Connexion
Pour récupérer votre compte, veuillez saisir votre adresse email. Vous allez recevoir un email contenant une adresse pour récupérer votre compte.
Inscription
En vous inscrivant, vous acceptez les conditions d'utilisation du site et de nous vendre votre âme pour un euro symbolique. Amusez vous, mais pliez vous à la charte.

Un Rédacteur Factornews vous demande :

 
TEST

The Operator

ZeP par ZeP,  email  @Ze_PilOt
Développeur / Editeur : Bureau 81
Année 90, enlèvements mystérieux, complots, c’est dans une ambiance sortie tout droit d’un épisode d’X-Files que vous vous retrouvez embauché au FDI (Federal Department of Investigation) au poste d’opérateur. Votre mission est d’assister les agents de terrain en effectuant les analyses nécessaires à leurs enquêtes.
 
Dans The Operator, l’intégralité de l’action se déroule devant un écran Linux austère (d’aucuns diraient “un écran linux donc”). Chaque séquence vous placera devant une nouvelle interface à maîtriser, un peu à la façon d'un Observation. Vous devrez accomplir des tâches variées (extraction d'éléments dans des photos ou des vidéos, localisation sur des plans, etc), à tel point qu’aucune ne se répète. 



La démo disponible pendant le Steam Next Fest pouvait évoquer un jeu d’enquête à la The Case of The Golden Idol. J'ai donc sauté sur le titre plein d'espoir. Mais cet aspect est rapidement relégué au second plan, au profit de la narration. Vous n'êtes qu'un outil au service de l’agent que vous assistez et ce n'est pas vous qui menez les enquêtes. Bon, c’était un peu dans le titre du jeu, mais si vous attendiez une petite mise en bouche (le jeu est assez court, quatre heures pour le boucler) avant la sortie de The Rise of The Golden Idol, il faudra chercher ailleurs. Mais il faut reconnaître que l'on se laisse rapidement happer par l’atmosphère et l’intrigue du jeu. Une légère répétition des séquences avec une difficulté progressive aurait cependant pu enrichir l’expérience sans pour autant l’alourdir inutilement, et réduire ainsi ma légère frustration (uniquement causée par des attentes injustifiées).



Le cœur du jeu réside dans son histoire qui, sans trop en dévoiler, est remplie de rebondissements captivants tout en restant relativement cohérente. Fait notable pour un petit jeu indé : le doublage en anglais de l’intégralité des dialogues est d’excellente qualité. Les courts passages vidéo, abstraits, ajoutent à l’ambiance mystérieuse du jeu. Ce choix artistique compense largement un éventuel manque de moyens. Et niveau ambiance, la bande sonore n'est pas en reste avec une quarantaine de morceaux originaux. Les développeurs en sont légitimement fiers, au point de recommander l’usage d’un casque durant l’introduction.
 
Malgré des énigmes et une trame narrative linéaires, réduisant presque à néant la rejouabilité, The Operator parvient à captiver par son ambiance et sa narration. Le jeu réussit à maintenir un équilibre entre la complexité apparente de ses tâches et l’immersion narrative, offrant une expérience unique sur fond de mystères et de complots.
Rechercher sur Factornews