Space Colony
De la gestion comme on aime
Parmi la bonne centaine de missions proposées dans le jeu, certaines n’hésitent pas à faire entre autre désherber la zone pour éviter la prolifération de mouches mutantes, miner du fer, ou monter une usine d’élevage de « Space Poulets ». Lors de ces missions réparties en différents modes classiques (Campagne, Missions et Libre), tous les objectifs sont différents et justifiés par un élément de scénario. Il faudra donc équiper sa base avec de nombreuses installations pour y faire vivre le personnel, et construire des bâtiments sur la planète pour récolter différentes ressources. Il y a cependant de très nombreuses façons de gagner de l’argent dans Space Colony. On a le choix entre construire une véritable usine en puissant toutes les ressources disponibles sur la planète, ou lui préférer une station touristique intergalactiquement reconnue.
Le bon, la brute et le truand !
La gestion du personnel est réellement ce qui fait l’originalité du jeu. Pour qu’un ouvrier soit productif au sein de la base, il doit satisfaire divers besoins essentiels, comme manger, dormir, se laver, s’amuser, se soigner ou communiquer. Lorsqu’il n’est pas satisfait, il ne pourra travailler que la moitié du temps. Il s’avère donc essentiel de s’occuper de chaque travailleur pour qu’il puisse occuper plus longtemps son poste. Les membres de la station sont en interaction perpétuelle et peuvent se lier d’amitié, ou à l’inverse de haine. Bien sûr, forcer les choses en incitant deux ennemis à venir parler autour d’une table sera de votre devoir de gestionnaire averti. Chaque personnage a un besoin essentiel : Il faudra par exemple faire attention à ce que le motard n’ait jamais faim et que la blonde ne s’ennuie jamais, sous peine de voir leur taux de bonheur chuter considérablement, et donc leur productivité diminuer. Chacun d’entre eux a aussi diverses capacités de travail : ainsi Vénus, l’héroïne brune du jeu, peut effectuer de très nombreuses tâches, alors que Candy, blonde toute de rose vêtue, ne sait que faire le ménage (Ne demandez pas pourquoi …). Il est possible de former le personnel à la médiathèque, mais Candy mettra beaucoup plus de temps à apprendre l’élevage de poulet que Stig, le motard.
Et techniquement ?
L’interface se révèle simple et efficace à l’usage. Il suffit en général de deux clics pour effectuer la plupart des actions, et c’est un régal de simplicité accessible aux enfants les plus jeunes. Les graphismes ne sont pas clinquants mais on pourra jouer dans de bonnes conditions avec un ordinateur très modeste. Les animations restent cependant sympathiques, adaptées à l’esprit du jeu et on peut facilement deviner le caractère et les capacités du personnage en le visualisant sur l’écran. Le titre n’a donc rien de révolutionnaire, mais il est tout simplement propre et réussi.