Sacred Underworld
Sacred Connection
Contrairement aux extensions de certains autres hack’n slash (Shadows of Undrentide, par exemple), Sacred Underworld suppose que vous ayiez fini le jeu d’origine. La campagne est en effet prévue pour des personnages de niveau 25 minimum, personnages qui devront être importés. C’est plutôt un bon point, tant il est agréable de continuer à faire évoluer son personnage. Et pour les gens n’ayant pas les prérequis, deux personnages niveau 29 sont disponibles. On regrettera quand même que le jeu ne propose pas de faire évoluer directement au niveau 25 des personnages un peu plus bas niveau.
L’extension propose deux nouveaux personnages. Le Nain, qui peut se battre au corps à corps comme un enragé (un Nain, quoi) ou bien utiliser une pétoire et poser des mines. Le second est un démon, ou plutôt une démone. Elle est très intéressante à jouer car comme tout démon qui se respecte elle peut se transformer et, au choix, laisser libre cours à sa cruauté lors de corps à corps ou à distance, ou un mix des deux. Bref, les possibilités de gameplay sont assez larges, et c’est bien agréable de varier les plaisirs (surtout avec une succube).
En dehors de ces deux personnages, il y a peu de nouveautés réellemnent intéressantes. L’UI a été un peu améliorée mais cela reste très superficiel, du coup les combats sont toujours aussi brouillons.
Au niveau graphique, le jeu n’a pas bougé d’un iota. Ce qui était limite l’année dernière commence à sérieusement faire vieillot, notamment la carte qui est toujours aussi fatiguante pour les yeux (overlaping à moitié transparent).
L’histoire est terrifiante de non-originalité. Le grand méchant est mort, et hop ! pouf pouf coin coin, une nana encore plus méchante prend sa place. Imparable. Du jamais vu. Mais soyons honnête, c’est souvent le cas dans les jeux heroic fantasy alors ne leur jetons pas la pierre, parce que si ça marche c’est que ça ne nous gêne pas plus que ça.