une extension indépendante que d’une suite complète du premier volet. Au menu, la correction d’une multitude de bugs, de nouvelles campagnes, de nouvelles unités et un arbre technologique mis à neuf. Avec 3 modes de jeux, la gestion du multijoueur, et 22 campagnes offrant plus de 40 heures de jeu, Warrior Kings : Battles devrait avoir une bonne durée de vie pour tous les fans de RTS.
Au boulot les peons !
Tout commence comme dans les autres jeux du genre : un manoir à défendre coûte que coûte, et quelques paysans pour débuter la construction de son empire. Rien de bien étonnant ensuite, on va couper du bois, construire des fermes, récolter du blé et gagner de l’argent pour s’acheter des unités militaires à la caserne et des améliorations dans la forge. Cependant, certains concepts intéressants viennent pimenter cette machine bien huilée. Il faut par exemple gérer le transport des récoltes des fermes vers le grenier avec des charrettes : en cas d’attaque ennemie, il faudra impérativement vieller à protéger ses mulets pour éviter de perdre des ressources précieuses et devoir acheter à nouveau ces bourriques.
Un aspect stratégique original
Si l’interface laisse largement à désirer, avec une caméra difficile à manier et des icônes pas toujours évocateurs, un des atouts du jeu réside dans la stratégie. Grâce à un système qui n’est pas sans rappeler pierre/feuille/ciseau lors de sa présentation dans le tutorial, Warrior Kings : Battles se dote d’une stratégie intéressante. L’infanterie lourde gagne sur la cavalerie lourde, la cavalerie lourde gagne sur l’infanterie légère, l’infanterie légère gagne sur l’infanterie lourde, et la cavalerie légère gagne a la fois sur l’infanterie lourde et sur la cavalerie lourde, mais ne pourra pas se défendre contre l’infanterie légère. De plus, la cartographie du terrain influe largement sur le déroulement des combats. Le joueur devra donc toujours se méfier des vallées et préférer les collines pour se déplacer ou pour contrôler une zone, car les unités d’attaque à distance seront bien plus performantes en hauteur. Il est aussi possible de placer les unités en différentes formations (En V, en rond, en colonne …), afin d’améliorer la défense, l’attaque ou la vitesse de vos groupes. Cet ensemble de règles simples permet d’élaborer des stratégies très intéressantes où une simple erreur, ou au contraire une idée de génie, pourra faire tourner la bataille soit en défaite sanglante, soit en victoire triomphante.
Vous avez dit évolution ?
Un des autres aspects novateur du jeu est le système d’évolution. La notion de race, que l’on retrouve dans la plupart des jeux, comme Warcraft III ou Age of Empires, est ici remplacée par des voies d’évolution. En construisant certains bâtiments, vous ouvrirez une partie de l’arbre technologie, et fermerez par la même occasion d’autres possibilités de constructions. Ainsi, si vous battissez un totem au début de la partie, vous choisissez la voie païenne et vous pourrez obtenir plus tard l’unité Abbadons. Au contraire, si vous choisissez la voie impériale, vous aurez accès a l’Archange.