The Omega Stone
L’Indy du pauvre
Le début de The Omega Stone nous place dans la peau d’un charmant archéologue, chargé de retrouver des vieilles reliques perdues dans l’immensité saharienne du désert. Expliqué comme ça, on se dit que la route va être longue et solitaire… Mais fort heureusement, nous ne sommes pas seul dans cette aventure qui s’annonce d’ores et déjà palpitante, les développeurs ayant eu l’excellent idée de nous affubler d’un acolyte pour le moins… particulier. Imaginez un acteur aussi convaincant qu’une truite morte, grimé en Indiana Jones du pauvre, et tentant tant bien que mal d’avoir l’air crédible, incrusté dans des décors d’une pauvreté aussi affligeante que le reste. Rock’n roll. Mais ce n’est que le début ! La suite nous précipite en effet aux quatre coins du monde, « dans des lieux sacrés interdits au commun des mortels ». Wow. A nous le saccage de l’île de Pâques, me direz vous, mais ce serait oublier que The Omega Stone est de la vieille école. Vous commencez à comprendre ? Et bien oui, effectivement, les trois quarts du jeu se passent à résoudre des énigmes. Mais attention, comme pour le reste, c’est du gros morceau. Les dites énigmes sont absolument infranchissables et ennuyeuses. Et vu que le reste du jeu se contente d’enchaîner des diapos en mauvaise 3D en guise d’exploration touristique, on lâche assez vite le clavier pour s’en retourner à des choses plus constructives, comme le téléchargement de vidéos de pingouins dénudés.
Boring Stone
En bref, si vous vous surprenez à rester scotché devant votre écran de veille Windows, si vous ne savez pas quoi offrir à mamie qui vient de gagner un ordinateur dans un concours TVmag ou si vous voulez beaucoup de mal à quelqu’un, The Omega Stone est fait pour vous. Par contre, si vous pensez vous éclater sur un jeu d’aventure un peu mystique se déroulant dans de magnifiques paysages naturels, courez acheter un des trois « Chevaliers de Baphomet » et fuyez au plus cette abomination sur silicium, dont la ringardise extrême n’a d’égal que le cynisme de la boite du prod’ qui a osé commercialiser un produit aussi ridicule. Vous êtes prévenus.