Star Wars : Bounty Hunter
Un petit goût de Paradis
Bounty Hunter propose une aventure plutôt alléchante se déroulant entre les deux premiers épisodes de la saga. On incarne Jango Fett, le célèbre chasseur de prime, qui est enrôlé par le comte Dooku pour éradiquer une sorte de secte. Le jeu est très linéaire pour servir une scénarisation à l’extrême, grâce à de nombreuses cinématiques et cut scenes révélant des détails assez passionnants pour tout fan qui se respecte.
Chasseur de prime
Avec ses 18 niveaux séparés en 6 chapitres, Bounty Hunter a de quoi tenir en haleine. D’autant que ces niveaux sont rejouables afin de découvrir tous les secrets de récupérer plus d’argent pour débloquer moult bonus. La progression se fait non sans mal, les développeurs ayant eu la mauvaise idée de ne mettre aucun radar ni marqueur pour se diriger dans des niveaux souvent très vastes. On se retrouve souvent à errer dans les niveaux pour trouver la suite, ce qui n’est guère passionnant.
En dents de scie
Si la réalisation de ce Bounty Hunter n’est pas digne de celle d’un Georges Lucas, elle est toutefois supérieure à celle de la PS2 Exit les ralentissements et les textures ternes, la jeu est fluide à souhait et agréable à regarder. Quelques bugs graphiques subsistent, mais rien qui ne vienne vraiment entacher le gameplay. Les persos sont bien modélisés, et les niveaux tantôt magnifiques, tantôt moyens. On reste quand même bien en dessous de capacités de la machine. Les scènes cinématiques sont plutôt réussies, renforçant bien l’immersion du joueur.
Django n’est pas à la Fett
Mais le gros défaut de ce Bounty Hunter réside dans sa maniabilité. Si le système de visée automatique est bien foutu, on ne peut pas en dire autant du reste. L’ergonomie pour changer de gadget est horrible, vous rendant vulnérable pendant un moment. L’utilisation du Jetpack est assez ardue lors des combats, particulièrement à cause des angles de caméra bien foireux. Evidemment, on peut régler cette caméra manuellement, mais lorsque l’on est en train de locker, tirer, s’envoler en même temps, ça devient très laborieux, voire impossible. Pour en finir avec cette jouabilité mal pensée, l’utilisation du scanner est une catastrophe : cette appareil sert à localiser les hommes dont la tête est mise à prix. Il faut scanner les alentours, repérer votre cible, la marquer. Pendant tout ce temps, vos ennemis peuvent vous arroser à loisir, puisque vous ne pouvez ni tirer, ni bouger. Du coup, on ne procède jamais ou alors très rarement à ces arrestations. Dommage, car ce système constituait l’identité forte du titre.